Bozel (la Cour) - Mont Jovet - Roc du Bécoin
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Bozel (la Cour) - Mont Jovet - Roc du Bécoin
Bonjour, le topo est quasi-fini. Il ne me reste qu'à fignoler certains détails. Bonne lecture aux courageux qui iront jusqu'au bout.
Date: 22 août 2016
Carte IGN: 3532OT (Massif du Beaufortin)
Niveau: longue marche, pas de difficulté majeure mis à part quelques bonnes pentes.
Dénivelé et distance: 1550 m pour 18 km
Temps: la journée
Cette randonnée, au demeurant assez longue, offre un point de vue à 360° au sommet du Mont Jovet. Cette montagne présente en effet l'avantage de dominer la vallée de la Tarentaise, mais aussi celle de Bozel. Par ailleurs, aucun sommet ne vient contrarier la vue. D'autre part, la montée par la face sud permet d'éviter toutes les remontées du domaine de la Plagne (c'est bien évidemment tout le contraire côté nord). Les seules remontées que nous rencontrerons seront finalement celles situées du côté de Champagny, sur la fin du parcours.
Pour gagner le parking situé à la Cour, prendre la route depuis Bozel clairement fléchée "Mont Jovet": les panneaux indicateurs sont suffisamment nombreux pour ne pas se perdre. Le parking n'est pas très grand, mais comme nous étions en fin de saison, nous n'avons eu aucune difficulté à trouver une place. L'altitude du parking est d'environ 1530m.
Depuis la Cour, nous empruntons un chemin carrossable qui nous mène au niveau du ruisseau du Jovet. De là commence la véritable montée; la pente est en effet assez raide à partir de l'endroit où nous quittons la route. Nous montons alors en limite du bois des Perrières, sans réellement entrer dedans. De ce fait, le soleil doit bien taper (le jour où nous sommes montés, la chaleur était très supportable). Cette première partie bien pentue nous amène à une table de pique-nique, où nous faisons une pause.
La table de pique-nique passée, nous reprenons notre montée, avant de rejoindre la route carrossable que nous avions délaissée plus bas: nous arrivons au hameau du Grand Rey. Très rapidement nous repartons sur la gauche (c'est-à-dire qu'on laisse le chemin carrossable) pour remonter de nouveau. Nous passons pas loin des ruines du Petit Rey, et rejoignons de nouveau vers 2250m le chemin carrossable. Nous effectuons de nouveau une petite pause (il faut dire que c'est notre premier jour... et qu'on a commencé fort!).
Un panorama se dégage (les deux photos suivantes ne sont pas prises du même endroit et ne sont pas en parfaite continuité non plus).
Après quelques mètres sur le chemin carrossable, nous le quittons sur la droite, alors que nous sommes sous le Dou de Moûtiers. Une dernière pente, puis nous arrivons au refuge situé à 2350 m d'altitude. Nous effectuons une nouvelle pause.
Le refuge semble assez fréquenté: beaucoup de gens viennent en effet de la Plagne (plus que de notre côté: en même temps le dénivelé est moindre en venant de la Plagne).
Après quelques minutes de pause, nous repartons à l'ascension du Mont Jovet. Alors que nous passons à proximité du col du Jovet, la pente est encore assez douce. Elle sera beaucoup plus prononcée dans les derniers mètres d'ascension... qui feront un peu mal aux jambes, il faut le reconnaître (en même temps, on a tiré tout droit).
Mais quel point de vue au sommet du Mont Jovet (2558m… soit 1000 bon mètres de dénivelé)! Un vrai 360°, magnifique (surtout avec la limpidité du ciel ce jour). A noter qu'il y a une table d'orientation au sommet. Je vous laisse admirer les vues, que j’ai légendées pour de nombreux sommets. Mon seul regret : avoir oublié une partie du 360 (ce devait être la faim !).
Vue à presque 360° depuis le Mont Jovet (légendée sur les photos): j'ai oublié de prendre les sommets au nord-ouest.
Nous quittons alors le sommet: deux possibilités s'offrent à nous: soit continuer le tour vers l'est en empruntant la crête des Etroits, soit revenir en arrière, ce qui serait dommage. Donc, nous optons pour poursuivre la boucle. Et c'est parti pour le magnifique chemin des crêtes. Comme toute crête qui se respecte, on descend, on monte... Bref, ce n'est jamais plat (et c'est donc un peu usant). Parfois nous dominons le versant sud, parfois le nord. Bref, le paysage est très varié. Quelques passages aériens sont toutefois déconseillés aux personnes sujettes au vertige.
Avant d’arriver au Roc du Bécoin, nous franchissons le col du Bécoin (2449m). Or, le Roc du Bécoin culmine à 2594m : cela signifie qu’il faut remonter de 150m. Un peu à l’instar des derniers mètres du Mont Jovet, la pente sera tout aussi rude. On va donc souffrir un peu. Là encore, le paysage vaut le coup, bien qu’il soit quand même très similaire à celui du Mont Jovet.
Quelques vues en vrac depuis le sommet du Roc du Bécoin. On retrouve les mêmes sommets que ceux pris du Mont Jovet, avec un angle un peu différent. On peut également observer différents hameaux de la station de la Plagne.
Une fois le Roc du Bécoin franchi, la descente est assez raide en direction du col de la Lovatière (2417m), plus que l'autre versant d'ailleurs. Nous contournons alors le Roc des Verdons, puis basculons dans un vallon qui descend sur Champagny (dans lequel circule le torrent du Reclard). C'est dans ce vallon que - hélas - nous retrouvons les remontées mécaniques. Mais ce n'est que provisoire. On retrouve alors un chemin (qui est en fait une piste de ski) jusqu'à la chapelle de Bozelet que nous longeons. A noter le brusque changement de terrain à partir de la descente du Roc du Bécoin (au niveau du col de la Lovatière): on passe maintenant dans les gypses et cargneules du Trias, ainsi que dans les calcaires et dolomies du même âge.
Nous contournons le Mont de la Guerre, tout en dominant Champagny. Une fois le contournement achevé, nous tournons à droite (c'est bien fléché, mais je ne me rappelle plus quel lieu-dit était indiqué sur les panneaux). La vraie descente, raide, commencera réellement lorsque nous pénètrerons dans le Bois de Tincave (lieu-dit "les Chantons). En effet, dans cette partie dans les bois, un petit chemin aux multiples lacets nous fera perdre pas loin de 450m de dénivelé. Nous rejoindrons alors un chemin carrossable qui vient de Tincave. Ce chemin, fort long (c'est celui qui a été pris en photo dans les premières images), nous permettra de revenir à la Cour, en passant par les hameaux de Chal et Mirabozon. Un conseil: à Mirabozon, ne pas couper par la Praz pour rejoindre la Cour. Le chemin indiqué sur la carte IGN n'existe plus: on l'a certes deviné dans les grandes herbes, mais il y a plein de trous non visibles dans l'herbe, si bien qu'on risque de se tordre la cheville ou de se faire une entorse à chaque pas. Bref, une vraie galère que nous aurions pu éviter. Si l'on reste sur le chemin carrossable, on fait certes un grand tour, mais on arrive sans aucun souci.
Bibliographie :
- Néant
Sitographie:
- Géoportail
- Alpenpanoramen erzeugen
- Geol-Alp
N. Bouchaud - Octobre 2016. Toutes les photos ont été prises le 22 août 2016. Certaines ont fait l’objet de retouche suite à des taches apparaissant dans le ciel lors des prises de vue à contre-jour. Photographies libres de droit (hormis les panoramas légendés), à condition d'en mentionner l'auteur.
Date: 22 août 2016
Carte IGN: 3532OT (Massif du Beaufortin)
Niveau: longue marche, pas de difficulté majeure mis à part quelques bonnes pentes.
Dénivelé et distance: 1550 m pour 18 km
Temps: la journée
Le parcours (image Google Earth, tracé emprunté, profil de l’ascension et principaux points de repère).
Cette randonnée, au demeurant assez longue, offre un point de vue à 360° au sommet du Mont Jovet. Cette montagne présente en effet l'avantage de dominer la vallée de la Tarentaise, mais aussi celle de Bozel. Par ailleurs, aucun sommet ne vient contrarier la vue. D'autre part, la montée par la face sud permet d'éviter toutes les remontées du domaine de la Plagne (c'est bien évidemment tout le contraire côté nord). Les seules remontées que nous rencontrerons seront finalement celles situées du côté de Champagny, sur la fin du parcours.
Pour gagner le parking situé à la Cour, prendre la route depuis Bozel clairement fléchée "Mont Jovet": les panneaux indicateurs sont suffisamment nombreux pour ne pas se perdre. Le parking n'est pas très grand, mais comme nous étions en fin de saison, nous n'avons eu aucune difficulté à trouver une place. L'altitude du parking est d'environ 1530m.
Panorama vers nos lieux de destination depuis le parking. Le Mont Jovet (2558 m) est caché à gauche, le Roc du Bécoin (2594 m) est face à nous (un peu raviné), et à droite, le triangle enherbé à la limite de l’ombre est le Roc des Verdons (2502 m).
Et là une vue vers le sud-est: de gauche à droite, on peut voir le Grand Bec, la Pointe du Creux Noir, l'Aiguille du Bochor, les glaciers de la Vanoise, la Dent du Villard, les Dents de la Portetta et le Rocher de la Plassa, Roche Nue, l'Aiguille de Chanrossa et l'Aiguille des Corneillets.
Depuis la Cour, nous empruntons un chemin carrossable qui nous mène au niveau du ruisseau du Jovet. De là commence la véritable montée; la pente est en effet assez raide à partir de l'endroit où nous quittons la route. Nous montons alors en limite du bois des Perrières, sans réellement entrer dedans. De ce fait, le soleil doit bien taper (le jour où nous sommes montés, la chaleur était très supportable). Cette première partie bien pentue nous amène à une table de pique-nique, où nous faisons une pause.
Le début de la montée une fois la route quittée, au niveau du ruisseau du Jovet.
La vallée apparaît de plus en plus. Les sommets sont les mêmes que ceux pris au départ.
Fragment de Grande Motte et de Grande Casse qui commencent à apparaître. Plus en détail, on retrouve de gauche à droite: le Mont de la Guerre (tout à gauche, 2293 m), la Grande Motte, la Grande Casse, la Becca Motta, le Grand Bec (avec en avant-plan sur sa gauche la Pointe de Méribel), Grand Bec qui se prolonge par la Pointe du Vallonnet, puis enfin la Pointe du Creux Noir.
Il reste encore à monter (photo prise au niveau de la table de pique-nique, vers 1900 m) dans de jolies pentes d'alpages.
La table de pique-nique passée, nous reprenons notre montée, avant de rejoindre la route carrossable que nous avions délaissée plus bas: nous arrivons au hameau du Grand Rey. Très rapidement nous repartons sur la gauche (c'est-à-dire qu'on laisse le chemin carrossable) pour remonter de nouveau. Nous passons pas loin des ruines du Petit Rey, et rejoignons de nouveau vers 2250m le chemin carrossable. Nous effectuons de nouveau une petite pause (il faut dire que c'est notre premier jour... et qu'on a commencé fort!).
Un panorama se dégage (les deux photos suivantes ne sont pas prises du même endroit et ne sont pas en parfaite continuité non plus).
Vue plein sud. De gauche à droite: les glaciers de la Vanoise (depuis le Dôme des Nants jusqu'à la Pointe de Labby), les Dents de la Portetta / Rocher de la Plassa, Tête d'Aussois, Roche Nue, l'Aiguille de Chanrossa, l'Aiguille des Corneillets, Roc Merlet, Dôme de Polset, Aiguille du Fruit, Aiguilles du Borgne, Sommet de la Viselle, Sommet de la Saulire, Croix de Verdon et un bout du Rocher de la Loze.
Outre les sommets déjà précédemment cités, on retrouve à gauche de la grosse bosse du Mont de la Guerre, un petit bout de la Pointe de la Vallaisonnay, puis encore plus à gauche le triangle du Becqui Rouge, et encore plus à gauche les flancs de la Pointe des Pichères.
ça monte toujours.
Panorama de plus en plus dégagé. De gauche à droite: au-dessus du Rocher de la Loze et à droite de la Croix de Verdon, la Cime Caron, ensuite le Roc des Trois Marches et derrière la Mont Brequin, on commence à deviner le Dôme de Neige des Ecrins à gauche du Mont de la Challe, le Roc de Tougne, la Meije derrière la Pointe de la Masse, le Rateau, les Aiguilles d'Arves, le Grand Perron des Encombres, la Cime Noire, la Pointe du Vallon, les Aiguilles de la Grande Moendaz avec à droite un bout du Pic de l'Etendard, et enfin bien plus proche de nous, le Dou du Sublet (à 1 km).
Le Mont Jovet se dresse devant nous.
Nous sommes vraiment dans l'axe des pistes de Courchevel (sommets déjà nommés).
Un peu en-dessous de 2250m. Le Dou de Moûtiers devant nous.
Après quelques mètres sur le chemin carrossable, nous le quittons sur la droite, alors que nous sommes sous le Dou de Moûtiers. Une dernière pente, puis nous arrivons au refuge situé à 2350 m d'altitude. Nous effectuons une nouvelle pause.
Le Panorama se dégage de plus en plus (sommets déjà nommés, et ils le seront de nouveau depuis le panorama du Mont Jovet).
Le refuge du Mont Jovet est en vue.
Le refuge, qui n'est pas bien grand, vu de près.
Le refuge semble assez fréquenté: beaucoup de gens viennent en effet de la Plagne (plus que de notre côté: en même temps le dénivelé est moindre en venant de la Plagne).
Après quelques minutes de pause, nous repartons à l'ascension du Mont Jovet. Alors que nous passons à proximité du col du Jovet, la pente est encore assez douce. Elle sera beaucoup plus prononcée dans les derniers mètres d'ascension... qui feront un peu mal aux jambes, il faut le reconnaître (en même temps, on a tiré tout droit).
Destination le Mont Jovet : c’est là-haut.
Vue du refuge vers le sud-est depuis la Pointe des Chardes jusqu'au Rocher de la Plassa.
Au-dessus du refuge que nous venons de quitter dix minutes auparavant. On retrouve devant nous le Dou de Moûtiers, avec à sa droite le col du Jovet le Pic du Rognolet je pense.
Une vue vers le nord-ouest, où de nouveaux sommets apparaissent: de gauche à droite on retrouve la Dent de Corbeau, le Mont de la Coche, le Mont Trélod, la Pointe d'Arcalod, Pointe de Chaurionde, Pointe de la Sambuy, ensuite c'est très lointain, mais on voit jusqu'au Crêt du Nû, dans le massif jurassien (à presque 100 km).
Nous avons bien monté. Nous voyons maintenant de haut le chalet pris en photo huit images auparavant.
Des sommets bien reconnaissables pour les adeptes de la Haute-Tarentaise (ici entre Mont Blanc et Mont Pourri) avec le bassin de Bourg-Saint-Maurice en ligne de mire.
Le sommet est maintenant tout proche: plus qu'une dernière montée, assez rude tout de même.
Mais quel point de vue au sommet du Mont Jovet (2558m… soit 1000 bon mètres de dénivelé)! Un vrai 360°, magnifique (surtout avec la limpidité du ciel ce jour). A noter qu'il y a une table d'orientation au sommet. Je vous laisse admirer les vues, que j’ai légendées pour de nombreux sommets. Mon seul regret : avoir oublié une partie du 360 (ce devait être la faim !).
Vue à presque 360° depuis le Mont Jovet (légendée sur les photos): j'ai oublié de prendre les sommets au nord-ouest.
Vue vers le nord.
Vue vers le nord-est.
Vue vers l’est. (panorama provisoire puisqu'un trait s'est glissé dedans, mille excuses).
Vue vers le sud-est.
Vue vers le sud.
Vue vers le sud-ouest.
Vue vers l’ouest.
Un gros plan sur la Barre des Ecrins, le Pic Lory et le Dôme de Neige des Ecrins (à peu près 67 km de distance).
Nous quittons alors le sommet: deux possibilités s'offrent à nous: soit continuer le tour vers l'est en empruntant la crête des Etroits, soit revenir en arrière, ce qui serait dommage. Donc, nous optons pour poursuivre la boucle. Et c'est parti pour le magnifique chemin des crêtes. Comme toute crête qui se respecte, on descend, on monte... Bref, ce n'est jamais plat (et c'est donc un peu usant). Parfois nous dominons le versant sud, parfois le nord. Bref, le paysage est très varié. Quelques passages aériens sont toutefois déconseillés aux personnes sujettes au vertige.
Alors que nous sommes sur la crête des Etroits, un petit regard en arrière.
Nous surplombons d’ailleurs le vallon où nous nous sommes garés (la Cour). On devine par ailleurs dans la forêt située en rive gauche, la route par laquelle nous reviendrons à la voiture.
Il nous reste encore du chemin à parcourir jusqu’au Mont de la Guerre, ici au centre de la photographie, à la verticale du Grand Bec.
Notre destination : le Roc du Bécoin.
Toujours le Mont de la Guerre devant nous, autour duquel nous tournons, et qui est désormais sur notre droite.
Le Roc du Bécoin se rapproche de plus en plus.
Un petit regard en arrière: le Mont Jovet au fond, la crête des Etroits devant nous (à gauche sur la photo). La photo est prise aux alentours du col du Bécoin. A noter que l'ensemble des sommets Dou de Moûtiers - Mont Jovet - Roc du Bécoin présente une morphologie semblable (pentes d'alpages, peu d'affleurements rocheux): ils sont en effet bâtis à partir de la même formation: les schistes lustrés. Seules les parties sommitales sont en schistes lustrés: ces schistes lustrés reposent sur le houiller (c'est un charriage).
Le bassin de Pralognan et les glaciers de la Vanoise.
Pour le plaisir: Grande Motte, Grande Casse et Pointe Mathews, ainsi que l'Epéna.
Avant d’arriver au Roc du Bécoin, nous franchissons le col du Bécoin (2449m). Or, le Roc du Bécoin culmine à 2594m : cela signifie qu’il faut remonter de 150m. Un peu à l’instar des derniers mètres du Mont Jovet, la pente sera tout aussi rude. On va donc souffrir un peu. Là encore, le paysage vaut le coup, bien qu’il soit quand même très similaire à celui du Mont Jovet.
Quelques vues en vrac depuis le sommet du Roc du Bécoin. On retrouve les mêmes sommets que ceux pris du Mont Jovet, avec un angle un peu différent. On peut également observer différents hameaux de la station de la Plagne.
Ici des Grandes Jorasses aux contreforts du Sommet de Bellecôte (vue vers le nord-est).
Ici de la Pierra Menta au Grand Assaly jusqu'à la limite du Ruitor (vue vers le nord).
Du Sommet de Bellecôte à la Pointe du Creux Noir (vue vers l'est).
Du massif de Péclet-Polset au Mollard des Boeufs (vue vers le sud-ouest).
Mont Pourri et Sommet de Bellecôte.
De la Grande Pointe de Bizard à la Pierra Menta (vue vers le nord nord-ouest).
Une fois le Roc du Bécoin franchi, la descente est assez raide en direction du col de la Lovatière (2417m), plus que l'autre versant d'ailleurs. Nous contournons alors le Roc des Verdons, puis basculons dans un vallon qui descend sur Champagny (dans lequel circule le torrent du Reclard). C'est dans ce vallon que - hélas - nous retrouvons les remontées mécaniques. Mais ce n'est que provisoire. On retrouve alors un chemin (qui est en fait une piste de ski) jusqu'à la chapelle de Bozelet que nous longeons. A noter le brusque changement de terrain à partir de la descente du Roc du Bécoin (au niveau du col de la Lovatière): on passe maintenant dans les gypses et cargneules du Trias, ainsi que dans les calcaires et dolomies du même âge.
Nous venons de franchir le col de la Lovatière. Un regard en arrière : nous retrouvons le chemin descendant du Roc du Bécoin (au premier plan). Derrière, on retrouve le Mont Jovet, puis le Dou de Moûtiers (à noter qu’entre les deux, on voit la Pointe de Combe Bronsin, et à l’extrême gauche de la photo, le Pic du Rognolet).
Panorama en cours de descente, depuis le Becqui Rouge jusqu’à la Pointe Ouest du Mont Pelve, en passant par la Grande Motte, la Grande Casse et la Pointe Mathews, le Grand Bec…
On devine la chapelle de Bozelet sur cette image prise depuis le Tuf Blanc.
Le Mont de la Guerre juste devant nous, avec un arrière-plan un panorama s’étendant de la Pointe du Creux Noir à l’Arête de la Saulire, en passant par les glaciers de la Vanoise, le massif de Péclet-Polset et l’Aiguille du Fruit.
La chapelle de Bozelet sur notre droite.
Un petit regard en arrière. A gauche, le Dou de Moûtiers, au milieu le Mont Jovet, et à droite le Roc du Bécoin (avec en avant-plan le Tuf Blanc). Entre le Mont Jovet et le Roc du Bécoin, on retrouve la crête des Etroits.
Nous contournons le Mont de la Guerre, tout en dominant Champagny. Une fois le contournement achevé, nous tournons à droite (c'est bien fléché, mais je ne me rappelle plus quel lieu-dit était indiqué sur les panneaux). La vraie descente, raide, commencera réellement lorsque nous pénètrerons dans le Bois de Tincave (lieu-dit "les Chantons). En effet, dans cette partie dans les bois, un petit chemin aux multiples lacets nous fera perdre pas loin de 450m de dénivelé. Nous rejoindrons alors un chemin carrossable qui vient de Tincave. Ce chemin, fort long (c'est celui qui a été pris en photo dans les premières images), nous permettra de revenir à la Cour, en passant par les hameaux de Chal et Mirabozon. Un conseil: à Mirabozon, ne pas couper par la Praz pour rejoindre la Cour. Le chemin indiqué sur la carte IGN n'existe plus: on l'a certes deviné dans les grandes herbes, mais il y a plein de trous non visibles dans l'herbe, si bien qu'on risque de se tordre la cheville ou de se faire une entorse à chaque pas. Bref, une vraie galère que nous aurions pu éviter. Si l'on reste sur le chemin carrossable, on fait certes un grand tour, mais on arrive sans aucun souci.
Champagny est juste en dessous de nous.
Et voici le hameau de la Cour, juste avant le début de la descente dans la forêt.
Bibliographie :
- Néant
Sitographie:
- Géoportail
- Alpenpanoramen erzeugen
- Geol-Alp
N. Bouchaud - Octobre 2016. Toutes les photos ont été prises le 22 août 2016. Certaines ont fait l’objet de retouche suite à des taches apparaissant dans le ciel lors des prises de vue à contre-jour. Photographies libres de droit (hormis les panoramas légendés), à condition d'en mentionner l'auteur.
Re: Bozel (la Cour) - Mont Jovet - Roc du Bécoin
Super reportage ......et quel panorama, ça vaut vraiment le coup de monter là-haut par beau temps bien sûr, et je crois que vous avez été vraiment très gâté le ciel était particulièrement limpide.
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