Douaniers/ Forclaz / Beaupré/ Veis/ Miravidi
3 participants
Tignes, Val d'Isère, La Rosière de Montvalezan, Sainte-Foy-Tarentaise :: Vos sorties (hiver et été) :: Été :: Randonnées au départ de Séez / Montvalezan-La Rosière / La Thuile / Sainte-Foy-Tarentaise
Page 1 sur 1
Douaniers/ Forclaz / Beaupré/ Veis/ Miravidi
Lieux: Séez, Bourg-Saint-Maurice
Carte IGN: 35331 ET (plis 2 3, J K et L)
Niveaux: Beaupré (rouge); Veis et Miravidi (noir: grand dénivelé et très long)
Temps: longue journée.
Dénivelé: 950m (cumulé: 1800m environ en 3 ascensions - 2 fois le col de Forclaz, ascension du Miravidi)
Date: 15 juillet 2007
Participants: Moot et nrfb
Il faut se garer sur le parking de la cabane des Douaniers et prendre le chemin du col de Forclaz. Le topo est déjà donné sur cette page
Quelques photos de cette année :
De la route, le Roc de Belleface (2818m). Le col est caché, à gauche de la montagne. Le chemin en balcon que nous empruntons est visible sur les flancs du Roc. Ce n’est cependant pas le bon car nous n’avons pas suivi le fléchage.
En montant apparaissent le Passage des Trois Moines et le Sommet des Rousses (2978m) sur la droite :
Le Mont Pourri (3779m) et le sommet de Bellecôte (3417m) que l’on ne présente plus :
Le chemin et un poteau de fléchage (sur la partie de l’ascension où nous avons suivi le bon chemin) :
Le col avec le panneau devant l’Aiguille du Clapet (2615m) :
Cette même aiguille du Clapet :
Du col, vue sur la Rosière et la haute vallée de la Tarentaise jusqu’à Tignes, mais également sur Bourg-Saint-Maurice et son bassin lorsqu’on se rapproche de l’Aiguille du Clapet (voir le sujet « col de Forclaz »).
Mont Pourri, Grande Casse (3855m), sommet de Bellecôte ; que de sommets connus depuis le col. À noter, l’Aiguille Grive (2732m) en avant plan, aux Arcs.
Je n’ai pas mis toutes les prises de vue depuis le col, car elles sont très proches de celle de Lancebranlette : Bec de l’Âne, Pointe des Mines, Glacier des Balmes etc…
À partir de ce point, les difficultés commencent : la descente du col côté occidental n’est pas balisée et le chemin est facile à perdre. La pente très herbeuse (même très herbeuse) est extrêmement raide et nous pensons déjà à notre future galère de ce soir… car il faudra tout gravir de nouveau. Il faut se diriger vers la Tête de Beaupré (2214m) dans le magnifique vallon du même nom, et passer au niveau des ruines de Beaupré d’en haut.
Le début de la descente est encore bien peu raide. Au fond, on devine le vallon de Beaupré :
La vue s’ouvre sur le vallon du Versoyen (caché à gauche), dans le fond l’Aiguille des Glaciers (3816m) de forme triangulaire, avec juste à sa droite en avant plan, notre cible, le Mont Miravidi (3066m), zébré de névés. Encore plus à droite, le col des Veis (2878m), l’Aiguille des Veis (3024m). Puis, dans l’axe du Mont Blanc (4808m), le col des Rousses (2851m) - le glacier d’Arguerey est derrière - marquant le début du Vallon de Beaupré, et enfin les Aiguilles de l’Ermite (3011m).
Le vallon du Versoyen, torrent qui descend sur Bourg Saint Maurice, fermé au fond par le col de l’Ouillon (2612m) qui redescend de l’autre côté sur le Tour du Mont Blanc, à gauche de la vallée, les Grandes Aiguilles (2906m) :
Nous sommes presque en bas du col, dans le vallon de Beaupré. Devant nous, le seuil qui nous permettra de basculer dans le vallon du Versoyen. À gauche se dresse la tête de Beaupré. En haut à droite, on devine toujours le mont Miravidi.
Le passage du torrent nous a posé quelques problèmes, ainsi que celui du seuil : une sorte de chaos rocheux recouvert de végétation assez épaisse !
Une fois le seuil passé, voici le vallon par lequel nous allons passer (appelé « Méchandeur »). Par un pur hasard, nous avons retrouvé un chemin juste au-dessus « des Crottes ».
Très rapidement l’herbe disparaît dans le vallon, remplacée par des éboulis… Le chemin devient de plus en plus difficile à suivre malgré les cairns
Sur la photo précédente, le « chemin » et l’Aiguille de Beaupré je pense.
Très rapidement de vastes névés font leur apparition : j’aurais dû emmener des skis pour la descente !
Sur le chemin du col des Veis, j’ai abandonné à cet endroit, lassé par la traversée d’éboulis pas toujours très stables. Seul Moot peut vous conter la suite et la fin de la montée.
Du coup une vaste descente dans les névés s’est offerte à moi. Une descente presque en ramasse…
La descente avec le vallon du Versoyen en bas, l’Aiguille du Clapet en haut à gauche. Dire qu’il va falloir remonter tout là haut !
La montée du col, ce dernier se trouvant à gauche de l’Aiguille du Clapet (vue depuis le seuil entre Beaupré et Versoyen).
Que de difficultés au retour pour franchir ce seuil… La lassitude sans aucun doute.
L’ascension du col s’est révélée plus que délicate du fait de la déclivité importante, mais également de par la difficulté à trouver le chemin.
Le retour s’effectue par le même chemin qu’à l’aller, avec un passage devant Lancebranlette éclairé par le soleil couchant.
Carte IGN: 35331 ET (plis 2 3, J K et L)
Niveaux: Beaupré (rouge); Veis et Miravidi (noir: grand dénivelé et très long)
Temps: longue journée.
Dénivelé: 950m (cumulé: 1800m environ en 3 ascensions - 2 fois le col de Forclaz, ascension du Miravidi)
Date: 15 juillet 2007
Participants: Moot et nrfb
Il faut se garer sur le parking de la cabane des Douaniers et prendre le chemin du col de Forclaz. Le topo est déjà donné sur cette page
Quelques photos de cette année :
De la route, le Roc de Belleface (2818m). Le col est caché, à gauche de la montagne. Le chemin en balcon que nous empruntons est visible sur les flancs du Roc. Ce n’est cependant pas le bon car nous n’avons pas suivi le fléchage.
En montant apparaissent le Passage des Trois Moines et le Sommet des Rousses (2978m) sur la droite :
Le Mont Pourri (3779m) et le sommet de Bellecôte (3417m) que l’on ne présente plus :
Le chemin et un poteau de fléchage (sur la partie de l’ascension où nous avons suivi le bon chemin) :
Le col avec le panneau devant l’Aiguille du Clapet (2615m) :
Cette même aiguille du Clapet :
Du col, vue sur la Rosière et la haute vallée de la Tarentaise jusqu’à Tignes, mais également sur Bourg-Saint-Maurice et son bassin lorsqu’on se rapproche de l’Aiguille du Clapet (voir le sujet « col de Forclaz »).
Mont Pourri, Grande Casse (3855m), sommet de Bellecôte ; que de sommets connus depuis le col. À noter, l’Aiguille Grive (2732m) en avant plan, aux Arcs.
Je n’ai pas mis toutes les prises de vue depuis le col, car elles sont très proches de celle de Lancebranlette : Bec de l’Âne, Pointe des Mines, Glacier des Balmes etc…
À partir de ce point, les difficultés commencent : la descente du col côté occidental n’est pas balisée et le chemin est facile à perdre. La pente très herbeuse (même très herbeuse) est extrêmement raide et nous pensons déjà à notre future galère de ce soir… car il faudra tout gravir de nouveau. Il faut se diriger vers la Tête de Beaupré (2214m) dans le magnifique vallon du même nom, et passer au niveau des ruines de Beaupré d’en haut.
Le début de la descente est encore bien peu raide. Au fond, on devine le vallon de Beaupré :
La vue s’ouvre sur le vallon du Versoyen (caché à gauche), dans le fond l’Aiguille des Glaciers (3816m) de forme triangulaire, avec juste à sa droite en avant plan, notre cible, le Mont Miravidi (3066m), zébré de névés. Encore plus à droite, le col des Veis (2878m), l’Aiguille des Veis (3024m). Puis, dans l’axe du Mont Blanc (4808m), le col des Rousses (2851m) - le glacier d’Arguerey est derrière - marquant le début du Vallon de Beaupré, et enfin les Aiguilles de l’Ermite (3011m).
Le vallon du Versoyen, torrent qui descend sur Bourg Saint Maurice, fermé au fond par le col de l’Ouillon (2612m) qui redescend de l’autre côté sur le Tour du Mont Blanc, à gauche de la vallée, les Grandes Aiguilles (2906m) :
Nous sommes presque en bas du col, dans le vallon de Beaupré. Devant nous, le seuil qui nous permettra de basculer dans le vallon du Versoyen. À gauche se dresse la tête de Beaupré. En haut à droite, on devine toujours le mont Miravidi.
Le passage du torrent nous a posé quelques problèmes, ainsi que celui du seuil : une sorte de chaos rocheux recouvert de végétation assez épaisse !
Une fois le seuil passé, voici le vallon par lequel nous allons passer (appelé « Méchandeur »). Par un pur hasard, nous avons retrouvé un chemin juste au-dessus « des Crottes ».
Très rapidement l’herbe disparaît dans le vallon, remplacée par des éboulis… Le chemin devient de plus en plus difficile à suivre malgré les cairns
Sur la photo précédente, le « chemin » et l’Aiguille de Beaupré je pense.
Très rapidement de vastes névés font leur apparition : j’aurais dû emmener des skis pour la descente !
Sur le chemin du col des Veis, j’ai abandonné à cet endroit, lassé par la traversée d’éboulis pas toujours très stables. Seul Moot peut vous conter la suite et la fin de la montée.
Du coup une vaste descente dans les névés s’est offerte à moi. Une descente presque en ramasse…
La descente avec le vallon du Versoyen en bas, l’Aiguille du Clapet en haut à gauche. Dire qu’il va falloir remonter tout là haut !
La montée du col, ce dernier se trouvant à gauche de l’Aiguille du Clapet (vue depuis le seuil entre Beaupré et Versoyen).
Que de difficultés au retour pour franchir ce seuil… La lassitude sans aucun doute.
L’ascension du col s’est révélée plus que délicate du fait de la déclivité importante, mais également de par la difficulté à trouver le chemin.
Le retour s’effectue par le même chemin qu’à l’aller, avec un passage devant Lancebranlette éclairé par le soleil couchant.
Re: Douaniers/ Forclaz / Beaupré/ Veis/ Miravidi
Je prends le relais pour la partie la plus difficile, "le morceau de bravoure" de l'ascension. Il reste environ 350 m de dénivelé avant le sommet, à partir de l'endroit où nrfb s'est arrêté.
Une mise en garde : ce n'est plus, à proprement parler, de la randonnée, mais de l'alpinisme (niveau "facile"). Les pentes sont presque complètement couvertes par les névés, ou bien par des éboulis peu stables, et la plupart du temps à des inclinaisons jusqu'à 35°. Un matériel adapté est indispensable : grosses chaussures à semelles rigides et deux bâtons sont le strict minimum, mais crampons et piolet ne seraient pas totalement superflus.
En fait, après consultation de diverses pages web, j'ai appris que cet itinéraire n'était accessible (et alors entièrement déneigé et en éboulis) que fin août.
On commence par aller jusqu'à un col visible au milieu de cette photo (également sur celle de nrfb, juste avant qu'il décrive son retour) :
Il s'agit donc de traverser et de monter, ce qu'il vaut mieux faire dans cet ordre plutôt que d'aller tout droit et devoir se taper les éboulis.
Le col est en fait un "faux col", à 150 m de dénivelé du sommet. Le plus dur est fait !
Vue plongeante vers l'arrière (on est parti de l'espèce de ligne rocheuse, dans les névés, au milieu de la photo) :
Et vue vers l'avant, le Miravidi est visible, ainsi que le Col des Veis à sa droite :
Le plus simple est de gagner le Col des Veis pour ensuite gagner le sommet, tout proche et seulement 80 m au dessus. La voie directe oblige à passer par le névé de gauche, qui est en fait presque un glacier (il est permanent) et dont la pente est de l'ordre de 40-45° :
La vue du sommet est évidemment très vaste et à 360°, c'est l'un des plus hauts de la petite chaîne à laquelle il appartient, dépassé de seulement 60 m par la Pointe Léchaud. Les versants sont très différents d'aspect, voici une vue prise en continuant un peu plus loin, sur la crête du glacier du Breuil :
On remarque le cairn et sur sa gauche une borne-frontière. Il y a un troisième cairn caché sur cette vue, mais que l'on devine sur la précédente. Près de l'endroit d'où cette photo a été prise, un rocher porte deux plaques, l'une commémore les combats de la seconde guerre mondiale qui se sont déroulés sur place (!), l'autre est à la mémoire d'un alpiniste italien mort à cet endroit en juillet 1976.
Le versant sur la droite (ouest) est très abrupt (et ébouleux) sur pratiquement 400 mètres, voici quelques vues plongeantes de ce côté :
On aperçoit dans le fond les Grandes Aiguilles, juste devant le Beaufortain.
Le mont Miravidi est aussi le sommet d'une crête qui sépare le glacier du Breuil du glacier d'Arguerey.
Le glacier du Breuil est au nord de la crête :
Et le glacier d'Arguerey est au sud :
On aperçoit en premier plan le Col des Veis et l'Aiguille du même nom, un peu plus loin, l'Aiguille de l'Ermite et la crête rocheuse qui coupe le glacier en deux depuis son recul récent. On devine, plus bas, une trace (double), ce chemin est en effet nettement moins pentu que celui que j'ai pris, mais c'est un vrai parcours glaciaire ! En hiver, de nombreux skieurs sont amenés ici par hélicoptère (nous sommes en Italie) et descendent ce dernier glacier jusqu'à La Thuile.
La vue porte loin, très loin même, ce jour-là, le temps était beau sans être absolument idéal, malgré tout, j'ai retrouvé un sommet fameux sur une photo (c'est un détail très agrandi, d'où la qualité très médiocre ; je ne l'ai pas vu directement, sans quoi j''y aurais dirigé mon téléobjectif) :
Le massif du Mont Blanc est tout proche, bien plus que de Lancebranlette encore, voici une vue générale :
Et quelques détails :
- de gauche à droite, Pointe de Mya, Tête de Bellaval, Mont Tondu (tous situés de l'autre côté de la Vallée des glaciers) :
- Aiguille des Glaciers (le sommet visible en avant-plan est la Pointe Léchaud) :
- Aiguilles de Tré-la-Tête :
- Les Dames Anglaises, se profilant devant la Tour Ronde, avec l'Aiguille Noire de Peuterey à droite :
- le Grand Flambeau et la Pointe Helbronner (avec le refuge-hôtel Torino et la gare d'arrivée du téléphérique), se profilant devant l'Aiguille Verte et les Droites (partiellement dans les nuages) :
Les principaux sommets de cette région qui nous est chère sont visibles, comme il se doit. Ainsi donc la Grande Casse (face nord ; on reconnaît l'Aliet devant sur la droite) :
Le Mont Pourri, toujours en majesté :
La Grande Sassière et ses satellites. De gauche à droite, Pointe des Mines, Pointe du Nantcruet, Petite et Grande Sassière :
Bellecôte, avec l'Aiguille Grive devant sur la gauche, et Grand Bec derrière sur la droite :
Le fond de la Tarentaise, en direction de Tignes, et les sommets de la Maurienne, dominés par l'Albaron (à gauche) et la Pointe de Charbonnel (au centre) :
Enfin, n'oublions pas que la moitié de notre champ de vision se dirige vers l'Italie, voici le massif du Ruitor :
Le Mont Ouille :
Le Mont Berio Blanc :
Curieusement, les positions de ces deux montagnes sont inversées (Ouille à droite et Berio Blanc à gauche) par rapport à tout ce que nous avions vu auparavant. On reconnaît le Cervin (l'autre vue est extraite de cette photo, dans une version plus contrastée pour mieux le voir) et le Grand Combin, dont le sommet est dans les nuages, et se trouve derrière l'arête en dents de scie à droite du Berio Blanc.
Pour conclure, voici la carte exacte (merci le GPS) du trajet que j'ai suivi :
Et un profil de cette randonnée, à partir du début de la descente du Col de Forclaz (l'appareil n'a pas tout gardé en mémoire, car il a dû faire de la place lors des randonnées suivantes) :
Remarquez la raideur de ce col, côté Beaupré ! Et notez la remontée de 70 m dans le sentier en balcon, juste après, au retour.
Une mise en garde : ce n'est plus, à proprement parler, de la randonnée, mais de l'alpinisme (niveau "facile"). Les pentes sont presque complètement couvertes par les névés, ou bien par des éboulis peu stables, et la plupart du temps à des inclinaisons jusqu'à 35°. Un matériel adapté est indispensable : grosses chaussures à semelles rigides et deux bâtons sont le strict minimum, mais crampons et piolet ne seraient pas totalement superflus.
En fait, après consultation de diverses pages web, j'ai appris que cet itinéraire n'était accessible (et alors entièrement déneigé et en éboulis) que fin août.
On commence par aller jusqu'à un col visible au milieu de cette photo (également sur celle de nrfb, juste avant qu'il décrive son retour) :
Il s'agit donc de traverser et de monter, ce qu'il vaut mieux faire dans cet ordre plutôt que d'aller tout droit et devoir se taper les éboulis.
Le col est en fait un "faux col", à 150 m de dénivelé du sommet. Le plus dur est fait !
Vue plongeante vers l'arrière (on est parti de l'espèce de ligne rocheuse, dans les névés, au milieu de la photo) :
Et vue vers l'avant, le Miravidi est visible, ainsi que le Col des Veis à sa droite :
Le plus simple est de gagner le Col des Veis pour ensuite gagner le sommet, tout proche et seulement 80 m au dessus. La voie directe oblige à passer par le névé de gauche, qui est en fait presque un glacier (il est permanent) et dont la pente est de l'ordre de 40-45° :
La vue du sommet est évidemment très vaste et à 360°, c'est l'un des plus hauts de la petite chaîne à laquelle il appartient, dépassé de seulement 60 m par la Pointe Léchaud. Les versants sont très différents d'aspect, voici une vue prise en continuant un peu plus loin, sur la crête du glacier du Breuil :
On remarque le cairn et sur sa gauche une borne-frontière. Il y a un troisième cairn caché sur cette vue, mais que l'on devine sur la précédente. Près de l'endroit d'où cette photo a été prise, un rocher porte deux plaques, l'une commémore les combats de la seconde guerre mondiale qui se sont déroulés sur place (!), l'autre est à la mémoire d'un alpiniste italien mort à cet endroit en juillet 1976.
Le versant sur la droite (ouest) est très abrupt (et ébouleux) sur pratiquement 400 mètres, voici quelques vues plongeantes de ce côté :
On aperçoit dans le fond les Grandes Aiguilles, juste devant le Beaufortain.
Le mont Miravidi est aussi le sommet d'une crête qui sépare le glacier du Breuil du glacier d'Arguerey.
Le glacier du Breuil est au nord de la crête :
Et le glacier d'Arguerey est au sud :
On aperçoit en premier plan le Col des Veis et l'Aiguille du même nom, un peu plus loin, l'Aiguille de l'Ermite et la crête rocheuse qui coupe le glacier en deux depuis son recul récent. On devine, plus bas, une trace (double), ce chemin est en effet nettement moins pentu que celui que j'ai pris, mais c'est un vrai parcours glaciaire ! En hiver, de nombreux skieurs sont amenés ici par hélicoptère (nous sommes en Italie) et descendent ce dernier glacier jusqu'à La Thuile.
La vue porte loin, très loin même, ce jour-là, le temps était beau sans être absolument idéal, malgré tout, j'ai retrouvé un sommet fameux sur une photo (c'est un détail très agrandi, d'où la qualité très médiocre ; je ne l'ai pas vu directement, sans quoi j''y aurais dirigé mon téléobjectif) :
Le massif du Mont Blanc est tout proche, bien plus que de Lancebranlette encore, voici une vue générale :
Et quelques détails :
- de gauche à droite, Pointe de Mya, Tête de Bellaval, Mont Tondu (tous situés de l'autre côté de la Vallée des glaciers) :
- Aiguille des Glaciers (le sommet visible en avant-plan est la Pointe Léchaud) :
- Aiguilles de Tré-la-Tête :
- Les Dames Anglaises, se profilant devant la Tour Ronde, avec l'Aiguille Noire de Peuterey à droite :
- le Grand Flambeau et la Pointe Helbronner (avec le refuge-hôtel Torino et la gare d'arrivée du téléphérique), se profilant devant l'Aiguille Verte et les Droites (partiellement dans les nuages) :
Les principaux sommets de cette région qui nous est chère sont visibles, comme il se doit. Ainsi donc la Grande Casse (face nord ; on reconnaît l'Aliet devant sur la droite) :
Le Mont Pourri, toujours en majesté :
La Grande Sassière et ses satellites. De gauche à droite, Pointe des Mines, Pointe du Nantcruet, Petite et Grande Sassière :
Bellecôte, avec l'Aiguille Grive devant sur la gauche, et Grand Bec derrière sur la droite :
Le fond de la Tarentaise, en direction de Tignes, et les sommets de la Maurienne, dominés par l'Albaron (à gauche) et la Pointe de Charbonnel (au centre) :
Enfin, n'oublions pas que la moitié de notre champ de vision se dirige vers l'Italie, voici le massif du Ruitor :
Le Mont Ouille :
Le Mont Berio Blanc :
Curieusement, les positions de ces deux montagnes sont inversées (Ouille à droite et Berio Blanc à gauche) par rapport à tout ce que nous avions vu auparavant. On reconnaît le Cervin (l'autre vue est extraite de cette photo, dans une version plus contrastée pour mieux le voir) et le Grand Combin, dont le sommet est dans les nuages, et se trouve derrière l'arête en dents de scie à droite du Berio Blanc.
Pour conclure, voici la carte exacte (merci le GPS) du trajet que j'ai suivi :
Et un profil de cette randonnée, à partir du début de la descente du Col de Forclaz (l'appareil n'a pas tout gardé en mémoire, car il a dû faire de la place lors des randonnées suivantes) :
Remarquez la raideur de ce col, côté Beaupré ! Et notez la remontée de 70 m dans le sentier en balcon, juste après, au retour.
Dernière édition par Moot le Mer 12 Juil - 16:54, édité 2 fois
Re: Douaniers/ Forclaz / Beaupré/ Veis/ Miravidi
Magnifique. Les eboulis ca a pas l'air evident en haut. Y a surement moins de neige un été normal...
Question : y a-t-il un sentier qui mene au sommet de Lancebranlette au depart du col du petit st bernard? Je vois que vous emprentez un chemin qui le contourne mais y a t il une bifurcation vers le sommet?
Merci pour les renseignements et le super reportage photos.
Question : y a-t-il un sentier qui mene au sommet de Lancebranlette au depart du col du petit st bernard? Je vois que vous emprentez un chemin qui le contourne mais y a t il une bifurcation vers le sommet?
Merci pour les renseignements et le super reportage photos.
tomasz- Nombre de messages : 52
Age : 47
Localisation : Boulogne-Billancourt
Date d'inscription : 12/11/2006
Re: Douaniers/ Forclaz / Beaupré/ Veis/ Miravidi
merci nrfb j'avais pas vu
Les captures de cartes IGN avec les tracés c'est aussi une excellente idée au passage.
Les captures de cartes IGN avec les tracés c'est aussi une excellente idée au passage.
tomasz- Nombre de messages : 52
Age : 47
Localisation : Boulogne-Billancourt
Date d'inscription : 12/11/2006
Tignes, Val d'Isère, La Rosière de Montvalezan, Sainte-Foy-Tarentaise :: Vos sorties (hiver et été) :: Été :: Randonnées au départ de Séez / Montvalezan-La Rosière / La Thuile / Sainte-Foy-Tarentaise
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum