Sainte Foy - Pointe de la Foglietta

Dénivelé:  1250 m environ pour une distance de  14,5 Km
Parcours effectué le 29 juillet 2013
Temps: 4h30 de marche effective
Difficulté: rouge
Carte IGN: 3532 ET (les Arcs, la Plagne), plis 8 et 9B et C


Pour débuter la randonnée, plusieurs choix sont possibles pour garer la voiture : soit au Chenal (en venant de Tignes), soit juste en aval de l’Echaillon (un parking est aménagé) en venant de Sainte Foy et Bourg-Saint-Maurice (un peu moins de dénivelé dans ce cas). Nous avons choisi cette deuxième solution, puisque nous venions de la Rosière.
Le chemin débute tranquillement, le temps que nous gagnions le hameau abandonné de l’Echaillon,


puis le très connu hameau du Monal, qui est classé et habité l’été, et toujours dominé par le Mont Pourri.




Notez qu’entre l’Echaillon et le Monal, nous traversons pour la première fois le ruisseau du clou, niché dans un joli vallon à cet endroit.
La réelle montée début juste après le Monal : il faut en effet gagner le vallon du Clou, récemment classé non aménageable : la pente devient alors plus soutenue jusqu’au barrage du Clou, mais le sentier passe dans une agréable forêt.


Le vallon du Clou, dominé par (de gauche à droite) : la Pointe d’Ormelune (3256 m), la Pointe de Serru (3227 m), le col du Lac Noir (2869 m), la Pointe du Rocher Blanc (3023 m), le col du Rocher Blanc (2833 m), un sommet sans nom de 3121 m, le col des Mines (3043 m), la Pointe des Mines (3420 m) et un fragment du glacier supérieur des Balmes.


C’est à cet endroit que l’on quitte le fond du vallon du Clou, en bifurquant vers la gauche en direction du hameau du même nom (on franchit le ruisseau du Clou juste sous le barrage). On passe alors à gauche des maisons.

Le hameau du Clou. La Pointe d’Archeboc doit être visible à l’extrême droite de la photo. La Pointe de la Foglietta est masquée par les sommets en avant plan.


Ensuite on grimpe franchement dans la pente en suivant un chemin bien pentu. On atteint alors sur une sorte de plateau, le lac du Clou (2373 m), joliment situé entre les pentes herbeuses.

Le glacier supérieur des Balmes encadré par la Pointe des Mines et les contreforts de la Pointe des Plates des Chamois (3567 m) vus depuis le site du lac du Clou.


Le lac du Clou.




Le même lac, le glacier supérieur des Balmes, et les Rochers de Pierre Pointe à droite.


Pour la suite de la randonnée, il faut davantage faire appel à la carte IGN et au GPS pour trouver son chemin, car les bribes de passage trouvées correspondent visiblement très souvent à des traces de passage d’animaux ! Pour faire bref, il faut contourner le lac par la droite, remonter ensuite la pente en se dirigeant vers le nord-ouest, puis prendre ensuite davantage une direction nord en direction du col de l’Aiguille (2551 m). Les traces rencontrées en cours de chemin nous aiguillent quand même. Le col apparaît vraiment sur la fin, car il reste dissimulé une bonne partie de l’ascension.

Sur le chemin du col, non visible ici.


Il apparaît enfin, ou presque.


Arrivés au col, nous devons remonter en direction de la gare d’arrivée du télésiège de l’Aiguille : la montée se fait sur la piste rouge, et n’est vraiment pas agréable, d’autant plus que le jour où nous sommes montés, un violent foehn soufflait sur les crêtes (il nous a d’ailleurs accompagnés jusqu’au sommet).

Le Mont Pourri depuis l’arrivée du télésiège de l’Aiguille.


Mais aussi le glacier supérieur des Balmes, la Pointe des Mines, les contreforts de la Pointe des Plates des Chamois et les Rochers de Pierre Pointe.

Par la suite, il faut remonter en direction de la Pointe de la Foglietta (2930 m) par un chemin bien visible sur la crête. On débute par une courte montée, suivie d’une toute aussi courte descente. Par la suite, le chemin ne fera que monter, d’abord dans l’herbe, puis dans des éboulis à toute proximité du sommet. La pente est parfois très forte, comme près de la croix de la Foglietta.

La pente la plus forte, au fond à gauche.


En cours de montée : les pentes herbeuses de la Foglietta, le chemin sur la crête, le rocher de Pierre d’Arbine devant le Mont Pourri, la Grande Motte et la Grande Casse au fond à gauche.


Juste en dessous du sommet, nous devons franchir un passage un peu plus délicat, mais la toute dernière pente est assez aisée. Le chemin est d’ailleurs bien cairné. Il faut juste faire attention en descendant à ne pas perdre les traces, car il y a quelques barres rocheuses qu’il faut éviter !

La dernière pente.


Au sommet, vue à 360° sur tous les sommets environnants (sachant que nos conditions d’observations n’étaient pas très bonnes ce jour).

Quelques vues du sommet, non encore légendées.


Archeboc et Ormelune.


Les Assaly.


Lancebranlette et Mont Blanc


Le Cairn sommital.


Les pistes de Sainte Foy.


Et en panorama à 360° (légendé plus tard).






La descente s’effectue par le même chemin jusqu’au col de l’Aiguille. Par la suite, nous avons choisi de redescendre par le versant nord-ouest, du côté des pistes de Sainte-Foy. L’itinéraire déjà emprunté quelques années auparavant a le mérite de nous faire gagner plusieurs kilomètres. En revanche, aucun chemin n’existant, nous sommes obligés de suivre les tracés des pistes, accessoirement rouges et totalement artificialisées ! Bref, c’est moche, sans intérêt, jonché de déchets non ramassés, et parfois dangereux (les cailloux concassés glissent sous les pieds et servent plutôt de roulement à billes. J’en ai été quitte pour une belle chute !
Nous regagnons alors la gare d’arrivée du télésiège de l’Arpettaz, puis descendons par la piste sur sa gauche (), dans les bois.




Aux trois-quarts de la piste, un chemin sur la gauche nous fait regagner le parking initial (ne pas prendre le chemin indiquant le Monal, mais celui situé juste au dessus, qui remonte au début.

Le topo sera complété d'ici quelques semaines.

Je viens d'ajouter le trajet Google Earth.