La Thuile de Vulmix / Dôme de Vaugelaz

Le Dôme de Vaugelaz par le vallon de l’Arbonne

Randonnée effectuée le : 22/10/13
Longueur : 17 km
Dénivelé : 1150 m (cumulé) environ
Temps de marche : 5h30 à 6h
Participants : Moot / Nrfb
Niveau : rouge (aucune difficulté particulière, si ce n’est la longueur). Peut être prolongé jusqu’au Grand Châtelet (non testé)


Le départ de notre randonnée s’est effectué depuis le hameau de la Thuile, juste au-dessus de Vulmix (à l’ouest de Bourg-Saint-Maurice. Nous aurions pu monter plus haut en voiture (la route montant jusqu’à Saint-Antoine, mais à la base nous étions sensés faire une boucle à partir de ce lieu. La boucle, nous l’avons faite, mais pas vraiment comme prévu !
C’est ainsi que nous sommes partis sous un ciel très voilé à menaçant : il faut dire que le foehn s’était levé au cours de la nuit précédente, bouchant les sommets frontaliers, mais donnant un aspect particulier à l’atmosphère. En ce qui nous a concerné, nous sommes restés éloignés de cette même frontière, et de ce fait, c’est majoritairement le soleil qui nous a accompagnés.

Dès le départ, nous passons devant la chapelle de la Thuile de Vulmix, dont le toit est en restauration (non visible ici).


Etant vers 1260 m d’altitude, nous surplombons le bassin de Bourg-Saint-Maurice. Au loin, les crêtes frontalières (du Mont Valezan, du Bec de l’Âne…) accrochent les nuages.


Quant à nous, nous cheminons sur la route, entre alpages et arbres aux couleurs de l’automne.


Le Mont Pourri se dresse en face de nous, sous un ciel menaçant.


De même que Bellecôte et l’Aliet.


Et voici les Dômes de la Sache et des Platières.


Arrivés à l’épingle cotée 1628m, nous nous trompons de route, et empruntons un chemin forestier (visiblement pour l’exploitation) très récent, non mentionné sur la dernière carte IGN. Ce chemin nous entraîne dans le vallon de l’Arbonne, et nous fait traverser la forêt du même nom, toujours aux couleurs de l’automne.


Face à nous, les pentes du Fort de la Platte que nous avons traversées la veille.


L’Arbonne traverse de nombreux affleurement de gypse, avec des figures d’érosion caractéristiques. J’aurai l’occasion de vérifier l’aspect fort meuble de la roche plus tard, lorsque nous en traverserons.


Une fois l’Arbonne franchie, nous traversons ces fameux gypses, et nous prenons une pause bien méritée avant d’entamer la seconde partie de l’ascension : il faut dire que c’est plutôt plat depuis un bon moment.


Après cette nouvelle montée, nous atteignons la cote 1950m (déjà 700m de dénivelé quand même), où cette ruine me permet de masquer Bourg-Saint Maurice.


Tiens, la forêt d’Arbonne précédemment traversée, maintenant en face. Il faut dire que nous sommes passés sur le versant opposé.


Rien à rajouter : nous sommes dans les alpages. Les sommets frontaliers au loin sont toujours foehnés, mais en ce qui nous concerne, le ciel se dégage au contraire !


Notre destination finale, là-haut, avec encore quelques traces de neige : le Dôme de Vaugelaz (2217m). Il reste encore du chemin à parcourir, surtout que nous n’y allons pas directement : il faut en effet de nouveau contourner le vallon de l’Arbonne, mais plus en amont cette fois-ci.


Nous faisons notre pause repas vers 2200m (accompagnés de nombreux moutons sur le chemin du retour en vallée visiblement). Devant nous le Roignais (à gauche) et la Pointe de la Leisette à droite.


Et en continuant à droite, le Roc de l’Enfer et les Deux Antoines.


Les sommets frontaliers, toujours dans les nuages.


Zoom sur le fort de la Platte.


Et d’étranges soucoupes volantes non loin du col que nous devons atteindre.


Nous faisons alors une grande traversée de plat, en suivant un ancien chenal abandonné. Puis une dernière montée, et nous voici enfin à une sorte de col, vers 2250m d’altitude, à la jonction entre la vallée de l’Arbonne, et celle de l’Ormente, qui descend sur Aime. A l’origine, nous voulions monter au Grand Châtelet (2529m d’altitude), que nous avons longé en aval pendant fort longtemps, mais l’heure et la fatigue passant, nous avons abandonné cette idée. N’en reste pas moins un superbe panorama du promontoire sur lequel nous nous sommes rendus.

Le vallon de l’Ormente, et la Pierra Menta qui domine le tout.


La Pierra Menta de plus près.


Le dôme de Vaugelaz (2217m), le Mont Pourri, Bellecôte.


Le panorama, avec le bassin de Séez – Bourg en dessous.


Le Mont Pourri.


Il ne nous reste plus qu’à traverser le vaste Dôme de Vaugelaz…

Archeboc et Ormelune en gros plan.


Ciel toujours menaçant. Le foehn est  toujours présent.


Par la suite, nous sommes redescendus tout droit (sur mon idée), en dehors des sentiers, dans les alpages, ce qui n’a pas toujours réjoui mon collègue de randonnée (n’est-ce pas Moot ?).

Passage devant la croix de Vaugelaz.


Passage devant la Chapelle Saint-Antoine (chut, c’est privé).


Et puis, retour à travers champs à la Thuile de Vulmix.

nrfb a écrit:Par la suite, nous sommes redescendus tout droit (sur mon idée), en dehors des sentiers, dans les alpages, ce qui n’a pas toujours réjoui mon collègue de randonnée (n’est-ce pas Moot ?).

Disons que la pente couverte d'herbes longues couchées au sol, ce n'est pas "top"  ... Il est arrivé un moment où je croyais que ça ne finirait jamais, juste avant qu'enfin ça finisse  .

sympa !!! vous auriez presque pu prendre l'apéro chez moi !!! A faire également en ski de rando, la trace de Vaugel n'existe plus depuis 2 ans (manque de financement) mais ça reste un site assez fréquenté par les connaisseurs.

Allons-y pour nos images, sans les pentes d'herbe qui tuent !

Un mélèze dans la forêt :



On trouve de tout dans cette forêt, au bord du chemin nouvellement créé et qui s'éboule en partie, il y avait des affleurements d'anthracite ! La région est connue pour avoir été productrice, mais jamais à grande échelle, vu la configuration géologique tourmentée.

Un premier Pourri avec des nuages autour. Traitement HDR pour ce contre-jour :



En montant, nous avons fini par atteindre (au bout de 700 m de dénivelé !) l'altitude du fort de la Platte, que nous avons dépassée ensuite :



Le temps n'était sans doute pas très agréable juste à la frontière. En fait, nous avons trouvé le secret du soleil italien : ils nous refilent leurs nuages, mais heureusement, nos douaniers montagnes sont là pour les bloquer  :



Il m'a fallu du temps pour faire admettre à Nico que c'était bien le Roc d'Enfer, dont nous voyons en enfilade la cime par son côté le moins haut :



Jolies strates redressées, qui s'étendent à côté, dans le massif du Roignais :



Panorama sur 360° depuis notre point culminant. Le Dôme de Vaugellaz, que nous surplombons, est à gauche, et les sommets en apparence les plus hauts sont le Roignais et le Grand Châtelet dont l'accès, quoique peu difficile, nous aurait pris trop de temps :



Devant, le Dôme de Vaugellaz, derrière, le magnifique Pourri qui à cet instant-là recevait un peu de soleil :



Admirez le mur de fœhn si généreusement offert par nos amis italiens, par dessus le col du Mont (mais il y en avait au col des Rousses, au petit Saint-Bernard, et certainement ailleurs, ils ne manquent pas d'air) :



Enfin, depuis le Dôme de Vaugellaz, alors que nous avons atteint son point culminant (heureusement qu'il y a un cairn, sinon, ce serait difficile à trouver tellement c'est plat), vue arrière sur la Grande Parei du Beaufortain (pour la distinguer des autres Grandes Parei), flanquée à droite par la Pierra Menta :