Champagny - col de la Bauche de Mio
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Re: Champagny - col de la Bauche de Mio
Date: 27 juillet 2015
Carte IGN: Champagny en Vanoise (édition spéciale pour Champagny, disponible au Laisonnay, au 1/30000)
Temps: 3h de marche, avec un bon rythme.
Distance et dénivelé: 12 km pour 550m de montée, et 1300 m de descente (une grande partie de la montée pouvant s'effectuer via la télécabine de Champagny moyennant l'achat d'un billet). Sans emprunter la télécabine, il faut rajouter 700 m de montée!
Niveau: rouge (assez long malgré une partie de l'ascension en télécabine, et beaucoup de descente)
Après plusieurs randonnées assez longues les jours précédents, j'ai décidé de faire une petite pause en ce jour ensoleillé. Mon neveu, fort jeune quand même, m'abandonnant, c'est à plusieurs que nous nous sommes décidés de prendre la télécabine de Champagny pour pouvoir profiter du panorama dominant la vallée de Bozel. Je comptais ainsi profiter de ce moyen de transport pour pouvoir faire une randonnée tranquille, c'est-à-dire sans trop d'ascension, afin de gagner le col de la Bauche de Mio que je ne connaissais pas. Ce col fait face au Sommet de Bellecôte, que j'ai finalement peu pris en photographie de ce côté. Notez qu'il existe plusieurs variantes possibles pour atteindre le col à pieds depuis Champagny (au moins deux identifiables sur la carte IGN), mais la montée est alors fort longue, et pas forcément très jolie si vous passez par le bois des Génévriers et la forêt du Miollet: en effet, vu de la télécabine, il me semble qu'on se trouve plus ou moins entre les pistes de ski qui redescendent sur Champagny, et ce n'est pas ce qu'il y a de plus agréable! Il vaut probablement mieux dans ce cas privilégier la montée par le bois des Chapelets.
Bref, je suis parti seul en direction du col de la Bauche de Mio. Le chemin est très bien fléché: on ne peut se perdre. Il parcourt des alpages bien agréables, et la montée est assez régulière. Seul bémol: le début se fait entre les pistes et remontées de Champagny, ce qui n'est pas le plus agréable. Il faut atteindre le ruisseau de la Rossa pour enfin sortir du domaine skiable et trouver une pelouse plus naturelle.
Après le franchissement du ruisseau de la Rossa, on contourne la Crête des Arriérés et on remonte le ruisseau du Remous jusqu'à sa source, proche du col de la Bauche de Mio (2502 m). La montée finale est un peu plus raide, mais se fait sans trop de peine. Il faut cependant faire attention je pense lorsqu'il fait très chaud, toute l'ascension se faisant sur l'adret.
Les deux vues suivantes montrent des sommets déjà vus sur des photos précédentes.
Du col, on a une vue dégagée sur 200° environ, la vue étant bouchée au nord par la Pointe du Tougne trop proche. Les photos suivantes vous proposent une grande partie du panorama.
Là encore la descente est très agréable puisque entièrement en alpage. Seul un panneau au sommet vous met en garde sur le fait que vous risquez de rencontrer des troupeaux de moutons gardés par des chiens de bergers (des patous notamment) et vous informe de la conduite à tenir dans ce cas. J'aurai l'occasion de suivre les conseils un peu plus bas, me retrouvant face à un féroce chien...
Au lieu-dit "la Vélière" (bâtiment que l'on voit sur plusieurs photos), je croise un troupeau dont le chien de garde vient à ma rencontre. Je l'évite soigneusement sans mouvement brusque pour ne pas l'exciter. Autant dire cependant que je n'étais guère rassuré.
Progressivement je retrouve le vallon de Champagny le haut, bien connu. Mon chemin arrive juste au-dessus du hameau de la Chiserette.
Un peu sous le lieu-dit "le Morre", deux choix s'offrent à moi: redescendre sur la Chiserette ou alors se diriger vers le Plan du Bouc. La Chiserette offre l'avantage d'éviter une difficulté majeure: le chemin du Plan du Bouc est indiqué comme dangereux (à flanc de falaise) et surtout, je dois remonter 200m de dénivelé supplémentaire! La sagesse aidant, je décide de redescendre sur la Chiserette.
Seul défaut de ce chemin, je dois longer la route entre la Chiserette et Notre Dame de la Compassion. Par contre, c'est plat. Devant Notre Dame de la Compassion, un chemin part sur la droite et permet de passer au-dessus de la route qui elle s'enfonce dans les gorges de la Pontille (avec les paravalanches associés...). Bref, pas très empruntable par les piétons. Le petit bémol, c'est qu'il faut remonter un peu.
On rejoint ensuite la route au Plan des Mains (moyennent quelques vaches et quelques bouses à éviter), on traverse puis on arrive tranquillement à l'entrée de Champagny, au Planay. A noter que le chemin passe sous le rocher d'escalade de Champagny.
N. Bouchaud - Juin 2016. Toutes les photos ont été prises le 27 juillet 2015 et aucune n'a été retouchée.
Sitographie:
- geoportail
- panoramas
Carte IGN: Champagny en Vanoise (édition spéciale pour Champagny, disponible au Laisonnay, au 1/30000)
Temps: 3h de marche, avec un bon rythme.
Distance et dénivelé: 12 km pour 550m de montée, et 1300 m de descente (une grande partie de la montée pouvant s'effectuer via la télécabine de Champagny moyennant l'achat d'un billet). Sans emprunter la télécabine, il faut rajouter 700 m de montée!
Niveau: rouge (assez long malgré une partie de l'ascension en télécabine, et beaucoup de descente)
Le parcours et le profil (fond Google Earth)
Après plusieurs randonnées assez longues les jours précédents, j'ai décidé de faire une petite pause en ce jour ensoleillé. Mon neveu, fort jeune quand même, m'abandonnant, c'est à plusieurs que nous nous sommes décidés de prendre la télécabine de Champagny pour pouvoir profiter du panorama dominant la vallée de Bozel. Je comptais ainsi profiter de ce moyen de transport pour pouvoir faire une randonnée tranquille, c'est-à-dire sans trop d'ascension, afin de gagner le col de la Bauche de Mio que je ne connaissais pas. Ce col fait face au Sommet de Bellecôte, que j'ai finalement peu pris en photographie de ce côté. Notez qu'il existe plusieurs variantes possibles pour atteindre le col à pieds depuis Champagny (au moins deux identifiables sur la carte IGN), mais la montée est alors fort longue, et pas forcément très jolie si vous passez par le bois des Génévriers et la forêt du Miollet: en effet, vu de la télécabine, il me semble qu'on se trouve plus ou moins entre les pistes de ski qui redescendent sur Champagny, et ce n'est pas ce qu'il y a de plus agréable! Il vaut probablement mieux dans ce cas privilégier la montée par le bois des Chapelets.
Bref, je suis parti seul en direction du col de la Bauche de Mio. Le chemin est très bien fléché: on ne peut se perdre. Il parcourt des alpages bien agréables, et la montée est assez régulière. Seul bémol: le début se fait entre les pistes et remontées de Champagny, ce qui n'est pas le plus agréable. Il faut atteindre le ruisseau de la Rossa pour enfin sortir du domaine skiable et trouver une pelouse plus naturelle.
Les pistes de Champagny (domaine de Paradiski), vues depuis l'arrivée de la télécabine de Champagny (un tout petit peu au-dessus): le Roc des Verdons à gauche, une piste au niveau du col de la Petite Forcle, la Grande Rochette à droite.
Toujours du même endroit, mais avec un demi-tour à 180°, on surplombe Champagny. On est juste en face de la Dent du Villard. A l'arrière plan, de gauche à droite (liste non exhaustive): Pointe Chevrière et Tête d'Aussois, Dents de la Portetta et Rocher de la Plassa, Aiguille de Chanrossa, massif de Péclet-Polset (avec le glacier), Aiguille du Fruit, Sommet de Saulire. Ce sont des sommets bien connus des Trois Vallées.
Toujours du même endroit, mais en regardant cette fois-ci vers le sud-est, et de gauche à droite: Le Grand Bec, la Pointe de Méribel, la Pointe de la Vuzelle, la Tour du Merle dans la forêt (au dessus du rocher au premier plan), le Dôme de Chasseforêt, puis le Rocher de la Plassa et les Dents de la Portetta à l'extrême droite.
Une vue prise à peine plus haut, mais on devine nettement la Grande Casse et la Pointe Mathews (on devine même les contreforts de la Grande Motte).
Le lieu-dit "la Rossa", situé juste à côté du télésiège du même nom! Le Roc du Sérac et la Roche de la Tome (que je vais contourner).
Après le franchissement du ruisseau de la Rossa, on contourne la Crête des Arriérés et on remonte le ruisseau du Remous jusqu'à sa source, proche du col de la Bauche de Mio (2502 m). La montée finale est un peu plus raide, mais se fait sans trop de peine. Il faut cependant faire attention je pense lorsqu'il fait très chaud, toute l'ascension se faisant sur l'adret.
Les deux vues suivantes montrent des sommets déjà vus sur des photos précédentes.
La photographie suivante est prise depuis les ruines du Tougne. On peut avoir un panorama dégagé depuis le Sommet de la Saulire à gauche, le Roche de la Loze, plus à droite et en arrière plan, le Pic de l'Etendard (situé à, 57 km), le Cheval Noir, le Grand Pic de la Lauzière, et enfin le très proche Mont de la Guerre (liste très loin d'être complète).
Le col se rapproche de plus en plus, et la montée est régulière et agréable. Ici, à gauche, la Crête des Arriérés. Les deux pointes visibles au fond sont la Roche de la Tome à gauche, et le Roc du Sérac à droite.
Plus que quelques dizaines de mètres pour atteindre le col de la Bauche de Mio, situé à 2502m.
Du col, on a une vue dégagée sur 200° environ, la vue étant bouchée au nord par la Pointe du Tougne trop proche. Les photos suivantes vous proposent une grande partie du panorama.
Et voila le col, avec une belle vue plein est sur le Sommet de Bellecôte (3417 m) et le glacier de la Chiaupe, dont il ne reste plus grand chose. Sinon, à droite, le Sommet de Bellecôte se prolonge par la Becqui Rouge. Le triangle en arrière plan à droite est la Pointe des Chardes; on devine ensuite (au soleil), le sommet de la Pointe de la Vallaisonnay et enfin la Roche Noire à l'extrême droite de la photographie.
Une photo que j'aime beaucoup: la Roche Noire encore, puis l'enchaînement Grande Motte - Grande Casse et Epéna - Pointe Mathews - Petite et Grande Glière - Pointe des Volnets (dans les nuages) - Grand Bec, le tout dominant majestueusement le Doron de Champagny et ses aulnaies.
Cette fois-ci direction ouest. On retrouve le Cheval Noir (un peu dans les nuages), le Grand Pic de la Lauzière (idem), la Roche de la Tome toute proche, le Roc du Becoin, le Grand Arc (très lointain), la Grande Rochette plus proche, la Dent de Corbeau de nouveau plus éloignée, la Pointe d'Arcalod distante de 45 km, et les contreforts proches du Roc du Sérac.
Au Sud-ouest les pistes de Courchevel et les sommets caractéristiques (dont le Sommet de la Saulire). A l'extrême gauche, le massif de Péclet-Polset avec ses glaciers. On retrouve aussi la Dent du Villard plus proche. A noter que l'on voit aussi la Meije et la Rateau dans le lointain, au dessus de la Dent du Villard, pourtant situés à plus de 60 km. Bref, une excellente visibilité ce jour là.
Gros plan sur Meije et Rateau (à plus de 60 km)...
Gros plan sur le Pic de l'Etendard (à 58 km).
Les nuages restent bloqués au loin.
Il est temps pour moi de redescendre dans le vallon opposé: le vallon de la Vélière.
Là encore la descente est très agréable puisque entièrement en alpage. Seul un panneau au sommet vous met en garde sur le fait que vous risquez de rencontrer des troupeaux de moutons gardés par des chiens de bergers (des patous notamment) et vous informe de la conduite à tenir dans ce cas. J'aurai l'occasion de suivre les conseils un peu plus bas, me retrouvant face à un féroce chien...
Pour le plaisir: de la Grande Motte au Grand Bec... Mais c'est tellement mieux sur l'original!.
Franchissement du ruisseau de la Vélière. De gauche à droite: Pointe des Volnets (en partie dans les nuages, Pointe du Vallonnet, le Grand Bec, Pointe de Méribel, puis en arrière-plan Pointe de l'Echelle, Dent de la Portetta, Massif de Péclet-Polset, Aiguille du Fruit, Pointe de la Vélière tout à droite, devant nous.
Au lieu-dit "la Vélière" (bâtiment que l'on voit sur plusieurs photos), je croise un troupeau dont le chien de garde vient à ma rencontre. Je l'évite soigneusement sans mouvement brusque pour ne pas l'exciter. Autant dire cependant que je n'étais guère rassuré.
Un regard en arrière, vers le col (et le chemin qui y mène) de la Bauche de Mio, encore bien visible.
L'entrée dans le vallon de la Chiserette.
La descente se poursuit: la végétation se fait moins rase et je pénètre dans les aulnes.
Un regard sur ce que je viens de descendre.
Progressivement je retrouve le vallon de Champagny le haut, bien connu. Mon chemin arrive juste au-dessus du hameau de la Chiserette.
Le vallon de Champagny le haut apparaît de plus en plus, toujours dominé par les sommets de la Grande Motte et de la Grande Casse (en partie cachée par la muraille de l'Epéna).
Champagny le haut, dans son vallon.
Un peu sous le lieu-dit "le Morre", deux choix s'offrent à moi: redescendre sur la Chiserette ou alors se diriger vers le Plan du Bouc. La Chiserette offre l'avantage d'éviter une difficulté majeure: le chemin du Plan du Bouc est indiqué comme dangereux (à flanc de falaise) et surtout, je dois remonter 200m de dénivelé supplémentaire! La sagesse aidant, je décide de redescendre sur la Chiserette.
Petite pause... et petite hésitation sur le chemin à prendre.
Le hameau de la Chiserette vu du chemin!
Champagny le haut dans son vallon glaciaire en auge.
La cascade du ruisseau de la Gurre de la Chiserette.
Seul défaut de ce chemin, je dois longer la route entre la Chiserette et Notre Dame de la Compassion. Par contre, c'est plat. Devant Notre Dame de la Compassion, un chemin part sur la droite et permet de passer au-dessus de la route qui elle s'enfonce dans les gorges de la Pontille (avec les paravalanches associés...). Bref, pas très empruntable par les piétons. Le petit bémol, c'est qu'il faut remonter un peu.
La chapelle de Notre Dame de la Compassion.
Le barrage sur le Doron à la sortie du vallon de Champagny. Juste derrière le barrage, Notre Dame de la Compassion (que l'on devine derrière le conifère), puis le hameau de la Chiserette, et encore plus en arrière Champagny le Haut.
On rejoint ensuite la route au Plan des Mains (moyennent quelques vaches et quelques bouses à éviter), on traverse puis on arrive tranquillement à l'entrée de Champagny, au Planay. A noter que le chemin passe sous le rocher d'escalade de Champagny.
Et voici enfin le retour sur Champagny!
N. Bouchaud - Juin 2016. Toutes les photos ont été prises le 27 juillet 2015 et aucune n'a été retouchée.
Sitographie:
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