Lanslevillard - la Pierre des Saints
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Tignes, Val d'Isère, La Rosière de Montvalezan, Sainte-Foy-Tarentaise :: Vos sorties (hiver et été) :: Été :: Randonnées au départ de Haute-Maurienne (Bonneval, Termignon...) et en direction du PNV
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Lanslevillard - la Pierre des Saints
Date: 26 juin 2016
Carte IGN: 3633ET (Tignes - Val d'Isère) et 3634OT (Mont Cenis)
Niveau: bleu
Dénivelé et distance: 730 m pour 12,5 km
Temps: 4 à 5 h (en prenant son temps)
Nous sommes partis de Lanslevillard en direction d'un des nombreuses pierres gravées du secteur: la Pierre des Saints. Cette dernière est située en rive gauche de l'Arc, aux alentours de 2000 m d'altitude, sous les Rochers de la Sallanche, et si l'on regarde plus en altitude, sous la Pointe de Ronce (3612 m). Pour ce faire, nous avons quitté le hameau des Champs ou nous logeons (commune de Lanslebourg) en direction de Lanslevillard, sommes passés devant la gare de départ de la télécabine du Vieux Moulin, puis avons bifurqué vers le centre de Lanslevillard.
L’église Saint-Michel de Lanslevillard est classée "Monument Historique" depuis 1991 et présente un très beau mobilier de l’Art Baroque Savoyard des XVIIème, XVIIIème et XIXème siècles, propre aux villages de Haute-Maurienne. D'après commune de Lanslevillard.
Nous quittons alors le village et la route qui rejoint celle du col du Mont Cenis pour passer devant la chapelle Saint Pierre.
Nous débutons alors réellement la montée, coincés entre le téleski de Saint Pierre et le télésiège de la Colomba. Heureusement que la prairie est très fleurie: cela permet d'oublier un peu la présence de nombreux pylônes!
Nous atteignons alors une pierre gravée aux alentours de la cote 1650m.
Une petite note sur les pierres gravées (venant du site de la commune de Lanslevillard:
Le territoire de Haute Maurienne est habité depuis la Préhistoire. Plusieurs centaines de roches gravées, vestiges de cette époque et des populations qui se sont succédé depuis, sont recensées de Bramans à Bonneval-sur-Arc. (...)
Les habitants de la vallée ont laissé de nombreuses traces de leurs activités sur les roches. On décompte plus d’un millier de roches gravées, aux motifs figuratifs ou abstraits, en Haute Maurienne. On estime que la majeure partie de ces gravures a été réalisée entre la fin de l’âge du bronze (vers 1200 ans avant Jésus-Christ) et le moyen âge. Elles sont situées à proximité des sites d’occupation humaine, ainsi que dans les alpages jusqu’à plus de 2800m d’altitude. Deux catégories de pierres ont été découvertes, les pierres à cupules et les pierres gravées.
Les premières ont été marquées à l’aide d’une lourde pierre de forme arrondie. Les rotations répétées de cette pierre sur une roche creuse et crée une petite cavité. Les secondes ont été façonnées à l’aide d’un outil ou de roche vraisemblablement frappé sur le rocher. Les symboles les plus fréquents sont des pieds (souvent orientés vers l’Est), des croix et des épées.
Les pierres les plus remarquables sont celles du lac de l’Arselle, la Pierre des Saints et la Pierre aux pieds dans le Parc National de la Vanoise.
Peu de temps après, nous obliquons vers la gauche, quittons enfin le domaine skiable, et pénétrons dans la forêt: c'est nettement plus agréable car nous perdons les pylônes, et surtout les arbres nous abritent du soleil! Nous effectuons alors deux épingles dans la forêt de Lanslevillard, tout en croisant la route du Châtel. Nous croisons alors plusieurs ruisseaux qui rafraîchissent l'ambiance.
La vue vers la vallée de la Haute Maurienne (direction Modane) se dégage de plus en plus. De même, la Dent Parrachée (3697 m) apparaît de plus en plus, bien qu'en partie cachée par les nuages (et aussi par les arbres de la forêt).
Nous franchissons alors aux alentours de 2050m, par une passerelle, le ruisseau du Châtel, puis nous remontons alors (visiblement dans un couloir avalancheux vu le manque d'arbre à cet endroit) vers notre point le plus haut, situé juste au-dessus de passage du Single. C'est, il me semble, à cet endroit découvert que la pente est la plus rude (en même temps, lorsque l'on regarde le profil, elle semble assez régulière tout le long du parcours).
Nous arrivons alors au point le plus haut de la randonnée: un peu sous les 2200 m d'altitude. La vue se dégage cette fois sur l'amont de la vallée de l'Arc (direction de Bonneval), même si quelques nuages viennent cacher les sommets.
On redescend ensuite en direction du passage du Single, marqué comme délicat sur la carte IGN.
La descente continue alors jusqu'à la pierre des Saints (située légèrement sous les 2000 m d'altitude).
Voici le texte du panneau que l'on trouve à côté de la Pierre des Saints.
"Le territoire de Lanslevillard est très riche en pierres gravées aux motifs variés: cupules, spirales, pieds,... Malgré la difficulté à les dater, on estime que la majeure partie d'entre elles aurait été réalisée entre l'âge du Bronze (1200 avant JC) avec une phase très riche à l'âge du Fer (entre 700 à 200 avant JC) et le Moyen Âge. En l'absence de sources écrites, leur signification reste un mystère: lieu de culte?
On trouve également à Lanslevillard des gravures plus récentes, notamment à partir du XVIIème siècle: dates, noms ou signes religieux gravés par les bergers durant leur séjour à l'alpage.
La Pierre des Saints ou Pierre de Chantelouve fait partie des grandes pierres à cupules de la vallée: elle en présente presque 150 réalisées à différentes époques. Les cupules sont de petites cavités circulaires, creusées dans la roches en tournant longuement un outil en pierre dure. On estime que les cupules ont été gravées à partir du Néolithique (-4000 à -2500 avant JC) jusqu'aux périodes historiques, mais on ignore leur signification: lieu de culte?
Le nom de Pierre des Saints pourrait être la marque d'une tentative de christianisation ultérieure de cette roche, au même titre que les croix latines qui s'y trouvent.
Elle est classée Monument historique depuis 1911."
L'endroit est très agréable: outre le fait que l'on trouve un banc, la vue est dégagée sur le versant d'en face (adret). Malheureusement, là encore les nuages jouent les trouble-fête!
Nous redescendons alors vers Lanslevillard. Nous arrivons alors au hameau de Chantelouve d'en haut, où l'on retrouve alors une multitude de fleurs (nous sommes très tôt en saison).
Nous croisons alors le vallon que nous avions franchi plus haut au passage du Single, dans lequel circule le ruisseau de la Sétive.
Le chemin devient alors moins agréable, puisque visiblement parcouru par des camions qui viennent chercher des gravats dans ce vallon (exploitations d'éboulis). Heureusement nous sommes dimanche!
On recroise ensuite le ruisseau du Châtel qui a bien maigri (visiblement capté en amont, une conduite EDF le croisant).
Nous quittons alors le chemin du petit bonheur qui oblique vers la droite (celui emprunté par les camions...) pour filer tout droit jusqu'à Lanslevillard (l'avantage, c'est que nous restons à l'ombre alors que le chemin du petit bonheur est au soleil).
N. Bouchaud - Juillet 2016. Toutes les photos ont été prises le 26 juin 2016 et aucune n'a été retouchée. Photographies libres de droit, à condition d'en mentionner l'auteur.
Sitographie:
- géoportail
- alpenpanoramen erzeugen
- commune de Lanslevillard
- florealpes
Carte IGN: 3633ET (Tignes - Val d'Isère) et 3634OT (Mont Cenis)
Niveau: bleu
Dénivelé et distance: 730 m pour 12,5 km
Temps: 4 à 5 h (en prenant son temps)
Le parcours (image Google Earth et tracé emprunté).
Nous sommes partis de Lanslevillard en direction d'un des nombreuses pierres gravées du secteur: la Pierre des Saints. Cette dernière est située en rive gauche de l'Arc, aux alentours de 2000 m d'altitude, sous les Rochers de la Sallanche, et si l'on regarde plus en altitude, sous la Pointe de Ronce (3612 m). Pour ce faire, nous avons quitté le hameau des Champs ou nous logeons (commune de Lanslebourg) en direction de Lanslevillard, sommes passés devant la gare de départ de la télécabine du Vieux Moulin, puis avons bifurqué vers le centre de Lanslevillard.
Le départ de Lanslevillard: la chapelle Saint Jean-Baptiste si je ne me trompe pas.
L'église de Lanslevillard, avec son cadran solaire:
L’église Saint-Michel de Lanslevillard est classée "Monument Historique" depuis 1991 et présente un très beau mobilier de l’Art Baroque Savoyard des XVIIème, XVIIIème et XIXème siècles, propre aux villages de Haute-Maurienne. D'après commune de Lanslevillard.
Nous quittons alors le village et la route qui rejoint celle du col du Mont Cenis pour passer devant la chapelle Saint Pierre.
La Chapelle Saint Pierre:
Nous débutons alors réellement la montée, coincés entre le téleski de Saint Pierre et le télésiège de la Colomba. Heureusement que la prairie est très fleurie: cela permet d'oublier un peu la présence de nombreux pylônes!
La remontée du domaine skiable de Val Cenis:
Nous atteignons alors une pierre gravée aux alentours de la cote 1650m.
La pierre gravée: située en plein milieu du domaine skiable! Ce n'était pas la meilleure lumière pour bien distinguer les gravures.
Une petite note sur les pierres gravées (venant du site de la commune de Lanslevillard:
Le territoire de Haute Maurienne est habité depuis la Préhistoire. Plusieurs centaines de roches gravées, vestiges de cette époque et des populations qui se sont succédé depuis, sont recensées de Bramans à Bonneval-sur-Arc. (...)
Les habitants de la vallée ont laissé de nombreuses traces de leurs activités sur les roches. On décompte plus d’un millier de roches gravées, aux motifs figuratifs ou abstraits, en Haute Maurienne. On estime que la majeure partie de ces gravures a été réalisée entre la fin de l’âge du bronze (vers 1200 ans avant Jésus-Christ) et le moyen âge. Elles sont situées à proximité des sites d’occupation humaine, ainsi que dans les alpages jusqu’à plus de 2800m d’altitude. Deux catégories de pierres ont été découvertes, les pierres à cupules et les pierres gravées.
Les premières ont été marquées à l’aide d’une lourde pierre de forme arrondie. Les rotations répétées de cette pierre sur une roche creuse et crée une petite cavité. Les secondes ont été façonnées à l’aide d’un outil ou de roche vraisemblablement frappé sur le rocher. Les symboles les plus fréquents sont des pieds (souvent orientés vers l’Est), des croix et des épées.
Les pierres les plus remarquables sont celles du lac de l’Arselle, la Pierre des Saints et la Pierre aux pieds dans le Parc National de la Vanoise.
Peu de temps après, nous obliquons vers la gauche, quittons enfin le domaine skiable, et pénétrons dans la forêt: c'est nettement plus agréable car nous perdons les pylônes, et surtout les arbres nous abritent du soleil! Nous effectuons alors deux épingles dans la forêt de Lanslevillard, tout en croisant la route du Châtel. Nous croisons alors plusieurs ruisseaux qui rafraîchissent l'ambiance.
Un des ruisseaux croisés:
La vue vers la vallée de la Haute Maurienne (direction Modane) se dégage de plus en plus. De même, la Dent Parrachée (3697 m) apparaît de plus en plus, bien qu'en partie cachée par les nuages (et aussi par les arbres de la forêt).
La Dent Parrachée:
Nous franchissons alors aux alentours de 2050m, par une passerelle, le ruisseau du Châtel, puis nous remontons alors (visiblement dans un couloir avalancheux vu le manque d'arbre à cet endroit) vers notre point le plus haut, situé juste au-dessus de passage du Single. C'est, il me semble, à cet endroit découvert que la pente est la plus rude (en même temps, lorsque l'on regarde le profil, elle semble assez régulière tout le long du parcours).
Le franchissement du ruisseau du Châtel:
Nous arrivons alors au point le plus haut de la randonnée: un peu sous les 2200 m d'altitude. La vue se dégage cette fois sur l'amont de la vallée de l'Arc (direction de Bonneval), même si quelques nuages viennent cacher les sommets.
Je pense que dans les nuages se trouve la Pointe du Châtelard à gauche (3479 m), et celle du Claret (3355 m) à droite (mais c'est difficile à dire).
Entre pins et mélèzes, une vue vers le nord-est a priori vers la Pointe des Arses (3187 m) à gauche (l'Ouille Noire, juste derrière, étant cachée dans les nuages), l'Ouille des Reys (3081 m), la Pointe d'Andagne (3217 m), et l'Ouille Allegra (3130 m) à gauche. On voit aussi le bassin de Bessans.
On redescend ensuite en direction du passage du Single, marqué comme délicat sur la carte IGN.
Le franchissement du passage du Single (le prononcer à la française, et non à l'anglaise bien sûr), endroit un peu délicat où il faut faire attention où l'on met les pieds (présence de mains-courantes):
La descente continue alors jusqu'à la pierre des Saints (située légèrement sous les 2000 m d'altitude).
Voici le texte du panneau que l'on trouve à côté de la Pierre des Saints.
"Le territoire de Lanslevillard est très riche en pierres gravées aux motifs variés: cupules, spirales, pieds,... Malgré la difficulté à les dater, on estime que la majeure partie d'entre elles aurait été réalisée entre l'âge du Bronze (1200 avant JC) avec une phase très riche à l'âge du Fer (entre 700 à 200 avant JC) et le Moyen Âge. En l'absence de sources écrites, leur signification reste un mystère: lieu de culte?
On trouve également à Lanslevillard des gravures plus récentes, notamment à partir du XVIIème siècle: dates, noms ou signes religieux gravés par les bergers durant leur séjour à l'alpage.
La Pierre des Saints ou Pierre de Chantelouve fait partie des grandes pierres à cupules de la vallée: elle en présente presque 150 réalisées à différentes époques. Les cupules sont de petites cavités circulaires, creusées dans la roches en tournant longuement un outil en pierre dure. On estime que les cupules ont été gravées à partir du Néolithique (-4000 à -2500 avant JC) jusqu'aux périodes historiques, mais on ignore leur signification: lieu de culte?
Le nom de Pierre des Saints pourrait être la marque d'une tentative de christianisation ultérieure de cette roche, au même titre que les croix latines qui s'y trouvent.
Elle est classée Monument historique depuis 1911."
La pierre des Saints:
L'endroit est très agréable: outre le fait que l'on trouve un banc, la vue est dégagée sur le versant d'en face (adret). Malheureusement, là encore les nuages jouent les trouble-fête!
A gauche, la Dent Parrachée (dans les nuages), les Dômes du Génépy et de l'Arpont (en partie dans les nuages), et à droite, le Grand Roc Noir (3582 m) et probablement les Pointes de la Frêche (3467 m) (tous les deux dans les nuages).
Et la suite plus à droite (direction nord-ouest), avec de gauche à droite: Pointes de la Frêche (3467 m), Pointe du Vallonbrun au centre (3413 m), Pointes du Châtelard à droite (3479 m pour la plus haute). On devine un peu mieux ces sommets sur cette vue.
Nous redescendons alors vers Lanslevillard. Nous arrivons alors au hameau de Chantelouve d'en haut, où l'on retrouve alors une multitude de fleurs (nous sommes très tôt en saison).
Voici une ancolie (Renonculacées): Aquilegia (alpina?).
Ici une clématite (Renonculacées): Clematis (alpina?).
Là un trolle (Renonculacées): Trollius europaeus). La fleur est complètement fermée, ce qui empêche les abeilles et gros insectes d’assurer la pollinisation. Celle-ci est donc réalisée par une petite espèce de mouche. D'après le site florealpes.
Nous croisons alors le vallon que nous avions franchi plus haut au passage du Single, dans lequel circule le ruisseau de la Sétive.
Le vallon de la Sétive.
Le chemin devient alors moins agréable, puisque visiblement parcouru par des camions qui viennent chercher des gravats dans ce vallon (exploitations d'éboulis). Heureusement nous sommes dimanche!
On recroise ensuite le ruisseau du Châtel qui a bien maigri (visiblement capté en amont, une conduite EDF le croisant).
Une belle série de marches sur le ruisseau du Châtel, rendant beaucoup mieux en vrai.
Nous quittons alors le chemin du petit bonheur qui oblique vers la droite (celui emprunté par les camions...) pour filer tout droit jusqu'à Lanslevillard (l'avantage, c'est que nous restons à l'ombre alors que le chemin du petit bonheur est au soleil).
Et le retour sur Lanslevillard:
N. Bouchaud - Juillet 2016. Toutes les photos ont été prises le 26 juin 2016 et aucune n'a été retouchée. Photographies libres de droit, à condition d'en mentionner l'auteur.
Sitographie:
- géoportail
- alpenpanoramen erzeugen
- commune de Lanslevillard
- florealpes
Dernière édition par nrfb le Ven 2 Sep - 15:57, édité 19 fois
Re: Lanslevillard - la Pierre des Saints
J'ignore l'origine de ces pierres à cupules (Pierre aux Saints, Pierre aux Pieds) que l'on trouve en Haute-Maurienne. Tu as une idée ?
Obsédédeski- Nombre de messages : 3502
Age : 76
Localisation : Massif de la Chartreuse ou Val d'Isère
Date d'inscription : 10/02/2008
Re: Lanslevillard - la Pierre des Saints
Je ferai un petit texte là-dessus dans le topo de la rando (j'ai pris des photos des plaques posées à côté des pierres). Sinon, sur le site de la mairie de Lanslevillard, on apprend que la majorité de ces pierres (cupules, gravées) a été marquée ou gravée entre l'âge du bronze (1200 avant JC) et le moyen-âge. On ne connaît pas l'utilité de ces pierres.
Re: Lanslevillard - la Pierre des Saints
En ce qui concerne la Pierre aux Pieds, j'avais entendu parler de l'hypothèse d'un sacrifice d'enfants (les pieds sont assez petits et ressemblent à des pieds d'enfants).
Obsédédeski- Nombre de messages : 3502
Age : 76
Localisation : Massif de la Chartreuse ou Val d'Isère
Date d'inscription : 10/02/2008
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