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ConnexionMontgenèvre - Chenaillet – Collet vert (Colletto Verde)
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Tignes, Val d'Isère, La Rosière de Montvalezan, Sainte-Foy-Tarentaise :: Vos sorties (hiver et été) :: Section Hautes-Alpes :: Eté
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Montgenèvre - Chenaillet – Collet vert (Colletto Verde)
nrfb Mer 30 Aoû - 21:46
Une excursion géologique exceptionnelle!
Date: 9 août 2023
Niveau: bon marcheur
Dénivelé et distance: 1150 m environ pour 14,5 km (attention, le dénivelé et la distance comprend le trajet en remontée mécanique)
Temps: journée
Le parcours et le profil de dénivelé (image Google Earth, tracé emprunté, profil de l’ascension et principaux points de repère).
Le trajet via la carte IGN au 1/25 000
Le trajet via la carte IGN au 1/25 000
nrfb- Admin
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Age : 48
Localisation : Fresnes (94)
Date d'inscription : 21/06/2006 -
Re: Montgenèvre - Chenaillet – Collet vert (Colletto Verde)
nrfb Mar 5 Sep - 21:36
Il s’agit d’un terrain que je connais bien puisque c’est une curiosité géologique que j’ai pu arpenter de nombreuses fois avec mes élèves de lycée. Mais c’est seulement la deuxième fois que je peux faire la boucle complète via le Collet Vert (c’est l’avantage de ne pas emmener 70 personnes). Ma première, c’était déjà en 2000...
Pour limiter le dénivelé, nous avons fait le choix de faire une partie de la montée en remontées mécaniques depuis Montgenèvre: pour 12,50 euros, nous avons en effet accès au télémix des Chalmettes, puis au télésiège des Gondrans. Cela nous déporte certes quelque peu de nos objectifs (puisque l’arrivée de la seconde remontée se fait au Sommet des Anges), mais cela nous permet de gravir facilement environ 650 m de dénivelé (j’avoue que seul j’aurais tout fait à pied).
Nous nous garons donc à proximité du télémix (parking gratuit et vide tôt le matin, mais par contre bien plein en cours de journée), prenons notre forfait, puis empruntons un des sièges (c’est toujours mieux que les cabines) des Chalmettes. Arrivé en haut de la remontée, il faut marcher un peu pour atteindre le télésiège des Gondrans un peu plus bas (on descend sur une piste verte de ski alpin, donc ce n’est pas très difficile). Le second télésiège nous amène au Sommet des Anges avec l’ancien fort du Gondran juste en dessous: nous ne sommes pas loin de la frontière italienne, et il y a beaucoup d’aménagements liés à la guerre. On peut aussi apercevoir les aménagements militaires en haut du Janus.
Pour atteindre la cabane des douaniers située 150 m plus bas, il faut descendre via la crête. Le chemin est facile (je m’en juste un peu d’avoir raté le rocher de la perdrix avec les anciennes roches sédimentaires océaniques “radiolarites” qui constituent un bel affleurement).
Au niveau de la cabane des douaniers, la véritable ascension du Chenaillet débute avec environ 350 mètres de dénivelé dans un environnement géologique insolite: passage tout d’abord dans le reste de roches du manteau (péridotites, plus exactement des serpentinites), puis passage dans une zone de gabbros, et enfin de basaltes en coussins. Nous effectuons en fait une coupe de lithosphère océanique, telle qu’on pourrait la trouver dans l’Atlantique avec plusieurs milliers de mètres d’eau au-dessus de nous: c’est le reste de l’océan liguro-pémontais qui a précédé la chaîne des Alpes (une sorte de diverticule de l’Océan Téthys qui a actuellement disparu). L’ensemble des roches serpentinites + gabbros + coussins de basaltes s’appelle une ophiolite et est daté d’environ 160 millions d’années.
L’ascension vers le sommet du Chenaillet est relativement régulière, et ne pose pas de problème particulier (privilégier le chemin qui passe par la crête plutôt que l’autre qui serpente en dessous). Au sommet, il y a une jolie vue à 360°.
Ensuite, il faut prendre le chemin en direction du Collet Vert. On le trouve facilement, mais la descente nécessite de la concentration au début car le chemin est moins évident que celui de l’autre face. Une main courante est d’ailleurs posée à un passage un peu plus délicat. Une fois la descente effectuée, on parcourt la crête, on contourne le Grand Charvia, puis on se dirige vers le Collet Vert. Nous passons dans la zone de travaux de la future télécabine du Rocher de l’Aigle (c’est un inconvénient, mais l’avantage est que la ligne n’est pas posée, donc on évite les pylônes et les câbles gênants pour les photographies). On atteint alors le col qui permet de basculer vers l’Italie (j’ai donc pu poser un pied en Italie).
On redescend alors dans le vallon de la Doire, en passant sous la magnifique falaise de basaltes en coussins du Collet Vert (attention, le chemin est très glissant à cet endroit, et il faut rester concentré lors du passage des fins éboulis). Nous passons ensuite à proximité des sources de la Doire, puis nous obliquons en direction du lac de Chaussé (le chemin remonte légèrement pour franchir un seuil, avant de redescendre). Au lac, on se retrouve sur le domaine skiable de Montgenèvre: on passe alors par le chemin 4 x 4. Au niveau de la future gare de départ de la télécabine du Rocher de l’Aigle, on remonte en direction du télémix des Chalmettes (d’ailleurs, la descente est gratuite pour ceux qui voudraient en profiter). Malheureusement, pour la descente c’est cabine obligatoire (donc un vrai sauna).
Sitographie:
- Générateur de panoramas
- Géoportail
- Geol-alp
- Des informations géologiques sur le massif du Chenaillet
- Des informations géologiques sur le massif du Chenaillet
- Des informations géologiques sur le massif du Chenaillet
- Des informations sur le fort du Janus
Logiciel:
- Google Earth
N. Bouchaud septembre 2023
Pour limiter le dénivelé, nous avons fait le choix de faire une partie de la montée en remontées mécaniques depuis Montgenèvre: pour 12,50 euros, nous avons en effet accès au télémix des Chalmettes, puis au télésiège des Gondrans. Cela nous déporte certes quelque peu de nos objectifs (puisque l’arrivée de la seconde remontée se fait au Sommet des Anges), mais cela nous permet de gravir facilement environ 650 m de dénivelé (j’avoue que seul j’aurais tout fait à pied).
Nous nous garons donc à proximité du télémix (parking gratuit et vide tôt le matin, mais par contre bien plein en cours de journée), prenons notre forfait, puis empruntons un des sièges (c’est toujours mieux que les cabines) des Chalmettes. Arrivé en haut de la remontée, il faut marcher un peu pour atteindre le télésiège des Gondrans un peu plus bas (on descend sur une piste verte de ski alpin, donc ce n’est pas très difficile). Le second télésiège nous amène au Sommet des Anges avec l’ancien fort du Gondran juste en dessous: nous ne sommes pas loin de la frontière italienne, et il y a beaucoup d’aménagements liés à la guerre. On peut aussi apercevoir les aménagements militaires en haut du Janus.
Première partie de l’ascension via le télémix des Chalmettes qui nous fait passer de la station à l’altitude 2200 m.
De l’arrivée du télémix, vers le nord-est: le Mont Chaberton (3131 m) à gauche, le Sommet de la Loubatière (2545 m) à droite. Au fond on distingue la Pointe de Charbonnel (3752 m) en Maurienne, l’Ouille Mouta (3565 m), dans le même secteur, les Pointes du Grand Fond (3528 m), la Pointe du Ribon (3527 m), Rochemelon ou Rocciamelone (3538 m) dont le sommet est triangulaire et la Punta Sule (3384 m) notamment.
Petite descente via la piste de ski. En face, le Sommet des Anges (2459 m), notre prochaine destination.
Note mode de locomotion suivant: le télésiège des Gondrans. Il nous fera passer de l’altitude 2100 à l’altitude 2450 m.
Une vue au sommet du télésiège vers l’ouest. On voit les nombreux vestiges militaires liés au fort du Gondran. Ce fût une zone de combats entre français et italiens durant la guerre. Sinon la vue globale porte vers l’ouest, avec de gauche à droite: les Pointes de Rougnoux (3179 m) à 30 km, la Pointe de l’Aiglière (3307 m), le Pic de Bonvoisin (3481 m), les Bans (3669 m), la Pointe du Sélé (3556 m), l’Ailefroide (3954 m), le Mont Pelvoux (3943 m), le Pic Coolidge (3775 m), la Barre des Ecrins (4102 m), le Pic de Clouzis (3465 m), la Montagne des Agneaux (3664 m), le Pic Gaspard (3881 m), la Meije (3891 m), le Pic Ouest de Combeynot (3155 m), le Pic de l’Etendard (3464 m), tout à droite et à une cinquantaine de kilomètres. Il y a bien entendu bien d’autres sommets que je n’ai pas mentionnés! Le promontoire devant nous (et derrière les ruines militaires) abrite l’ancien fort de l’Infernet.
Suite du paysage, vers le nord-ouest. Outre le le Pic de l’Etendard, l’Aiguille du Goléon (3427 m), le Grand Aréa (2869 m) plus proche, la Petite Peyrolle (2618 m) et la Grande Peyrolle (2645 m), la Pointe des Cerces (3097 m) un peu visible, Roche Gauthier (2749 m), la Colette (2597 m), le Pic du Lac Blanc (2980 m), le Mont Thabor (3178 m), le Cheval Blanc (3020 m), et tout à droite, le Sommet de Château Jouan (2565 m) avec le fort du Janus (le Janus est un des rares ouvrages du secteur à connaître l’épreuve du feu en juin 1940. Il est pris pour cible par les 149 m/m du fort italien du Chaberton tout proche, qui le domine de près de 600 m. Une cloche GFM porte encore la marque du ricochet d’un obus italien. D’autres informations complètes sur ce fort ici: https://montgenevre.com/prestataire/fort-du-janus-795489 ).
On continue le panorama, cette fois-ci vers le nord-est. Mont Chaberton, Pointe Ferrand (3365 m) au lointain, puis les autres sommets déjà mentionnés jusqu’à Rochemelon, Sommet de la Loubatière, le Chenaillet (2650 m), qui constitue notre objectif suivant, et les trois triangles de droite qui sont respectivement la Punta Rognosa (3280 m), le Rocce del Ruit (3134 m) et le Monte Platasse (3159 m).
Achevons notre panorama vers le sud-est. Devant nous le Lasseron (2702 m), derrière la Cime de la Charvie (2881 m), le Pic de Rochebrune (3320 m), la Crête des Oules (2914 m), au loin les Pics de la Font Sancte (3385 m) qui est le point culminant du Parc Naturel Régional du Queyras, le Pic des Heuvières (3271 m), la Crête des Veyres (3057 m), plus proche de nouveau le Clot de la Cime (2729 m) et à droite le Grand Peygu (2796 m) puis le Pic de Beaudouis (2843 m). En bas, la vallée et la route qui conduit au col d’Izoard (qui est d’ailleurs visible puisque situé à gauche du Clot de la Cime.
De l’arrivée du télémix, vers le nord-est: le Mont Chaberton (3131 m) à gauche, le Sommet de la Loubatière (2545 m) à droite. Au fond on distingue la Pointe de Charbonnel (3752 m) en Maurienne, l’Ouille Mouta (3565 m), dans le même secteur, les Pointes du Grand Fond (3528 m), la Pointe du Ribon (3527 m), Rochemelon ou Rocciamelone (3538 m) dont le sommet est triangulaire et la Punta Sule (3384 m) notamment.
Petite descente via la piste de ski. En face, le Sommet des Anges (2459 m), notre prochaine destination.
Note mode de locomotion suivant: le télésiège des Gondrans. Il nous fera passer de l’altitude 2100 à l’altitude 2450 m.
Une vue au sommet du télésiège vers l’ouest. On voit les nombreux vestiges militaires liés au fort du Gondran. Ce fût une zone de combats entre français et italiens durant la guerre. Sinon la vue globale porte vers l’ouest, avec de gauche à droite: les Pointes de Rougnoux (3179 m) à 30 km, la Pointe de l’Aiglière (3307 m), le Pic de Bonvoisin (3481 m), les Bans (3669 m), la Pointe du Sélé (3556 m), l’Ailefroide (3954 m), le Mont Pelvoux (3943 m), le Pic Coolidge (3775 m), la Barre des Ecrins (4102 m), le Pic de Clouzis (3465 m), la Montagne des Agneaux (3664 m), le Pic Gaspard (3881 m), la Meije (3891 m), le Pic Ouest de Combeynot (3155 m), le Pic de l’Etendard (3464 m), tout à droite et à une cinquantaine de kilomètres. Il y a bien entendu bien d’autres sommets que je n’ai pas mentionnés! Le promontoire devant nous (et derrière les ruines militaires) abrite l’ancien fort de l’Infernet.
Suite du paysage, vers le nord-ouest. Outre le le Pic de l’Etendard, l’Aiguille du Goléon (3427 m), le Grand Aréa (2869 m) plus proche, la Petite Peyrolle (2618 m) et la Grande Peyrolle (2645 m), la Pointe des Cerces (3097 m) un peu visible, Roche Gauthier (2749 m), la Colette (2597 m), le Pic du Lac Blanc (2980 m), le Mont Thabor (3178 m), le Cheval Blanc (3020 m), et tout à droite, le Sommet de Château Jouan (2565 m) avec le fort du Janus (le Janus est un des rares ouvrages du secteur à connaître l’épreuve du feu en juin 1940. Il est pris pour cible par les 149 m/m du fort italien du Chaberton tout proche, qui le domine de près de 600 m. Une cloche GFM porte encore la marque du ricochet d’un obus italien. D’autres informations complètes sur ce fort ici: https://montgenevre.com/prestataire/fort-du-janus-795489 ).
On continue le panorama, cette fois-ci vers le nord-est. Mont Chaberton, Pointe Ferrand (3365 m) au lointain, puis les autres sommets déjà mentionnés jusqu’à Rochemelon, Sommet de la Loubatière, le Chenaillet (2650 m), qui constitue notre objectif suivant, et les trois triangles de droite qui sont respectivement la Punta Rognosa (3280 m), le Rocce del Ruit (3134 m) et le Monte Platasse (3159 m).
Achevons notre panorama vers le sud-est. Devant nous le Lasseron (2702 m), derrière la Cime de la Charvie (2881 m), le Pic de Rochebrune (3320 m), la Crête des Oules (2914 m), au loin les Pics de la Font Sancte (3385 m) qui est le point culminant du Parc Naturel Régional du Queyras, le Pic des Heuvières (3271 m), la Crête des Veyres (3057 m), plus proche de nouveau le Clot de la Cime (2729 m) et à droite le Grand Peygu (2796 m) puis le Pic de Beaudouis (2843 m). En bas, la vallée et la route qui conduit au col d’Izoard (qui est d’ailleurs visible puisque situé à gauche du Clot de la Cime.
Pour atteindre la cabane des douaniers située 150 m plus bas, il faut descendre via la crête. Le chemin est facile (je m’en juste un peu d’avoir raté le rocher de la perdrix avec les anciennes roches sédimentaires océaniques “radiolarites” qui constituent un bel affleurement).
Nous parcourons la crête. Au premier plan, le lac des Sarrailles, en bas la vallée de la Cerveyrette. Les sommets visibles, toujours de gauche à droite (globalement vers l’est): Monte Furgon (2816 m), Monte Gran Roc (3050 m), Roc del Boucher (3285 m), Punta Ciatagnera (3294 m), Punta Clapiera (3266 m), Cima del Pelvo (3266 m), Bric Froid (3302 m), Cime de Chabrières (3246 m), Pic du Malrif (2906 m), Pic Lombard (2975 m) et Petit Rochebrune (3078 m).
Au niveau de la cabane des douaniers, la véritable ascension du Chenaillet débute avec environ 350 mètres de dénivelé dans un environnement géologique insolite: passage tout d’abord dans le reste de roches du manteau (péridotites, plus exactement des serpentinites), puis passage dans une zone de gabbros, et enfin de basaltes en coussins. Nous effectuons en fait une coupe de lithosphère océanique, telle qu’on pourrait la trouver dans l’Atlantique avec plusieurs milliers de mètres d’eau au-dessus de nous: c’est le reste de l’océan liguro-pémontais qui a précédé la chaîne des Alpes (une sorte de diverticule de l’Océan Téthys qui a actuellement disparu). L’ensemble des roches serpentinites + gabbros + coussins de basaltes s’appelle une ophiolite et est daté d’environ 160 millions d’années.
L’ascension vers le sommet du Chenaillet est relativement régulière, et ne pose pas de problème particulier (privilégier le chemin qui passe par la crête plutôt que l’autre qui serpente en dessous). Au sommet, il y a une jolie vue à 360°.
Début de l’ascension du Chenaillet par le chemin sur la crête. Notre objectif est là-haut!
Ici se trouve la limite théorique entre le manteau terrestre et la base de la croûte océanique (alias le Moho). Ce panneau exagère en fait la réalité, puisqu’il n’est pas possible d’établir cette limite au Chenaillet.
Des gabbros (roches de la croûte océanique) traversés par quelques filons de basaltes.
La poursuite de l’ascension au sein des gabbros.
Et on arrive dans les basaltes en coussins.
Au premier plan, des basaltes en coussin. Derrière, une retenue collinaire et Montgenèvre. On retrouve le Rocher du Raisin (2646 m), le Mont Thabor, le Cheval Blanc, la Pointe Balthazar (3153 m), la Tête des Fournéous (2682 m) plus proche, le Pic du Lauzin (2773 m), les Rochers de Marapa (2911 m) et la Pointe des Trois Scies (3032 m).
Quelques coussins de basaltes sur le chemin. En arrière, le vallon de la Cerveyrette.
Le sommet du Chenaillet se rapproche.
Des coussins partout...
Le Sommet des Anges, le Janus. Toujours ce magnifique paysage derrière; Ailefroide, Pelvoux, Barre des Ecrins, Montagne des Agneaux, Meije, Pic de l’Etendard, Aiguilles d’Arves.
Quelques basaltes en coussins en coupe naturelle!
Une dizaine de minutes avant le sommet.
Un panorama à 360° du sommet. Les sommets ont déjà été nommés, je ne vais donc pas les détailler sur ces images.
Quelques vues depuis le sommet.
Ici se trouve la limite théorique entre le manteau terrestre et la base de la croûte océanique (alias le Moho). Ce panneau exagère en fait la réalité, puisqu’il n’est pas possible d’établir cette limite au Chenaillet.
Des gabbros (roches de la croûte océanique) traversés par quelques filons de basaltes.
La poursuite de l’ascension au sein des gabbros.
Et on arrive dans les basaltes en coussins.
Au premier plan, des basaltes en coussin. Derrière, une retenue collinaire et Montgenèvre. On retrouve le Rocher du Raisin (2646 m), le Mont Thabor, le Cheval Blanc, la Pointe Balthazar (3153 m), la Tête des Fournéous (2682 m) plus proche, le Pic du Lauzin (2773 m), les Rochers de Marapa (2911 m) et la Pointe des Trois Scies (3032 m).
Quelques coussins de basaltes sur le chemin. En arrière, le vallon de la Cerveyrette.
Le sommet du Chenaillet se rapproche.
Des coussins partout...
Le Sommet des Anges, le Janus. Toujours ce magnifique paysage derrière; Ailefroide, Pelvoux, Barre des Ecrins, Montagne des Agneaux, Meije, Pic de l’Etendard, Aiguilles d’Arves.
Quelques basaltes en coussins en coupe naturelle!
Une dizaine de minutes avant le sommet.
Un panorama à 360° du sommet. Les sommets ont déjà été nommés, je ne vais donc pas les détailler sur ces images.
Quelques vues depuis le sommet.
Ensuite, il faut prendre le chemin en direction du Collet Vert. On le trouve facilement, mais la descente nécessite de la concentration au début car le chemin est moins évident que celui de l’autre face. Une main courante est d’ailleurs posée à un passage un peu plus délicat. Une fois la descente effectuée, on parcourt la crête, on contourne le Grand Charvia, puis on se dirige vers le Collet Vert. Nous passons dans la zone de travaux de la future télécabine du Rocher de l’Aigle (c’est un inconvénient, mais l’avantage est que la ligne n’est pas posée, donc on évite les pylônes et les câbles gênants pour les photographies). On atteint alors le col qui permet de basculer vers l’Italie (j’ai donc pu poser un pied en Italie).
Notre prochain objectif: le Collet Vert, c’est-à-dire la falaise sombre située juste en face (à gauche du chantier de la télécabine). Pour cela, il va falloir descendre du Chenaillet et parcourir la crête. Devant nous, au premier plan le Sommet de la Loubatière à gauche, et le Grand Charvia (2648 m) à droite. Sinon, on retrouve les premières pentes du Mont Chaberton, la Rognosa d’Etache (3373 m), la Pointe (Punta) Sommeiller (3332 m), la Pointe Ferrand, la Pointe de Charbonnel, Rochemelon, le Monte Freteve (2701 m), le Monte Pelvo, le Monte Albergian (3041 m), le Bric di Mezzogiorno (2986 m) à droite du Grand Charvia.
On voit bien notre chemin (même si on ne monte pas au Grand Charvia). A droite de ce dernier, le Monte Gran Roc (3050 m), le Roc del Boucher (3285 m), la Punta Ciatagnera (3294 m), la Punta Clapiera (3266 m), la Cima del Pelvo (3256 m), la Punta Marin (3254 m) puis le Bric Froid (3305 m) à la frontière avec le Queyras.
Un regard en arrière vers le Chenaillet, avec encore des ruines militaires.
Toujours le Chenaillet d’un peu plus loin.
On emprunte la piste de ski, et l’on s’approche de la falaise de basaltes en coussins du Collet Vert.
Juste à la frontière franco-italienne. Ici une vue du côté italien, avec de gauche à droite: Pointe du Ribon, Rochemelon, Punta Sulè, Monte Palon (2965 m), Monte Fraiteve (2701 m) devant, Monte Pelvo, Monte Albergian (3041 m), Bric Rosso (3030 m), Bric di Mezzogiorno, Punta Rognosa, Rocce del Rouit (3134 m), Monte Platasse (3149 m) et le Roc del Boucher qui est coupé.
Les basaltes en coussin du Collet Vert sont au bord des pistes!
Les mêmes avec Montgenèvre en toile de fond. A noter qu’un incendie s’est déclaré ce jour-là (et qui a mobilisé plusieurs camions de pompiers).
On voit bien notre chemin (même si on ne monte pas au Grand Charvia). A droite de ce dernier, le Monte Gran Roc (3050 m), le Roc del Boucher (3285 m), la Punta Ciatagnera (3294 m), la Punta Clapiera (3266 m), la Cima del Pelvo (3256 m), la Punta Marin (3254 m) puis le Bric Froid (3305 m) à la frontière avec le Queyras.
Un regard en arrière vers le Chenaillet, avec encore des ruines militaires.
Toujours le Chenaillet d’un peu plus loin.
On emprunte la piste de ski, et l’on s’approche de la falaise de basaltes en coussins du Collet Vert.
Juste à la frontière franco-italienne. Ici une vue du côté italien, avec de gauche à droite: Pointe du Ribon, Rochemelon, Punta Sulè, Monte Palon (2965 m), Monte Fraiteve (2701 m) devant, Monte Pelvo, Monte Albergian (3041 m), Bric Rosso (3030 m), Bric di Mezzogiorno, Punta Rognosa, Rocce del Rouit (3134 m), Monte Platasse (3149 m) et le Roc del Boucher qui est coupé.
Les basaltes en coussin du Collet Vert sont au bord des pistes!
Les mêmes avec Montgenèvre en toile de fond. A noter qu’un incendie s’est déclaré ce jour-là (et qui a mobilisé plusieurs camions de pompiers).
On redescend alors dans le vallon de la Doire, en passant sous la magnifique falaise de basaltes en coussins du Collet Vert (attention, le chemin est très glissant à cet endroit, et il faut rester concentré lors du passage des fins éboulis). Nous passons ensuite à proximité des sources de la Doire, puis nous obliquons en direction du lac de Chaussé (le chemin remonte légèrement pour franchir un seuil, avant de redescendre). Au lac, on se retrouve sur le domaine skiable de Montgenèvre: on passe alors par le chemin 4 x 4. Au niveau de la future gare de départ de la télécabine du Rocher de l’Aigle, on remonte en direction du télémix des Chalmettes (d’ailleurs, la descente est gratuite pour ceux qui voudraient en profiter). Malheureusement, pour la descente c’est cabine obligatoire (donc un vrai sauna).
Le chemin de descente passe au pied de la falaise (d’une trentaine de mètres de hauteur).
Nous sommes aux sources de la Doire, affluent du Pô.
La descente se poursuit. Ici c’est plat (et cela monte même un peu), car nous quittons le vallon de la Doire pour rejoindre le lac de Chaussé.
La descente depuis le Collet Vert.
Nous rejoignons les pistes de Montgenèvre au lac de Chaussé.
Deux regards en arrière.
Nous sommes aux sources de la Doire, affluent du Pô.
La descente se poursuit. Ici c’est plat (et cela monte même un peu), car nous quittons le vallon de la Doire pour rejoindre le lac de Chaussé.
La descente depuis le Collet Vert.
Nous rejoignons les pistes de Montgenèvre au lac de Chaussé.
Deux regards en arrière.
Sitographie:
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N. Bouchaud septembre 2023
nrfb- Admin
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Date d'inscription : 21/06/2006 -
Re: Montgenèvre - Chenaillet – Collet vert (Colletto Verde)
SVE Mar 5 Sep - 23:24
C'est dans ce coin ? Jolie ballade
SVE- Nombre de messages : 1304
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Localisation : Val d'Isère , Vinon sur Verdon et Région Lyonnaise
Date d'inscription : 14/03/2012 -
Re: Montgenèvre - Chenaillet – Collet vert (Colletto Verde)
nrfb Mer 6 Sep - 8:23
Oui, c'est bien dans le secteur. La première photo, c'est Clavière en Italie. La deuxième, tu as Montgenèvre en arrière-plan. C'est un très joli endroit.
nrfb- Admin
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Re: Montgenèvre - Chenaillet – Collet vert (Colletto Verde)
SVE Mer 6 Sep - 8:30
Photo prise depuis contreforts du Chaberton vers 3000m
SVE- Nombre de messages : 1304
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Localisation : Val d'Isère , Vinon sur Verdon et Région Lyonnaise
Date d'inscription : 14/03/2012 -
Re: Montgenèvre - Chenaillet – Collet vert (Colletto Verde)
Marmotta Jeu 7 Sep - 21:39
Merci pour ce beau et très complet reportage qui me permet de découvrir d'été un secteur connu en hiver. Vous pouvez retrouver ici un reprtage de ma semaine à Montgenèvre en mars 2018.
Marmotta- Nombre de messages : 3872
Age : 64
Localisation : Italie (Piacenza)
Date d'inscription : 18/09/2008 -
Re: Montgenèvre - Chenaillet – Collet vert (Colletto Verde)
nrfb Dim 10 Sep - 15:34
Merci pour ton reportage hivernal. J’espère bien skier un jour sur Montgenèvre cet hiver. Quant au lent télésiège du Rocher de l’Aigle, il va être remplacé par une télécabine cet hiver. Et visiblement, un télésiège venant d’Italie est prévu par la suite, ce qui devrait améliorer le retour vers la France.
nrfb- Admin
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Tignes, Val d'Isère, La Rosière de Montvalezan, Sainte-Foy-Tarentaise :: Vos sorties (hiver et été) :: Section Hautes-Alpes :: Eté
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