[Sainte-Foy] Articles sur Sainte-Foy
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[Sainte-Foy] Articles sur Sainte-Foy
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http://www.actumontagne.com/poussee-juvenile-pour-sainte-foy-article_0319.html
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Dernière édition par nrfb le Mer 25 Jan - 18:48, édité 2 fois
Re: [Sainte-Foy] Articles sur Sainte-Foy
Vu dans le Monde :
Choisir une station "écolo"
LE MONDE | 23.11.06 | 15h34 • Mis à jour le 23.11.06 | 15h34
Chauffage solaire, tri sélectif, stations sans voitures, les thèmes marketing de Savoie Mont Blanc Tourisme, la nouvelle structure commune à la Savoie et à la Haute-Savoie pour vendre la destination neige, s'inscrivent cette année sur le registre du développement durable.
La montagne est propre, esthétique et responsable, c'est en tout cas ainsi qu'elle doit apparaître à une clientèle majoritairement urbaine (l'Ile-de-France représente 36 % pour la Savoie et la Haute-Savoie) de plus en plus attentive aux efforts de protection de l'environnement. Cette stratégie est aussi un signal à l'intention des acteurs du tourisme de la nécessité de construire un vrai projet économique, de sortir d'une logique mercantile fondée sur l'immobilier (20 000 lits nouveaux par an dans les Alpes du Nord) alors que le marché stagne depuis une dizaine d'années. La perspective de créer de futures friches touristiques et de dévaloriser le patrimoine paysager est désormais une préoccupation majeure des élus et professionnels. Il y a pourtant loin de la coupe aux lèvres : pour l'instant, seules deux communes, les Angles dans les Pyrénées-Orientales et Les Gets dans la Haute-Savoie, ont fait le choix de limiter les programmes immobiliers.
Du coup, tout fait nombre pour convaincre que le mouvement est lancé : depuis le "corner environnement durable" de l'office de tourisme d'Avoriaz, qui invite à calculer son "empreinte écologique", jusqu'à l'habillage en bois des bâtiments de Sainte-Foy-Tarentaise, en passant par les championnats du monde de ski alpin de 2009 à Val-d'Isère, qui placent, dit-on, "l'environnement au coeur de l'organisation".
Le Guide Vert des stations de montagne édité par l'association Mountain Riders pour l'hiver 2006-2007 rend plus lisibles les initiatives locales. Connue pour ses opérations de nettoyage des pistes de ski depuis six ans, l'association, basée à Lyon, qui compte 300 adhérents de 18 à 30 ans, a franchi le pas cette année en adressant un questionnaire à 80 grandes stations des Alpes et des Pyrénées sur leurs actions en matière d'eau, transports, énergie, déchets et sensibilisation du public. Quarante-cinq ont répondu, qui donnent lieu à ce guide.
Selon les données fournies par les remontées mécaniques, offices de tourisme, mairies, le guide attribue des logos spécifiques. Ainsi Les Arcs sont-ils pourvus d'un logo "transport" pour la facilité d'accès par le funiculaire, d'un logo "déchet" pour l'organisation du tri sélectif et d'un logo "sensibilisation à l'environnement" pour l'organisation d'événements. Lancé à la mi-décembre à Avoriaz, le guide, mis en ligne sur les principaux sites commerciaux de tourisme hivernal (ski-France, ski info, ski pass), recense les démarches Iso 9001 (qualité), Iso 14001 (environnement) et QSE (qualité, sécurité, environnement) engagées par les exploitants de remontées mécaniques.
Si la plupart des sociétés de remontées mécaniques sont certifiées Iso 9001, rares sont celles qui ont obtenu à ce jour la certification Iso 14001 (Les Ménuires (Savoie), et Barèges (Hautes-Pyrénées)) : la démarche Iso 9001 se concentre sur la bonne gestion de l'entreprise tandis qu'Iso 14001 va plus loin avec la mise en place de tri sélectif, l'utilisation de produits biodégradables (huiles de vidange) et une recherche d'économie d'énergie. Une seule station, Montgenèvre (Haute-Alpes), détient la certification QSE pour ses remontées mécaniques. Au final, les remontées mécaniques se positionnent comme des acteurs de la protection de l'environnement. Un atout important alors qu'elles sont au coeur du débat sur l'utilisation de la ressource en eau et l'extension des domaines enneigés artificiellement.
Autrans, dans le massif du Vercors, met en service, cette année, une réserve de 15 000 m3 alimentée par le réseau d'eau potable. Ailleurs le Grand Bornand (300 000 m3), Méribel-Motarret, La Plagne ou encore L'Alpe-d'Huez comptent désormais deux retenues, les Ménuires en construiront une troisième en 2008. A chaque fois, ces lacs artificiels sont plus grands, plus profonds, et n'ont pas vocation à devenir, l'été, des lacs d'agrément.
En réponse aux attaques de Mountain Wilderness, qui fait de la neige de culture son cheval de bataille, le Syndicat national des téléphériques de France tente le dialogue. L'association exige qu'une procédure réglementaire spécifique prenne en compte l'ensemble des équipements et leurs impacts sur le milieu naturel. Les professionnels de la neige de culture rappellent que leur consommation d'eau atteint 15 millions de m3 pour 188 stations dont 55 % proviennent des réserves d'altitude et des ouvrages hygroélectriques, 30 % des cours d'eau et 15 % des trop-pleins des réseaux d'eau potable. Et ils mettent ces chiffres en regard des 25 millions de m3 qui servent au remplissage des piscines privées et les 108 millions de kWh utilisés pour produire de la neige, soit 0,023 % de la consommation nationale d'électricité.
En dernier ressort, le touriste a son mot à dire, qui peut privilégier les stations économes en neige de culture et engagées dans une démarche durable.
Choisir une station "écolo"
LE MONDE | 23.11.06 | 15h34 • Mis à jour le 23.11.06 | 15h34
Chauffage solaire, tri sélectif, stations sans voitures, les thèmes marketing de Savoie Mont Blanc Tourisme, la nouvelle structure commune à la Savoie et à la Haute-Savoie pour vendre la destination neige, s'inscrivent cette année sur le registre du développement durable.
La montagne est propre, esthétique et responsable, c'est en tout cas ainsi qu'elle doit apparaître à une clientèle majoritairement urbaine (l'Ile-de-France représente 36 % pour la Savoie et la Haute-Savoie) de plus en plus attentive aux efforts de protection de l'environnement. Cette stratégie est aussi un signal à l'intention des acteurs du tourisme de la nécessité de construire un vrai projet économique, de sortir d'une logique mercantile fondée sur l'immobilier (20 000 lits nouveaux par an dans les Alpes du Nord) alors que le marché stagne depuis une dizaine d'années. La perspective de créer de futures friches touristiques et de dévaloriser le patrimoine paysager est désormais une préoccupation majeure des élus et professionnels. Il y a pourtant loin de la coupe aux lèvres : pour l'instant, seules deux communes, les Angles dans les Pyrénées-Orientales et Les Gets dans la Haute-Savoie, ont fait le choix de limiter les programmes immobiliers.
Du coup, tout fait nombre pour convaincre que le mouvement est lancé : depuis le "corner environnement durable" de l'office de tourisme d'Avoriaz, qui invite à calculer son "empreinte écologique", jusqu'à l'habillage en bois des bâtiments de Sainte-Foy-Tarentaise, en passant par les championnats du monde de ski alpin de 2009 à Val-d'Isère, qui placent, dit-on, "l'environnement au coeur de l'organisation".
Le Guide Vert des stations de montagne édité par l'association Mountain Riders pour l'hiver 2006-2007 rend plus lisibles les initiatives locales. Connue pour ses opérations de nettoyage des pistes de ski depuis six ans, l'association, basée à Lyon, qui compte 300 adhérents de 18 à 30 ans, a franchi le pas cette année en adressant un questionnaire à 80 grandes stations des Alpes et des Pyrénées sur leurs actions en matière d'eau, transports, énergie, déchets et sensibilisation du public. Quarante-cinq ont répondu, qui donnent lieu à ce guide.
Selon les données fournies par les remontées mécaniques, offices de tourisme, mairies, le guide attribue des logos spécifiques. Ainsi Les Arcs sont-ils pourvus d'un logo "transport" pour la facilité d'accès par le funiculaire, d'un logo "déchet" pour l'organisation du tri sélectif et d'un logo "sensibilisation à l'environnement" pour l'organisation d'événements. Lancé à la mi-décembre à Avoriaz, le guide, mis en ligne sur les principaux sites commerciaux de tourisme hivernal (ski-France, ski info, ski pass), recense les démarches Iso 9001 (qualité), Iso 14001 (environnement) et QSE (qualité, sécurité, environnement) engagées par les exploitants de remontées mécaniques.
Si la plupart des sociétés de remontées mécaniques sont certifiées Iso 9001, rares sont celles qui ont obtenu à ce jour la certification Iso 14001 (Les Ménuires (Savoie), et Barèges (Hautes-Pyrénées)) : la démarche Iso 9001 se concentre sur la bonne gestion de l'entreprise tandis qu'Iso 14001 va plus loin avec la mise en place de tri sélectif, l'utilisation de produits biodégradables (huiles de vidange) et une recherche d'économie d'énergie. Une seule station, Montgenèvre (Haute-Alpes), détient la certification QSE pour ses remontées mécaniques. Au final, les remontées mécaniques se positionnent comme des acteurs de la protection de l'environnement. Un atout important alors qu'elles sont au coeur du débat sur l'utilisation de la ressource en eau et l'extension des domaines enneigés artificiellement.
Autrans, dans le massif du Vercors, met en service, cette année, une réserve de 15 000 m3 alimentée par le réseau d'eau potable. Ailleurs le Grand Bornand (300 000 m3), Méribel-Motarret, La Plagne ou encore L'Alpe-d'Huez comptent désormais deux retenues, les Ménuires en construiront une troisième en 2008. A chaque fois, ces lacs artificiels sont plus grands, plus profonds, et n'ont pas vocation à devenir, l'été, des lacs d'agrément.
En réponse aux attaques de Mountain Wilderness, qui fait de la neige de culture son cheval de bataille, le Syndicat national des téléphériques de France tente le dialogue. L'association exige qu'une procédure réglementaire spécifique prenne en compte l'ensemble des équipements et leurs impacts sur le milieu naturel. Les professionnels de la neige de culture rappellent que leur consommation d'eau atteint 15 millions de m3 pour 188 stations dont 55 % proviennent des réserves d'altitude et des ouvrages hygroélectriques, 30 % des cours d'eau et 15 % des trop-pleins des réseaux d'eau potable. Et ils mettent ces chiffres en regard des 25 millions de m3 qui servent au remplissage des piscines privées et les 108 millions de kWh utilisés pour produire de la neige, soit 0,023 % de la consommation nationale d'électricité.
En dernier ressort, le touriste a son mot à dire, qui peut privilégier les stations économes en neige de culture et engagées dans une démarche durable.
snowstorm- Nombre de messages : 297
Age : 40
Localisation : Paris
Date d'inscription : 28/10/2006
Re: [Sainte-Foy] Articles sur Sainte-Foy
Un article rédigé par l'association vivre en Tarentaise (2006) :
Sainte Foy, la vallée du Clou et la Tarentaise.
1°) La commune de Sainte Foy.
Elle s’étend entre le Parc national de la Vanoise et la frontière italienne. Elle est bordée par les communes de Tignes, Villaroger, et Montvalezan.
Elle porte de nombreux villages et hameaux à l’architecture préservée. On y trouve des toits de lauzes, des maisons à colonne, des portes ouvragées, quelques moulins…
On trouve aussi sur cette commune quelques uns des plus grand sites de Tarentaise : vallée de la petite Sassière au pied du Ruitor, vallon de Mercuel, vallon du Clou, vallon de Nancruet. Chacun de ces sites est surmonté de glaciers spectaculaires (sauf Mercuel).
Cette commune est située à proximité immédiate de sites protégés : PNV, RN de Villaroger, RN de la Grande Sassière, parc du Grand Paradis.
On y trouve encore un très grand nombre de lacs d’altitude magnifiques. Ces lacs accompagnent de nombreux torrents, ruisseaux et milieux humides. On trouve des poissons dans la plupart de ces lacs fréquentés bien sûr par les pêcheurs mais plus largement par les randonneurs.
Sainte Foy porte de nombreux sentiers permettant le passage vers l’Italie
L’activité agricole est encore présente sur différents secteurs de la commune.
On peut aussi signaler un réseau de canaux de drainage lauzés exceptionnel entre le village du Planay et la station de Bonconseil.
Dans la vallée du Clou on retient en particulier, le glacier suspendu des Balmes, le glacier fossile, des lacs à différents stades d’évolution, les drumlins, les formations dues à la succession des phases gel/regel près du lac du Clou et des chalets d’alpage sympathiques.
Tous ces atouts font que Sainte Foy est une commune très prisée par les amateurs de paysages « authentiques ».
2°) La station.
Historiquement, il y eu de nombreuses tentatives d’implantation de station, plus ou moins liées au projet de barrage du Clou. On peut citer le projet avorté de Val Ruitor ou de liaison avec les Arcs via Villaroger.
Toutes ces tentatives ont échoué pour des raisons financières ou à cause des difficultés d’accès ou encore des risques d’avalanche.
En 1990 la commune obtient une autorisation UTN pour une liaison vers le col de l’Aiguille. Elle se réalise accompagnée par une petite urbanisation à Bonconseil. Quelques mois après, un recours déposé par le CAF aboutit et l’autorisation est annulée par le TA. Une nouvelle demande est déposée et toutes les associations (CAF, VET, MW et FRAPNA) la contestent. Nouveau recours après nouvel accord UTN.
Grosse manifestation des associations en 1992 qui rassemble un grand nombre de randonneurs. Mais dans le même temps le Maire réussit à réunir une grande partie des élus de Tarentaise en guise de contre manifestation. Charbonnier reste maître chez lui !
De toute cette période, il subsiste une amertume, voire une jalousie au sein des élus santaférains : d’autres communes ont pu développer de grandes stations, créer un grand nombre d’emplois…Certains rêvent encore d’un réseau important de remontées dans la vallée du Clou, voire dans le vallon de Mercuel. Pourquoi ce qui s’est fait ailleurs ne pourrait pas être reproduit à Sainte Foy ?
Il subsiste aussi une grande amertume dans les rangs des associations locales car on a dilapidé un patrimoine exceptionnel pour mettre en place la station de Bonconseil. Une ou deux dizaines d’emplois créés en quinze ans ! 400 000€ de déficit annuel pour la régie de remontées mécaniques municipales. Le trou est comblé chaque année grâce aux redevances EDF…Certes, les chalets construits ont une belle architecture, mais les cicatrices dans le paysage sont là ! D’autre part, les locations échappent à tout contrôle et les retombées financières pour la commune sont faibles.
Enfin et l’on aborde là le point sans doute le plus important, ni les grands élus, ni l’Etat n’ont aidé cette commune à concevoir une autre valorisation de ce patrimoine exceptionnel. Manque de courage politique ? Manque d’imagination ? Manque de moyens financiers ? Pourtant cette commune aurait mérité que l’on s’intéresse à elle avec davantage de réflexion. Le modèle du chacun pour soi et de la croissance perpétuelle l’a emporté.
3°) Aujourd’hui !
Une nouvelle autorisation vient d’être accordée permettant l’implantation d’une remontée vers l’arête de la Marquise. Elle s’accompagne d’une enveloppe de 3000 lits environ à construire. Mais comme souvent, l’arrêté UTN est ambigu: il est fait mention de la volonté de l’Etat de protéger le vallon du Clou, mais la réalisation du télésiège n’est pas subordonnée au classement du vallon….D’où des difficultés prévisibles avec les responsables communaux qui vont certainement tenter de grignoter encore sur les espaces vierges de la vallée du Clou. Cette vive inquiétude ressentie par les associations a entraîné un courrier à destination du MEED. La DIREN consciente du danger a demandé à toutes les administrations de travailler au classement du vallon.
4°)Le contexte Tarentaise.
Il y a une prise de conscience générale que le marché de l’Or blanc est à maturité. Il existe aussi une inquiétude sur la pérennité de l’activité : risque climatique, concurrence d’autres destinations, coût des prestations, délocalisations, coût du pétrole, manque d’eau pour les canons à neige. En général les élus partagent ce constat, mais réclament une exception pour leur commune …..qui bien sûr est dans une situation particulière.
Une vaste réflexion sur l’avenir de la vallée est en cours sous l’égide de l’APTV, gestion de l’eau, de l’espace, de l’activité agricole, du patrimoine….Ces réflexions très intéressantes, « descendent peu » malheureusement à l’échelle communale.
Le tourisme d’hiver stagne, et celui d’été recule d’année en année. Certains élus sont conscients qu’il faut mettre en avant « l’autre Tarentaise », celle des cartes postales, celle où l’on ne trouve pas de pylônes, où l’on voit des chalets d’alpage et des vaches… pour conserver des parts de marché.
VeT a proposé aux élus de la vallée de classer les plus grands sites de Tarentaise pour concrétiser cette bonne disposition et donner un signal fort à nos visiteurs…D’autres actions permettraient peut être de corriger l’image de la Tarentaise qui est liée aux vastes espaces skiables. (engins motorisés, politique sentiers… architecture, paysages entretenus, mise en avant du wilderness tarin…)
On peut penser que Sainte Foy accepterait peut être plus facilement de classer le vallon du Clou si d’autres communes la précédaient dans cette démarche.
Enfin, le patrimoine naturel tarin n’est pas toujours suffisamment exposé, expliqué. VeT a proposé que l’on réalise un ou plusieurs centres d’exposition sur ce thème. On peut penser à l’eau, à l’architecture locale, à la flore, à la faune, à la forêt….Pourquoi pas à Sainte Foy ?
Sainte Foy, la vallée du Clou et la Tarentaise.
1°) La commune de Sainte Foy.
Elle s’étend entre le Parc national de la Vanoise et la frontière italienne. Elle est bordée par les communes de Tignes, Villaroger, et Montvalezan.
Elle porte de nombreux villages et hameaux à l’architecture préservée. On y trouve des toits de lauzes, des maisons à colonne, des portes ouvragées, quelques moulins…
On trouve aussi sur cette commune quelques uns des plus grand sites de Tarentaise : vallée de la petite Sassière au pied du Ruitor, vallon de Mercuel, vallon du Clou, vallon de Nancruet. Chacun de ces sites est surmonté de glaciers spectaculaires (sauf Mercuel).
Cette commune est située à proximité immédiate de sites protégés : PNV, RN de Villaroger, RN de la Grande Sassière, parc du Grand Paradis.
On y trouve encore un très grand nombre de lacs d’altitude magnifiques. Ces lacs accompagnent de nombreux torrents, ruisseaux et milieux humides. On trouve des poissons dans la plupart de ces lacs fréquentés bien sûr par les pêcheurs mais plus largement par les randonneurs.
Sainte Foy porte de nombreux sentiers permettant le passage vers l’Italie
L’activité agricole est encore présente sur différents secteurs de la commune.
On peut aussi signaler un réseau de canaux de drainage lauzés exceptionnel entre le village du Planay et la station de Bonconseil.
Dans la vallée du Clou on retient en particulier, le glacier suspendu des Balmes, le glacier fossile, des lacs à différents stades d’évolution, les drumlins, les formations dues à la succession des phases gel/regel près du lac du Clou et des chalets d’alpage sympathiques.
Tous ces atouts font que Sainte Foy est une commune très prisée par les amateurs de paysages « authentiques ».
2°) La station.
Historiquement, il y eu de nombreuses tentatives d’implantation de station, plus ou moins liées au projet de barrage du Clou. On peut citer le projet avorté de Val Ruitor ou de liaison avec les Arcs via Villaroger.
Toutes ces tentatives ont échoué pour des raisons financières ou à cause des difficultés d’accès ou encore des risques d’avalanche.
En 1990 la commune obtient une autorisation UTN pour une liaison vers le col de l’Aiguille. Elle se réalise accompagnée par une petite urbanisation à Bonconseil. Quelques mois après, un recours déposé par le CAF aboutit et l’autorisation est annulée par le TA. Une nouvelle demande est déposée et toutes les associations (CAF, VET, MW et FRAPNA) la contestent. Nouveau recours après nouvel accord UTN.
Grosse manifestation des associations en 1992 qui rassemble un grand nombre de randonneurs. Mais dans le même temps le Maire réussit à réunir une grande partie des élus de Tarentaise en guise de contre manifestation. Charbonnier reste maître chez lui !
De toute cette période, il subsiste une amertume, voire une jalousie au sein des élus santaférains : d’autres communes ont pu développer de grandes stations, créer un grand nombre d’emplois…Certains rêvent encore d’un réseau important de remontées dans la vallée du Clou, voire dans le vallon de Mercuel. Pourquoi ce qui s’est fait ailleurs ne pourrait pas être reproduit à Sainte Foy ?
Il subsiste aussi une grande amertume dans les rangs des associations locales car on a dilapidé un patrimoine exceptionnel pour mettre en place la station de Bonconseil. Une ou deux dizaines d’emplois créés en quinze ans ! 400 000€ de déficit annuel pour la régie de remontées mécaniques municipales. Le trou est comblé chaque année grâce aux redevances EDF…Certes, les chalets construits ont une belle architecture, mais les cicatrices dans le paysage sont là ! D’autre part, les locations échappent à tout contrôle et les retombées financières pour la commune sont faibles.
Enfin et l’on aborde là le point sans doute le plus important, ni les grands élus, ni l’Etat n’ont aidé cette commune à concevoir une autre valorisation de ce patrimoine exceptionnel. Manque de courage politique ? Manque d’imagination ? Manque de moyens financiers ? Pourtant cette commune aurait mérité que l’on s’intéresse à elle avec davantage de réflexion. Le modèle du chacun pour soi et de la croissance perpétuelle l’a emporté.
3°) Aujourd’hui !
Une nouvelle autorisation vient d’être accordée permettant l’implantation d’une remontée vers l’arête de la Marquise. Elle s’accompagne d’une enveloppe de 3000 lits environ à construire. Mais comme souvent, l’arrêté UTN est ambigu: il est fait mention de la volonté de l’Etat de protéger le vallon du Clou, mais la réalisation du télésiège n’est pas subordonnée au classement du vallon….D’où des difficultés prévisibles avec les responsables communaux qui vont certainement tenter de grignoter encore sur les espaces vierges de la vallée du Clou. Cette vive inquiétude ressentie par les associations a entraîné un courrier à destination du MEED. La DIREN consciente du danger a demandé à toutes les administrations de travailler au classement du vallon.
4°)Le contexte Tarentaise.
Il y a une prise de conscience générale que le marché de l’Or blanc est à maturité. Il existe aussi une inquiétude sur la pérennité de l’activité : risque climatique, concurrence d’autres destinations, coût des prestations, délocalisations, coût du pétrole, manque d’eau pour les canons à neige. En général les élus partagent ce constat, mais réclament une exception pour leur commune …..qui bien sûr est dans une situation particulière.
Une vaste réflexion sur l’avenir de la vallée est en cours sous l’égide de l’APTV, gestion de l’eau, de l’espace, de l’activité agricole, du patrimoine….Ces réflexions très intéressantes, « descendent peu » malheureusement à l’échelle communale.
Le tourisme d’hiver stagne, et celui d’été recule d’année en année. Certains élus sont conscients qu’il faut mettre en avant « l’autre Tarentaise », celle des cartes postales, celle où l’on ne trouve pas de pylônes, où l’on voit des chalets d’alpage et des vaches… pour conserver des parts de marché.
VeT a proposé aux élus de la vallée de classer les plus grands sites de Tarentaise pour concrétiser cette bonne disposition et donner un signal fort à nos visiteurs…D’autres actions permettraient peut être de corriger l’image de la Tarentaise qui est liée aux vastes espaces skiables. (engins motorisés, politique sentiers… architecture, paysages entretenus, mise en avant du wilderness tarin…)
On peut penser que Sainte Foy accepterait peut être plus facilement de classer le vallon du Clou si d’autres communes la précédaient dans cette démarche.
Enfin, le patrimoine naturel tarin n’est pas toujours suffisamment exposé, expliqué. VeT a proposé que l’on réalise un ou plusieurs centres d’exposition sur ce thème. On peut penser à l’eau, à l’architecture locale, à la flore, à la faune, à la forêt….Pourquoi pas à Sainte Foy ?
Re: [Sainte-Foy] Articles sur Sainte-Foy
Dans le dauphiné ce matin :
Du lac Blanc, rien n’était connu, même sa profondeur était incertaine
http://www.ledauphine.com/savoie/2010/08/11/du-lac-blanc-rien-n-etait-connu-meme-sa-profondeur-etait-incertaine
Du lac Blanc, rien n’était connu, même sa profondeur était incertaine
http://www.ledauphine.com/savoie/2010/08/11/du-lac-blanc-rien-n-etait-connu-meme-sa-profondeur-etait-incertaine
tricsli- Nombre de messages : 2605
Age : 64
Localisation : Paris + Tignes
Date d'inscription : 24/01/2007
Re: [Sainte-Foy] Articles sur Sainte-Foy
On en parle aujourd'hui dans un journal national ! Je vous laisse savourer : ici (et en dansant, en plus).
Pas très "cheap", dirait-on !
Pas très "cheap", dirait-on !
Re: [Sainte-Foy] Articles sur Sainte-Foy
Bien dans la veine du Fig Mag, cet article. Il eut été surprenant de voir autre chose dans cet article. L'avantage du logement à Ste foy, c'est qu'à certaines périodes, on peut se loger dans 120m2 au prix d'un 40m2 au val claret.......
jm- Nombre de messages : 360
Age : 53
Localisation : Bas-Rhin
Date d'inscription : 07/09/2007
Re: [Sainte-Foy] Articles sur Sainte-Foy
articla aujourd'hui dans le figaro et vous ! je sais pas si c'est le même !
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