Championnats du Monde de Ski Alpin 2007 à Are du 3 au 18/02

>Critères de sélection :

La Fédération française de ski a communiqué lundi les critères de sélection qu'elle appliquerait pour sélectionner ses athlètes en vue des Championnats du monde prévus du 3 au 18 février à Are en Suède.

Peuvent ainsi être sélectionnés les athlètes «médaillés aux JO 2006», ceux qui ont fini «une fois dans les huit premiers d'une Coupe du monde de l'année en cours», les athlètes qui sont «parmi les 20 premiers du classement Coupe du monde ou WCSL de la discipline au 31 janvier 2007» et ceux qui ont fini «trois fois dans les 30 premiers, dont une fois dans les 20 premiers, lors des épreuves de Coupe du monde de l'année en cours.»

Le Comité de sélection, qui se réunira le 29 janvier, «se réserve le droit d'attribution d'une wild card (invitation)», précise la FFS dans un communiqué.

J'aimerais bien voir les critères de sélection de la Fédération Autrichienne (comparés aux nôtres ils doivent être un brin plus sévères!!! )

triffolet a écrit:

J'aimerais bien voir les critères de sélection de la Fédération Autrichienne (comparés aux nôtres ils doivent être un brin plus sévères!!! )

Surement !

Il y a deux ans, il me semble que le 2° critère était deux places dans les 15 premiers d'une coupe du monde, donc déjà le seuil a été revu à la baisse..

Le Programme :

Date Discipline Gender

03.02.2007 Super G M
04.02.2007 Super G L
08.02.2007 Super Combined M
08.02.2007 Downhill M
08.02.2007 Slalom M
09.02.2007 Slalom L
09.02.2007 Super Combined L
09.02.2007 Downhill L
10.02.2007 Downhill M
11.02.2007 Downhill L
13.02.2007 Giant Slalom L
14.02.2007 Giant Slalom M
16.02.2007 Slalom L
17.02.2007 Slalom M
18.02.2007 Team A

>La sélection féminine :

Neuf skieuses françaises ont été sélectionnées pour représenter la France aux Championnats du monde, du 3 au 18 février à Are en Suède. Le comité de sélection de la Fédération française (FFS) a ainsi retenu : Ingrid Jacquemod, Marie Marchand-Arvier, Florine de Leymarie, Vanessa Vidal, Sandrine Aubert, Aurélie Santon, Marion Bertrand et Anne-Sophie Barthet.

En raison de «ses excellentes prestations en Coupe du monde», la jeune géantiste Olivia Bertrand, qui vient de fêter ses 18 ans, fera elle aussi partie de la délégation. La sélection masculine «sera communiquée ce mercredi en fin d'après-midi», a aussi indiqué la FFS. Chez les garçons, treize skieurs ont déjà rempli les critères mais il reste encore une épreuve de Coupe du monde avant les Mondiaux, mardi à Schladming, un slalom en nocturne. Ainsi, 23 skieurs tricolores seront présents en Suède. (Avec AFP)

Liste des Françaises sélectionnées (9)
Ingrid Jacquemod (descente, super-G, géant, super-combiné)
Marie Marchand-Arvier (descente, super-G, super-combiné)
Aurélie Santon (géant)
Marion Bertrand (géant)
Olivia Bertrand (géant)
Florine de Leymarie (slalom)
Vanessa Vidal (slalom)
Sandrine Aubert (slalom, super-combiné)
Anne-Sophie Barthet (slalom, super-combiné)

>La sélection américaine : avec Miller et Mancuso!

Les Etats-Unis se déplaceront pour les Championnats du monde à Are (Suède), avec comme têtes de liste, le tenant du titre mondial de descente et de super-G Bode Miller, et la championne olympique du slalom géant Julia Mancuso.

Figure également parmi la délégation, Lindsey Kidlow, vainqueur de la 2ème descente de Lake Louise, de la 2ème descente de Val-d'Isère et du 2ème super-G de San Sicario, ainsi que Steven Nyman, vainqueur de la descente de Val Gardena, et le champion olympique du combiné Ted Ligety.

14 des 17 skieurs retenus avaient participé aux JO-2006 de Turin.

>L'équipe des Etats-Unis :

-Hommes : Jimmy Cochran, Tim Jitloff, T.J. Lanning, Ted Ligety, Scott Macartney, Bode Miller, Steven Nyman, Tom Rothrock, Marco Sullivan.

-Femmes : Kirsten Clark, Stacey Cook, Jessica Kelley, Lindsey Kildow, Libby Ludlow, Julia Mancuso, Kaylin Richardson, Resi Stiegler.


>Descente : Bode Miller dans le doute!

L'Américain Bode Miller n'est pas encore certain de prendre part à l'épreuve de descente des Championnats du monde, qui se dérouleront en février à Are en Suède. «Je ne sais pas encore si je vais aller à Are pour participer à la descente. L'année dernière, je me suis fait mal à un genou sur les pistes d'Are» a déclaré Miller, évoquant la finale de la Coupe du monde en mars. Le skieur a fait cette annonce à l'issue du premier slalom de Kitzbühel dont il a été éliminé dès la première manche.

Toujours aussi fantasque et imprévisible, Miller semble oublier qu'il est tout de même le double champion du monde en titre (descente et Super-G). Pour confirmer son esprit de contradiction, il a aussi affirmé que s'il décidait finalement de se rendre à Are, ce serait pour briller dans le slalom. Or, depuis le début de la saison, Miller n'a pas marqué un seul point au classement de la Coupe du monde de slalom. Arrivé à Kitzbühel en affirmant qu'il visait une place dans le Top 5, Miller a chuté deux fois samedi matin dans la première manche.

>Vanessa Vidal aux soins!

La slalomeuse Vanessa Vidal, victime d'une entorse du ligament croisé antérieur du genou gauche, va suivre un programme spécifique de soins cette semaine, afin de se présenter en bon état pour les Mondiaux d'Are, qui débuteront le 3 février.

Après un programme physique intensif et des soins au CREPS de Boulouris (Var), Vanessa Vidal rechaussera les skis la semaine prochaine, selon la Fédération française. Le slalom féminin des Mondiaux se déroulera le vendredi 16 février.

>23, les voilà!

Ils seront 23, neuf filles et quatorze garçons, pour représenter la France aux Championnats du monde (du 3 au 11 février) qui débutent samedi à Are (Suède). Ingrid Jacquemod et Antoine Dénériaz, champion olympique de descente en 2006, en seront les chefs de file.

Vingt-un athlètes ont rempli les critères de sélection et l'on compte deux «invités» : la jeune géantiste Olivia Bertrand, 18 ans, est du voyage grâce à «ses excellentes prestations en Coupe du monde», alors que Gauthier de Teissières, 25 ans, a été pris parce qu'il a «obtenu une 15e place en super-G en Coupe du monde et a remporté un géant en Coupe d'Europe», précise t-on à la FFS.

«C'est intéressant de mettre quatre coureurs par discipline, a expliqué Gilles Brenier, le directeur de l'équipe de France. Aux Mondiaux, on peut gagner des points pour les quotas en Coupe du monde.»

>Femmes :
Descente: Ingrid Jacquemod, Marie Marchand-Arvier
Super-G: Ingrid Jacquemod, Marie Marchand-Arvier
Géant: Aurélie Santon, Marion Bertrand, Olivia Bertrand
Slalom: Florine de Leymarie, Vanessa Vidal, Sandrine Aubert, Anne-Sophie Barthet
Super-combiné: Ingrid Jacquemod, Marie Marchand-Arvier, Sandrine Aubert, Anne-Sophie Barthet

>Hommes :
Descente: Antoine Dénériaz, Pierre-Emmanuel Dalcin, Yannick Bertrand, Marc Bottolier-Lasquin
Super-G: Antoine Dénériaz, Pierre-Emmanuel Dalcin, Gauthier de Teissières, Adrien Théaux
Géant: Joël Chenal, Gauthier de Teissières, Thomas Fanara, Steve Missilier
Slalom: Alexandre Anselmet, Pierrick Bourgeat, Jean-Baptiste Grange, Julien Lizeroux
Super-combiné: Pierrick Bourgeat, Jean-Baptiste Grange, Pierre Paquin, Adrien Théaux

>Sept Norvégiens à Are :

La Norvège sera représentée par sept athlètes aux Championnats du monde à Aare (Suède) (du 3 au 11 février), dont l'actuel leader du classement général de la Coupe du monde, Aksel Lund Svindal, a annoncé mercredi la fédération norvégienne. Svindal est le principal espoir de cette formation norvégienne représentée chez les dames par deux soeurs, Lene (20 ans) et Nina (17 ans) Loeseth.

-Femmes :
Lene Loeseth, Nina Loeseth

-Hommes :
Hans Petter Buraas, Truls Ove Karlsen, Lars Myhre, Bjarne Solbakken, Aksel Lund Svindal

>La liste des Finlandais :

La Finlande a retenu 11 athlètes pour les Championnats du monde à Are, en Suède (du 3 au 11 février), en misant principalement sur Kalle Palander et Tanja Poutiainen. Huitième de la Coupe du monde, Palander aborde, à 29 ans, les Mondiaux sur une sortie de piste dans le slalom de Schladming en Autriche mardi.

Tanja Poutiainen, 9e du classement général de la Coupe du monde féminine, visera l'or en slalom géant, discipline dont elle occupe la 2e place du classement en Coupe du monde.

-Femmes :
Tanja Poutiainen, Sanni Leinonen

-Hommes :
Petteri Kantola, Tuukka Kaukoniemi, Jukka Leino, Kalle Palander, Jouni Pellinen, Jukka Rajala, Andreas Romar, Marcus Sandell, Sami Uotila

>Byggmark emmène les Suédois :

La Suède a retenu 18 athlètes pour les Championnats du monde, chez elle, à Are (du 3 au 11 février), où elle compte bien faire carton plein en slalom. Pour cela elle compte sur Jens Byggmark et Therese Borssen qui occupent respectivement la 1e et 2e place des classements généraux de la Coupe du monde de Slalom homme et femmes.

La Suède se présente en force dans les épreuves de slalom messieurs avec, outre Byggmark, Markus Larsson, 4e du classement mondial provisoire de la discipline, et Andre Myhrer, 11e.
Chez les filles, Therese Borssen, 15e au général de la Coupe du monde, porte les plus sérieux espoirs de médaille compte tenu de la petite forme d'Anja Paerson qui peine à revenir à son plus haut niveau après son opération du genou en mars 2006.

-Femmes :
Nike Bent, Therese Borssen, Frida Hansdotter, Janette Hargin, Kajsa Kling, Jessica Lindell Vikarby, Anna Ottosson, Maria Pietilä Holmner, Anja Pärson

-Hommes :
Oscar Andersson, Jens Byggmark, Martin Hansson, Patrik Järbyn, Markus Larsson, André Myhrer, Hans Olsson, Matts Olsson, Niklas Rainer

>Les jeunes au pouvoir!

En année post-olympique, les Championnats du monde qui s'ouvrent samedi à Are (Suède, du 3 au 18 février), pourraient bien faire le bonheur de la jeune génération, à commencer par le Norvégien Svindal, le Suédois Byggmark ou l'Autrichien Zettel.

La fragilité inhabituelle des maîtres autrichiens et, chez les femmes, l'absence de la Croate Janica Kostelic, pourraient amplifier le phénomène. Mais l'Autrichien Benjamin Raich n'est pas prêt à rendre sa couronne, pas plus que la Suédoise Anja Paerson, malgré un début de saison difficile.

Plus généralement, la Maison d'Autriche n'échappe pas, après des années de domination outrancière, à la dure loi du vieillissement. La Wunderteam a remporté seulement deux des sept descentes disputées cette saison, en Coupe du monde masculine. De plus aucun des hommes en rouge et blanc ne s'est imposé en super-G, domaine longtemps réservé à Maier et ses compatriotes. Malgré tout, il faudra suivre Mario Scheiber, aux côtés du Norvégien Svindal et de Peter Fill, leader d'une équipe d'Italie revancharde après le fiasco des Jeux de Turin.

En slalom, même bouleversement, avec l'irruption au sommet du blond Byggmark, nouvelle étoile de l'école suédoise, natif de Taernaby, patrie du grand Ingemar Stenmark. On ne sait enfin que penser du quadruple champion du monde, Bode Miller (USA) qui renonce à la descente, et au super-G dont il détient les titres, pour tenter de remporter le slalom, où il ne brille guère.

Chez les femmes, l'absence de Kostelic et les difficultés de Pearson ont permis à l'Autriche de mettre en valeur sa relève, dont la technicienne Zettel constitue l'élément de pointe. Mais c'est la maturité de la slalomeuse Marlies Schild et le retour au sommet de Renate Goetschl qui ont permis ces dernières semaines à la République du ski de garder le cap. Goetschl qui participe à ses 7es Mondiaux devra pourtant résister à l'appétit des «Girls» américaines Julia Mancuso et Lindsey Kildow.

L'équipe de France de ski alpin débarque à Are, discrètement, mais avec la ferme intention d'éviter le zéro pointé des éditions 2005 et 2003. Aux Mondiaux, les Bleus restent sur l'anecdotique bronze de l'épreuve par équipes, en 2005 et leurs dernières breloques individuelles remontent à 2001.

Et avec seulement trois podiums cette saison en Coupe du monde - une victoire (Pierre-Emmanuel Dalcin en descente) et deux troisièmes places (Pierrick Bourgeat en super-combiné et Marie Marchand-Arvier en descente) - le bilan des Bleus n'incite pas vraiment à l'optimisme avant Are. L'équipe de France est en reconstruction partielle et doit jongler avec des chefs de file blessés (Stéphane Tissot et Laure Pequegnot) pendant que Dénériaz s'interroge et que Jacquemod tarde à s'épanouir. «A Are, on espère attraper une médaille au vol, mais nous ne sommes que des outsiders», résume Jean-Philippe Vuillet, le patron de l'équipe féminine.

La vitesse reste source d'espoirs : Dénériaz/Dalcin côté garçons et Jacquemod/Marchand-Arvier côté filles. S'il a flanché moralement et physiquement fin décembre, coupant près de trois semaines pour se ressourcer, Dénériaz s'est quand même découvert des ambitions en super-G. Quant à Dalcin, il a retrouvé ses sensations au bon moment, remportant à Val-d'Isère la première victoire de sa carrière.

Côté féminin, Marchand-Arvier a pour elle l'audace de ses 21 ans et elle vient de signer son premier podium en Coupe du monde, à Cortina. Jacquemod, très régulière en descente (trois fois 5e), annonce qu'elle se sent «prête».

>Raich, chef de file autrichien :

Benjamin Raich, double champion olympique, et Renate Goetschl, qui reste sur six succès cet hiver en Coupe du monde, seront les chefs de file de la sélection autrichienne. 26 skieurs ont été désignés pour les Mondiaux qui débutent samedi à Are (Suède).

-Femmes :
Andrea Fischbacher, Elisabeth Goergl, Renate Goetschl, Maria Holaus, Nicole Hosp, Michaela Kirchgasser, Alexandra Meissnitzer, Marlies Schild, Christine Sponring et Kathrin Zettel.

-Hommes :
Romed Baumann, Andreas Buder, Christoph Gruber, Hans Grugger, Reinfried Herbst, Klaus Kröll, Hermann Maier, Mario Matt, Manfred Pranger, Benjamin Raich, Hannes Reichelt, Mario Scheiber, Rainer Schoenfelder, Georg Streitberger, Fritz Strobl et Michael Walchhofer.

>La Suisse menée par Cuche :

Didier Cuche, leader de la Coupe du monde de descente, sera aussi celui de l'équipe de Suisse aux Championnats du monde qui débutent samedi à Are en Suède. Huit hommes et dix femmes composeront la formation helvètique. «Il y a des années que la Suisse n'a plus présenté aux Championnats du monde une équipe aussi compacte, puissante et polyvalente», a déclaré Martin Rufener, le patron du ski alpin masculin, à propos de l'équipe hommes.

-L'équipe de Suisse :
-Hommes (8 ) : Didier Cuche, Didier Défago, Silvan Zurbriggen, Bruno Kernen, Daniel Albrecht, Marc Berthod, Ambrosi Hoffmann, Marc Gini.

-Femmes (10) : Fränzi Aufdenblatten, Martina Schild, Nadia Styger, Fabienne Suter, Catherine Borghi, Rabea Grand, Dominique Gisin, Tamara Wolf, Sylviane Berthod, Sandra Gini.

>La sélection italienne :

Le slalomeur Cristian Deville est le dernier skieur à rejoindre la liste des 22 Italiens, qui composent l'équipe transalpine pour les Championnats du monde à Are (Suède), du 3 au 18 février. Le directeur technique alpin de la Squadra, Flavio Roda, a retenu le slalomeur au lendemain de l'épreuve de Coupe du monde de Schladming (Autriche) où Deville a pris la 15e place.

-Les sélectionnés :
Femmes (11): Annalisa Ceresa, Chiara Costazza, Nadia Fanchini, Elena Fanchini, Nicole Gius, Denise Karbon, Daniela Merighetti, Manuela Moelgg, Karen Putzer, Lucia Recchia, Johanna Schnarf

Hommes (11): Massimiliano Blardone, Christian Deville, Peter Fill, Werner Heel, Christoph Innerhofer, Manfred Moelgg, Giorgio Rocca, Alberto Schieppati, Davide Simoncelli, Patrick Staudacher, Kurt Sulzenbacher.
Réserves: Alessandro Roberto (slalom géant) et Patrick Thaler (slalom).

>La sélection canadienne :

La descendeuse Kelly VanderBeek et John Kucera, tous deux auteurs cette saison de leur premier podium en Coupe du monde, emmèneront la délégation canadienne composée de 19 skieurs aux Championnats du monde, qui débutent samedi à Are en Suède. Le Canada s'est fixé comme objectif d'obtenir «deux médailles» et compte bien figurer «tant dans les épreuves techniques qu'en vitesse.»

-L'équipe du Canada :
Femmes (8 ): Emily Brydon, Geneviève Simard, Kelly VanderBeek, Brigitte Acton, Shona Rubens, Emilie Desforges, Britt Janyk, Megan Ryley

Hommes (11): François Bourque, Thomas Grandi, Erik Guay, Michael Janyk, John Kucera, Manuel Osborne-Paradis, Jan Hudec, Jean-Philippe Roy, Paul Stutz, Patrick Biggs, Ryan Semple.

>Dimier : «Il faudra tenter» :

Yves Dimier, directeur technique des équipes de France, affirme que les Bleus partent aux Mondiaux d'Are, qui débutent samedi, avec la volonté de faire aussi bien que lors des derniers Jeux Olympiques. Ils pourraient ainsi mettre fin à une disette individuelle qui dure depuis 2001.

«Zéro médaille individuelle en 2003 et 2005 pour la France, l'objectif à Are n'est-il pas avant tout d'en finir avec cette série ?
Il ne faut pas penser à ça mais plutôt essayer de faire aussi bien qu'aux derniers jeux Olympiques (2 médailles à Turin dont 1 d'or), et j'inclus aussi 1998 (2 médailles à Nagano dont 1 d'or) et 2002 (4 médailles à Salt Lake City dont 2 d'or). On ne se donne pas d'objectifs comptables, il y a trop de paramètres divers en ski pour pouvoir annoncer un nombre de médailles. Nous sommes une équipe d'outsiders, c'est à dire que ça peut très bien pencher en notre faveur, comme on peut tout simplement rester au pied du podium.

Où sont les meilleures chances françaises ?
Elles se situent en vitesse, hommes et femmes, et dans les disciplines techniques côté garçons. En descente, on a deux filles capables de jouer le podium (Ingrid Jacquemod et Marie Marchand-Arvier). Antoine Dénériaz revient en confiance et est capable de tout. Il est quand même champion olympique en titre ! Avec Pierre-Emmanuel Dalcin, Yannick Bertrand et Marc Bottolier, on a là une réelle équipe qui peut jouer la médaille en descente. Côté technique, l'équipe masculine est en construction. Depuis le début de saison en slalom, les garçons ont cherché à se rassurer. A Are, on parle d'une course d'un jour, pas besoin d'assurer, il faudra tenter. Comme Jean-Baptiste Grange, qui vient de finir 8e à Schladming (mardi).

Le manque de leadership, de fortes personnalités dans l'équipe est-il un avantage ou un inconvénient ?
Notre plus grande chance pour faire des médailles est de se présenter en équipe, en groupe, pas avec une ou des individualités. Cela reste du ski et un individu, aussi bon soit-il, est dépendant de plein de paramètres, allant de ses skis aux conditions atmosphériques. Si le jour J les paramètres sont contre lui, il peut passer au travers. On a plus de chance en se présentant en groupe qu'en misant tout sur une seule personne. En plus, cela favorise l'émulation.»

(AFP, Propos recueillis par Benoît PETIT)

>Miller veut tout courir!

Indécis ces dernières semaines sur ses chances de courir la descente des Mondiaux suédois qui débutent samedi, Bode Miller a finalement annoncé jeudi qu'il comptait s'aligner sur toutes les courses. «Mon intention est de courir les cinq épreuves. J'en ai discuté avec les entraîneurs», a expliqué le quadruple champion du monde, tenant des titres de descente et de super-G conquis en 2005 à Bormio (Italie).

L'Américain s'était blessé à un genou, à la réception d'un saut, sur la piste Olympia lors d'une descente en mars 2006. C'est ce qui motivait son indécision. Mais «la neige est plus molle cette année», a expliqué Miller, qui sera donc le 10 février au premier entraînement de la descente, tout en se réservant la possibilité de ne pas courir.

>Super G : Premiers chocs attendus!

Les Mondiaux de Are s'ouvriront, comme la tradition le veut, par le super-G, samedi et dimanche. Cette première épreuve pourrait être l'occasion pour les jeunes loups du cirque blanc de détrôner leurs glorieux aînés. En espérant que la météo laisse les champions s'expliquer dans les meilleures conditions possibles, alors que la neige et le vent sont annoncés.

Les Autrichiens Hermann Maier et Renate Goetschl, figures cultes de cette dernière décennie, pourraient bien faire les frais de l'arrivée de la jeune garde. Le premier cité a connu un début de saison très discret mais Maier, on le sait, excelle dès qu'il sent le parfum de la médaille ou du rendez-vous historique. Quant à Goetschl, elle a mis toutes ses adversaires au tapis lors des épreuves de Cortina D'Ampezzo et arrive avec le dossard de la femme à battre.

En matière de super-G, Maier et Goetschl sont des références. Avec 39 succès en Coupe du monde dans cette discipline. Maier a en plus décroché l'or aux Jeux Olympiques de Nagano (1998) et aux Championnats du monde de Vail/Beaver Creek (1999), ex-aequo avec le Norvégien Lasse Kjus. Les organisateurs pourraient tout de même être amenés à reporter l'épreuve la semaine prochaine, quand les températures retrouveront des valeurs de saison.

Du côté des jeunes outsiders, l'Italien Peter Fill et l'Autrichien Mario Scheiber seront à surveiller même s'ils émergent tout juste dans les épreuves de vitesse. Le Norvégien Aksel Lund Svindal, leader du classement général de la Coupe du monde, ne fait pas beaucoup de bruit, mais sa régularité et sa qualité de ski pourraient bien lui faire décrocher les podiums.

Bode Miller, tenant du titre, sera là pour disputer la suprématie à la fois aux anciens et aux petits nouveaux. A condition cependant qu'il retrouve la constance qui lui fait défaut ces derniers temps. Mais, avec le fantasque skieur américain, tout est possible, le pire comme le meilleur. Il possède de toute manière la science de la glisse et l'amour de la prise de risques nécessaires pour jouer le titre. Le quadruple Champion du monde, vainqueur il y a un an du super-G des finales de la Coupe du monde, devra avant tout se concentrer sur lui, tant il a prouvé qu'il pouvait être son plus féroce adversaire.

Du côté des Bleus, les regards se tourneront vers le Champion olympique de descente, Antoine Dénériaz. Plus inspiré en super-G (5e à Lake Louise) qu'en descente cette saison, il semble en mesure de confirmer qu'il a passé un cap dans cette discipline. Dénériaz sera tout autant candidat au podium que les surprises de la saison, les Canadiens Erik Guay et John Kucera, surprenant vainqueur à Lake Louise. Tracé par Hans Flatscher, entraîneur autrichien des Suisses, le parcours devrait aussi convenir à Didier Cuche et à Marco Buechel, représentant du Liechtenstein qui s'entraîne avec les Helvètes.

Dimanche, ce sera au tour des skieuses d'en découdre. Goetschl (31 ans) trouvera sur sa route ses compatriotes Nicole Hosp et Alexandra Meissnitzer. Mais les Américaines semblent plus que capables de ruiner la volonté dominatrice des Autrichiennes. La paire Julia Mancuso-Lindsey Kildow sera peut-être le ticket gagnant de ces Mondiaux, tant elles sont montées en puissance ces dernières semaines.

Et puis il y aura à gérer le facteur inconnu nommé Anja Paerson. La Suédoise, omiprésente ces dernières saisons, aurait été à mettre tout en haut des favorites si elle n'avait pas eu un début de saison sans saveur suite à ses problèmes aux genoux. Mais la championne olympique en titre de slalom sera surmotivée devant son public. La preuve en est qu'elle a fait l'impasse sur l'étape de San Sicario fin janvier, afin de venir affiner sa forme et tester du matériel. Paerson, faite du même métal que les Maier, Goetsch ou encore Janica Kostelic, n'est jamais aussi forte que dans les grands rendez-vous.

>Le Super-G hommes prévu ce 03/02 reporté à lundi!

Faux départ pour les Championnats du monde à Are (Suède). Le Super-G hommes qui devait ouvrir la compétition samedi matin a été annulé en raison du vent violent ( 80 km/h au départ). De plus, une couche de neige fraîche tombée dans la nuit rendait problématique le déblaiement de la piste avant le départ prévu à 12h30. Les organisateurs ont reporté la course à lundi, ce qui privera les descendeurs d'une séance d'entraînement sur le tracé.

La tenue du super-G femmes dimanche (12h30) semble moins compromise. Les températures doivent baisser dans la nuit de samedi à dimanche pour atteindre un niveau plus conforme aux normales saisonnières. Il devrait faire entre -10° et -20° de mardi à jeudi, ce qui durcira la neige et rendra les pistes plus sélectives.

>Le super-G femmes menacé!

Après le report du super-G hommes annoncé samedi, c'est au tour de la course féminine des championnats du monde d'être menacée. L'épreuve, qui doit ouvrir la compétition dimanche à Are (12h30), reste incertaine en raison des conditions météo toujours aussi difficiles et de vents violents prévus pendant tout le week-end.

Samedi matin, le vent soufflait à 80 km/h au départ du super-G masculin, à 1230 m d'altitude et une couche de 10 à 15 cm de neige fraîche tombée dans la nuit recouvrait la piste. Dimanche à la mi-journée, le vent devrait être moins fort mais avoisiner les 45 km/h en haut et la station suédoise doit recevoir 5 à 10 cm de «neige humide» d'ici dimanche midi.

Si le super-G femmes ne pouvait être organisé dimanche, la solution pourrait être de le reporter à mardi ou mercredi, jour où sont prévus des entraînements de descente.

Ils ne peuvent pas nous apporter un peu de neige de là-bas dans nos station?
On en manque ici (le vent je leur laisse).

nrfb a écrit:Ils ne peuvent pas nous apporter un peu de neige de là-bas dans nos station?
On en manque ici (le vent je leur laisse).

Apparemment ils veulent tout garder pour eux!

>Le super-G femmes du 04/02 reporté à mardi!

Pas de jaloux : après avoir dû reporter le super-G masculin de samedi à lundi, les organisateurs des Mondiaux , organisés à Are en Suède, ont été forcés de prendre une décision similaire dimanche pour l'épreuve féminine. Annulée en raison de mauvaises conditions météo, l'épreuve est reprogrammé ce mardi à 11h30. Le report des deux Super-G des Championnats du monde risque de réduire à une seule séance les entraînements pour les descentes le week-end prochain. Trois sessions devaient avoir lieu de lundi à mercredi.

Le climat de la région d'Are, au centre-ouest du pays et à proximité de la frontière norvégienne, est caractérisé par une permanence du vent et par de brusques variations entre précipitations et éclaircies. La piste du super-G a été endommagée par la pluie qui n'a cessé qu'autour de minuit ce dimanche. Les conditions météo commencent désormais à changer, avec un refroidissement qui va s'accentuer dans les prochains jours pour atteindre des températures autour de -15° mardi. Cette baisse du mercure devrait notamment permettre de durcir la neige.

>Le super-G hommes encore reporté !

En raison du mauvais temps, le super-G hommes des Championnats du monde d'Are (Suède) a été reporté à mardi. Initialement prévu samedi dernier, il avait déjà été repoussé à lundi.

La piste est toujours impraticable en raison du vent, des chutes de neige et des températures trop élevées. Les prévisions météo sont meilleures pour mardi. Le refroidissement devrait s'accentuer tandis que vent et neige devraient cesser.

«Ca va commencer à se compliquer quand tout va se mélanger, c'est-à-dire à partir de mardi si le super-G masculin n'a pas lieu lundi comme prévu. Là, sur la période mardi-vendredi, il faudra faire super-G, super-combiné et entraînements descente, pour les hommes et pour les femmes, et ça ce n'est pas évident», avait indiqué dimanche Luc Alphand, ancien descendeur français.

>Super-G femmes : Barthet, 3e Française!

Anne-Sophie Barthet est la troisième Française qui sera alignée dans le super-G des Mondiaux, mardi à Are. Elle évoluera aux côtés d'Ingrid Jacquemod et de Marie Marchand-Arvier. «Nous avions droit à deux filles supplémentaires», a souligné Yves Dimier, directeur technique alpin (DTA). Polyvalente, Anne-Sophie Barthet est un des grands espoirs du ski féminin français, dans l'optique des Mondiaux-2009 organisés à Val d'Isère et des JO-2010 de Vancouver.