Peisey / lac de la Plagne / col du Plan Séry

Lieux: Peisey-Nancroix
Carte IGN: 3532 ET (plis 5 à 7)
Niveau: rouge foncé
Temps: journée (19 km!).
Dénivelé: > 1000m (cumulé).
Date: 17 août 2009
Participants: Moot et nrfb



Ci-dessous une vue aérienne du parcours par Google Earth:

En bleu: chemin aller. En rouge: variante retour.

Quelle belle entrée en matière nous fîmes ce jour! Arrivés la veille, nous décidâmes de faire une courte randonnée, pas trop difficile. Je dois dire qu'au final ce fût plutôt raté vu le nombre de kilomètres parcourus. Mais laissez-moi vous conter cette journée...

Pour changer nous sommes partis de Peisey-Nancroix que nous ne connaissions pas. Autant dire que ça fait une long depuis Tignes en voiture. Comme dirait Moot "c'est la faute au Pourri que l'on doit contourner par la route". Et il est volumineux le Pourri. Et autant dire que si nous n'avions pas dû reprendre la voiture à Peisey le soir, on serait bien revenus sur Tignes à pied, via le col du Palet.

Petite vue au départ depuis le parking de Rosuel, avec un beau contre-jour.


Le chemin est nettement tracé en quittant le parking. Il passe devant le refuge de Rosuel en cours d'agrandissement; il s'agit du GR5 qui va directement sur Tignes, via le col du Palet.

Une petite vue en arrière nous montre que nous partons de relativement bas: nous sommes encore dans l'étage des mélèzes et feuillus divers comme les aulnes et les bouleaux.


Sur l'autre versant, de belles cascades descendent du Mont Pourri. Elles seront irrémédiablement captées avec les eaux du Ponturin pour alimenter le barrage de Tignes! Quel travail pour creuser sous le Mont Pourri.


En ce qui concerne plus particulièrement le chemin emprunté, ça monte globalement raide depuis le départ. Heureusement qu'il y a un long passage en mélèzes pour atténuer la chaleur ambiante d'ailleurs.
On domine désormais la vallée de Peisey que l'on devine au dessus des Mélèzes en contrebas.


Au sortir de la forêt, le vallon s'ouvre plus largement. Nous avons en effet franchi le verrou glaciaire, et la vallée a désormais la forme d'une auge dans laquelle vagabonde tranquillement le Ponturin non encore capté, le tout dominé par le Pourri of course.


Ponturin qui a d'ailleurs comme caractéristique de se perdre furtivement dans les éboulis, avant de ressortir au niveau de gorges.


L'Aliet, gendarme de Bellecôte, surgit... lui même sous la garde d'un gendarme!


Nous décidons alors de suivre le GR5 en direction du col du Palet: nous traversons alors le Ponturin (perdu) et passons sur sa rive droite. La Grande Motte nous donne la direction à suivre.


Après la brève traversée d'une zone d'éboulis, on arrive au plan des eaux... tellement plan que le Ponturin effectue de nombreux méandres. Ce plan des eaux nous semblera interminable le soir, au retour.


La croix est-elle plus haute que la Pourri ou n'est-ce qu'une illusion?


Finalement, le chemin finit par s'élever au-dessus du lac de la Plagne; le refuge d'entre le Lac jouxte ce dernier. Nous décidons de manger ici. Nous avons bien fait de la surplomber, car en dessous la fréquentation est digne d'une aire d'autoroute.


Notre objectif: nous rendre en direction de l'échancrure sur la gauche, puis contourner le lac en dessous des falaises en face.


Face à nous, le Mont Blanc de Peisey...


... et le col du Plan Séry au fond.

Nous continuons donc à monter en direction du col du Palet, jusqu'à trouver le chemin qui contourne le lac de la Plagne. Ce chemin part à côté d'un petit lac (celui situé entre le lac du Plan de la Grassaz et de la bergerie sur la carte IGN). Heureusement que Moot m'a retenu, car j'allais partir sur le premier chemin rencontré qui descendait directement au refuge.
Nous sommes alors au plus proche de la Grande Motte et de l'Aiguille Noire de Pramecou.


Le Mont Blanc de Peisey, surmonté par l'Aliet; ce dernier cachant une partie de Bellecôte.


Nous poursuivons le contournement du lac de la Plagne (avec mon faux chemin visible sur la photo).


Nous passons sous les falaises... et là, après une courte descente, le chemin remonte rapidement.


La vue se dégage en direction des cols de la Sache et de la Sachette (ce dernier étant masqué), les Rochers Rouges...


Nous rejoignons alors le chemin qui descend du col du Plan Séry. Et là, j'ai une riche idée: pourquoi ne pas monter au col? Je dois dire que ce n'est pas forcément la meilleure idée que j'ai eue!


Le col n'est pas loin, mais la montée est très sèche. Dur dur pour un premier jour.

Le col apparaît enfin, surmonté par la Vallaisonnay dont la Pointe est (à priori) masquée.


Vue sur les Dômes des Platières, de la Sache et le Mont Pourri.


Une partie du Cul du Nant (Bellecôte):


Nous redescendons en direction du refuge d'Entre le Lac. Au passage, nous croisons une marmotte bien grassouillette! L'automne approche.


La descente jusqu'au refuge est raide mais bien tracée. En revanche, après le refuge, nous avons beaucoup peiné dans la passage du plan des eaux. C'est interminable et guère plat. Par la suite, redescente jusqu'au refuge de Rosuel avant un retour vers Tignes bien tard dans la journée.

Quand vous considérez le fait que l'appareil de nrfb ne dispose pas d'un zoom surpuissant, vous pouvez en déduire que la marmotte était peu farouche !

Je m'en vais vous compléter ce compte-rendu par quelques vues personnelles :

Le Parc de la Vanoise devrait porter plainte : quelqu'un a planté un téléphérique sur la Traverse des Aimes !

Moot a écrit:Le Parc de la Vanoise devrait porter plainte : quelqu'un a planté un téléphérique sur la Traverse des Aimes !

Je me rappelle de ce moment où tu as pris la photo.