Escapade au Glacier Plan
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Escapade au Glacier Plan
Le glacier Plan, c'est le mal aimé, le mal vu. Il est sous le Dôme de la Sache, sous le bien plus renommé et visible Glacier Suspendu. Ce dernier l'alimente par ses chutes de glace, et m'avait été signalé comme une curiosité intéressante par le guide local (nrfb pour ne pas le nommer) dès mes premiers pas dans la région. Du fait de son alimentation par les débris d'un autre glacier, le Glacier Plan est un "glacier régénéré".
On l'oublie facilement, car il est dans un creux caché par le massif de l'Aiguille Percée. Même quand on l'approche, depuis ce dernier massif, on ne voit qu'une sorte de névé dans la paroi, au-dessus d'une étendue caillouteuse. Mais voilà, il y a quelque chose de plus, quand on l'examine véritablement :
Le détail est extrait de la même photo ! Cette sorte de falaise, c'est de la glace
Sous les cailloux, la glace, et même, une belle épaisseur, plusieurs dizaines de mètres ! C'est un glacier "noir", et l'explication est simple : toute la caillasse qui dégringole de cette paroi sud du Dôme de la Sache s'y retrouve. D'ailleurs, on le verra en décrivant l'ascension, il charrie une très grande quantité de pierres, ce qui rend sa moraine frontale véritablement énorme.
On ne va pas décrire très longuement l'accès, il est simple : il faut monter comme pour aller au Col de la Sachette. Partant de Val Claret, je suis descendu vers le lac et j'ai pris le chemin de 4x4 passant par le Glattier et le Marais. Il existe un raccourci intéressant, mais qui demande de monter pour redescendre ensuite, vers l'arrivée du télésiège de Chaudannes. On évite ainsi de contourner le Rocher du Marais.
À une bifurcation, il est proposé d'aller au refuge de la Martin (à droite), ce qu'il ne faut pas faire, mais prendre le chemin caillouteux (mais large) qui continue de monter sur la gauche. On atteint directement le chalet de la Sache d'En-Haut (sans passer par celle d'en-bas), on le dépasse, en suivant toujours dans la direction du Col de la Sachette (on traverse un replat herbeux court suivi d'une montée en lacets), jusqu'à l'entrée du Vallon de la Sachette (on était jusque là dans celui de la Sache), là où le torrent coule sur un replat marécageux. De cet endroit, on aperçoit bien la moraine du Glacier Plan, sur laquelle convergent (et divergent !) tous les torrents descendant de cette paroi du Dôme de la Sache.
On quitte le sentier pour atteindre cette moraine et la gravir. En milieu d'après-midi, le torrent est déjà impétueux, il est plutôt large, c'est pourquoi je conseille de le traverser tout de suite :
Le gué, vue vers l'amont
Le gué, vue vers l'aval. On est juste au-dessus d'une petite cascade !
Il suffit alors de traverser une zone de mamelons gazonnés pour atteindre un deuxième torrent (les deux se rejoignent pour former, en aval, le Ruisseau de la Sachette), beaucoup plus débonnaire, mais avec plus de rochers sur ses rives.
La moraine s'attaque de n'importe quel endroit, le plus évident étant de la prendre sur sa droite afin d'éviter les torrents. En effet, ces derniers sont difficiles à traverser (tomber dans cette eau glacée serait certainement très désagréable !), et leur réseau est serré : trouver un chemin là-dedans n'est pas simple. En revanche, le cadre est magnifique, c'est une pente avec de l'herbe, des rochers, des fleurs à foison, et le bruit omniprésent de l'eau qui coule.
Bref : les pressés prendront la "directe" (assez raide) dans la moraine, les flâneurs aimant les ambiances sauvages et animées remonteront tant bien que mal le fil de l'eau, sur des pentes moins raides mais avec des détours et des gués pas toujours faciles à dénicher.
Ça ne se voit peut-être pas, mais au point où cette photo a été prise, il est impossible d'aller plus haut, car on se trouve à un endroit où deux torrents divergent
L'hydrographie du coin est plutôt compliquée ! Ici, l'aval est à gauche
Après un peu plus de deux-cents mètres de montée dans ces pentes, on est au sommet de la moraine, dans un univers minéral et, évidemment, glaciaire :
Vue générale, avec la partie de glace découverte que l'on voyait depuis l'Aiguille Percée
C'est bien parce qu'il n'y a pas de glace sur la lune (peut-être bien que si, mais pas juste à la surface) que ce paysage ne peut être qualifié de lunaire !
Quelques mares d'eau chargée en farines glaciaires, au sein de ce monceau de pierraille
Des "cônes de poussière", ce qui montre qu'il y a de la glace en-dessous
On ne saurait évidemment être plus près du Glacier Suspendu, celui qui alimente le nôtre. Une partie fond, et les torrents que l'on voit traversent le Glacier Plan (je ne saurais dire si c'est par au-dessus ou par en-dessous) pour alimenter finalement le Ruisseau de la Sachette, une autre partie dégringole directement (chutes de séracs), et c'est à cause de ce fait que ce glacier doit sa dénomination de "suspendu".
Remarquer la stratification de la glace, très épaisse sur le front qui ne s'amincit que très peu, vu qu'il tombe par pans entiers au lieu de fondre
On peut se demander si le Col de la Sache, "grand frère" de celui de la Sachette, est accessible. Cela semble ardu, sans compter que le Glacier Plan est un passage obligé (il suffit de consulter la carte pour s'en convaincre).
J'ai figuré ce qui me semble être un itinéraire possible, mais le col lui-même est sous une barre de rochers, ce qui le rend impraticable en randonnée
Terminons par un plan et le profil de l'escapade, avec une variante prise au retour afin de raccourcir le chemin vers Tignes. Cette variante consiste à prendre une portion raide, bien visible car nettement "retravaillée" sur une centaine de mètres de dénivelé, de la piste de la Sache. Les barres rocheuses éparses interdisent tout autre passage, et cette portion ne peut être remontée qu'en l'attaquant directement. De l'autre côté, le col (point 2458 m sur la carte IGN) permet de retrouver, via les pistes, le chemin des 4x4, tout près d'un chalet habité et déjà en vue de Tignes le Lac.
La variante passe à l'ouest (gauche) du rocher du Marais. La montée sur la moraine le long du torrent est en bas, la descente plus directe en haut dans la boucle gauche du "8" que dessine le trajet
Cela reste un long trajet, mais la plus grande partie en est l'accès au Vallon de la Sachette
On l'oublie facilement, car il est dans un creux caché par le massif de l'Aiguille Percée. Même quand on l'approche, depuis ce dernier massif, on ne voit qu'une sorte de névé dans la paroi, au-dessus d'une étendue caillouteuse. Mais voilà, il y a quelque chose de plus, quand on l'examine véritablement :
Le détail est extrait de la même photo ! Cette sorte de falaise, c'est de la glace
Sous les cailloux, la glace, et même, une belle épaisseur, plusieurs dizaines de mètres ! C'est un glacier "noir", et l'explication est simple : toute la caillasse qui dégringole de cette paroi sud du Dôme de la Sache s'y retrouve. D'ailleurs, on le verra en décrivant l'ascension, il charrie une très grande quantité de pierres, ce qui rend sa moraine frontale véritablement énorme.
On ne va pas décrire très longuement l'accès, il est simple : il faut monter comme pour aller au Col de la Sachette. Partant de Val Claret, je suis descendu vers le lac et j'ai pris le chemin de 4x4 passant par le Glattier et le Marais. Il existe un raccourci intéressant, mais qui demande de monter pour redescendre ensuite, vers l'arrivée du télésiège de Chaudannes. On évite ainsi de contourner le Rocher du Marais.
À une bifurcation, il est proposé d'aller au refuge de la Martin (à droite), ce qu'il ne faut pas faire, mais prendre le chemin caillouteux (mais large) qui continue de monter sur la gauche. On atteint directement le chalet de la Sache d'En-Haut (sans passer par celle d'en-bas), on le dépasse, en suivant toujours dans la direction du Col de la Sachette (on traverse un replat herbeux court suivi d'une montée en lacets), jusqu'à l'entrée du Vallon de la Sachette (on était jusque là dans celui de la Sache), là où le torrent coule sur un replat marécageux. De cet endroit, on aperçoit bien la moraine du Glacier Plan, sur laquelle convergent (et divergent !) tous les torrents descendant de cette paroi du Dôme de la Sache.
On quitte le sentier pour atteindre cette moraine et la gravir. En milieu d'après-midi, le torrent est déjà impétueux, il est plutôt large, c'est pourquoi je conseille de le traverser tout de suite :
Le gué, vue vers l'amont
Le gué, vue vers l'aval. On est juste au-dessus d'une petite cascade !
Il suffit alors de traverser une zone de mamelons gazonnés pour atteindre un deuxième torrent (les deux se rejoignent pour former, en aval, le Ruisseau de la Sachette), beaucoup plus débonnaire, mais avec plus de rochers sur ses rives.
La moraine s'attaque de n'importe quel endroit, le plus évident étant de la prendre sur sa droite afin d'éviter les torrents. En effet, ces derniers sont difficiles à traverser (tomber dans cette eau glacée serait certainement très désagréable !), et leur réseau est serré : trouver un chemin là-dedans n'est pas simple. En revanche, le cadre est magnifique, c'est une pente avec de l'herbe, des rochers, des fleurs à foison, et le bruit omniprésent de l'eau qui coule.
Bref : les pressés prendront la "directe" (assez raide) dans la moraine, les flâneurs aimant les ambiances sauvages et animées remonteront tant bien que mal le fil de l'eau, sur des pentes moins raides mais avec des détours et des gués pas toujours faciles à dénicher.
Ça ne se voit peut-être pas, mais au point où cette photo a été prise, il est impossible d'aller plus haut, car on se trouve à un endroit où deux torrents divergent
L'hydrographie du coin est plutôt compliquée ! Ici, l'aval est à gauche
Après un peu plus de deux-cents mètres de montée dans ces pentes, on est au sommet de la moraine, dans un univers minéral et, évidemment, glaciaire :
Vue générale, avec la partie de glace découverte que l'on voyait depuis l'Aiguille Percée
C'est bien parce qu'il n'y a pas de glace sur la lune (peut-être bien que si, mais pas juste à la surface) que ce paysage ne peut être qualifié de lunaire !
Quelques mares d'eau chargée en farines glaciaires, au sein de ce monceau de pierraille
Des "cônes de poussière", ce qui montre qu'il y a de la glace en-dessous
On ne saurait évidemment être plus près du Glacier Suspendu, celui qui alimente le nôtre. Une partie fond, et les torrents que l'on voit traversent le Glacier Plan (je ne saurais dire si c'est par au-dessus ou par en-dessous) pour alimenter finalement le Ruisseau de la Sachette, une autre partie dégringole directement (chutes de séracs), et c'est à cause de ce fait que ce glacier doit sa dénomination de "suspendu".
Remarquer la stratification de la glace, très épaisse sur le front qui ne s'amincit que très peu, vu qu'il tombe par pans entiers au lieu de fondre
On peut se demander si le Col de la Sache, "grand frère" de celui de la Sachette, est accessible. Cela semble ardu, sans compter que le Glacier Plan est un passage obligé (il suffit de consulter la carte pour s'en convaincre).
J'ai figuré ce qui me semble être un itinéraire possible, mais le col lui-même est sous une barre de rochers, ce qui le rend impraticable en randonnée
Terminons par un plan et le profil de l'escapade, avec une variante prise au retour afin de raccourcir le chemin vers Tignes. Cette variante consiste à prendre une portion raide, bien visible car nettement "retravaillée" sur une centaine de mètres de dénivelé, de la piste de la Sache. Les barres rocheuses éparses interdisent tout autre passage, et cette portion ne peut être remontée qu'en l'attaquant directement. De l'autre côté, le col (point 2458 m sur la carte IGN) permet de retrouver, via les pistes, le chemin des 4x4, tout près d'un chalet habité et déjà en vue de Tignes le Lac.
La variante passe à l'ouest (gauche) du rocher du Marais. La montée sur la moraine le long du torrent est en bas, la descente plus directe en haut dans la boucle gauche du "8" que dessine le trajet
Cela reste un long trajet, mais la plus grande partie en est l'accès au Vallon de la Sachette
Re: Escapade au Glacier Plan
Didactique, intéressant, photos de qualité, graphiques idem, texte choisi et précis. Splendide reportage, Moot.
Combien de temps pour mettre un tel reportage en ligne?
Combien de temps pour mettre un tel reportage en ligne?
jm- Nombre de messages : 360
Age : 53
Localisation : Bas-Rhin
Date d'inscription : 07/09/2007
Re: Escapade au Glacier Plan
Les reportages de moot sont toujours un modèle de qualité et de précision.
Peux-tu nous dire d'où viennent tes fonds de cartes ? (Je les trouve beaucoup plus lisibles et clairs que ceux que je réalise moi-même à partir de CartoExplorer.)
Peux-tu nous dire d'où viennent tes fonds de cartes ? (Je les trouve beaucoup plus lisibles et clairs que ceux que je réalise moi-même à partir de CartoExplorer.)
Obsédédeski- Nombre de messages : 3502
Age : 76
Localisation : Massif de la Chartreuse ou Val d'Isère
Date d'inscription : 10/02/2008
Re: Escapade au Glacier Plan
Merci pour vos encouragements, cela vaut le coup de trimballer tout mon attirail rien que pour ça ! D'ailleurs, j'ai tout récemment cassé la tirelire afin de pouvoir alléger quelque peu mon paquetage.
Difficile de répondre à la question de jm, quand on aime, on ne compte pas ! Plus sérieusement, pour cet article, la mise en ligne, avec la production du texte, le choix préalable et le redimensionnement des images, cela m'a pris la matinée d'hier. Le traitement des images, pour les photos individuelles, le temps était nul puisque j'ai configuré l'appareil afin qu'il prenne simultanément un RAW et un JPEG : j'ai utilisé ces derniers, réservant les RAW pour faire mieux, mais pour cela, il faut un logiciel qui ferait "ramer" mon vieil ordinateur. Les panoramiques ont occupé pas mal de temps, jusqu'à plus d'une demi-heure de temps CPU pour ceux qui couvrent 360°. En effet, ils sont assemblés à partir une dizaine d'images de 12 millions de pixels chacune, et le panorama brut (avant le recadrage indispensable pour éliminer les bords biscornus) en fait jusqu'à 80 millions ! Je finirai bien par investir dans une machine plus performante, avec laquelle le temps de traitement sera nettement plus raisonnable. Et avec les RAW, je pourrai avoir des images mieux équilibrées pour les contrastes et les couleurs.
Pour Obsédédeski, ce sera plus facile : il s'agit du fond cartographique "Topo France Sud Est" de mon nouveau GPS, tel que le sort le logiciel MapSource. C'est le nouveau fond sorti cette année, censé être au 1/25000è mais cependant moins détaillé que les cartes IGN, notamment quant aux types de terrains. Je n'ai pas abandonné la bonne vieille carte papier quand je suis sur place !
Difficile de répondre à la question de jm, quand on aime, on ne compte pas ! Plus sérieusement, pour cet article, la mise en ligne, avec la production du texte, le choix préalable et le redimensionnement des images, cela m'a pris la matinée d'hier. Le traitement des images, pour les photos individuelles, le temps était nul puisque j'ai configuré l'appareil afin qu'il prenne simultanément un RAW et un JPEG : j'ai utilisé ces derniers, réservant les RAW pour faire mieux, mais pour cela, il faut un logiciel qui ferait "ramer" mon vieil ordinateur. Les panoramiques ont occupé pas mal de temps, jusqu'à plus d'une demi-heure de temps CPU pour ceux qui couvrent 360°. En effet, ils sont assemblés à partir une dizaine d'images de 12 millions de pixels chacune, et le panorama brut (avant le recadrage indispensable pour éliminer les bords biscornus) en fait jusqu'à 80 millions ! Je finirai bien par investir dans une machine plus performante, avec laquelle le temps de traitement sera nettement plus raisonnable. Et avec les RAW, je pourrai avoir des images mieux équilibrées pour les contrastes et les couleurs.
Pour Obsédédeski, ce sera plus facile : il s'agit du fond cartographique "Topo France Sud Est" de mon nouveau GPS, tel que le sort le logiciel MapSource. C'est le nouveau fond sorti cette année, censé être au 1/25000è mais cependant moins détaillé que les cartes IGN, notamment quant aux types de terrains. Je n'ai pas abandonné la bonne vieille carte papier quand je suis sur place !
Dernière édition par Moot le Mer 12 Aoû - 9:19, édité 1 fois
Re: Escapade au Glacier Plan
Merci pour tes explications Moot. De mon côté je prépare toutes mes sorties avec CartoExplorer, je télécharge mes routes sur mon Garmin et je randonne en mode trace afin de reporter sur l'ordinateur les écarts par rapport au chemin prévu. Cela permet de corriger aussi les routes qui sont parfois imprécises.
Je fais un tirage papier noir et blanc de la zone dans laquelle je randonne, avec les routes et les points intermédiaires reportés et marqués, ce qui me permet de ne pas trop abîmer ma carte papier. Les cartes sont chères et s'usent vite en les manipulant, et c'est pire par temps humide.
J'emporte tout de même deux ou trois cartes Top 25 pour la reconnaissance des sommets.
Je fais un tirage papier noir et blanc de la zone dans laquelle je randonne, avec les routes et les points intermédiaires reportés et marqués, ce qui me permet de ne pas trop abîmer ma carte papier. Les cartes sont chères et s'usent vite en les manipulant, et c'est pire par temps humide.
J'emporte tout de même deux ou trois cartes Top 25 pour la reconnaissance des sommets.
Obsédédeski- Nombre de messages : 3502
Age : 76
Localisation : Massif de la Chartreuse ou Val d'Isère
Date d'inscription : 10/02/2008
Re: Escapade au Glacier Plan
Moot a écrit:
Pour Obsédédeski, ce sera plus facile : il s'agit du fond cartographique "Topo France Sud Est" de mon nouveau GPS, tel que le sort le logiciel MapSource. C'est le nouveau fond sorti cette année, censé être au 1/25000è mais cependant moins détaillé que les cartes IGN, notamment quant aux types de terrains. Je n'ai pas abandonné la bonne vieille carte papier quand je suis sur place !
Le fond de carte est sacrément plus lisible que la précédente version, qui était juste bonne à suivre les sentiers...
C'est pas dangereux comme rando, ça canarde pas un peu aux abords du glacier ?
Skicrosseur10- Nombre de messages : 2640
Age : 43
Localisation : Hyères (83)
Date d'inscription : 17/09/2006
Re: Escapade au Glacier Plan
Je suis sagement resté sur la moraine (j'aurais même pu monter un peu plus), loin de la paroi menaçante, et d'ailleurs, je n'ai pas eu l'occasion d'assister à une chute de pierres. Je ne conseillerais pas la promenade sur le glacier lui-même, parce que l'on ne sait pas ce que l'on a sous les pieds, avec cette couche de caillasse.
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