Tignes les Boisses / Glacier de la Savinaz

Lieu: Tignes et Villaroger
Carte IGN: 3532 ET (plis 8 et 9)
Niveau: bleu
Temps: 1/2 journée à 2/3 journée.
Dénivelé: 400m environ (un peu plus en cumulé du fait de nombreux faux-plats).
Date: 20 juillet 2007
Participants: Moot et nrfb

Le départ se fait des Boisses, au niveau de l'épingle. On peut facilement se garer. Des panneaux très indicateurs clairs sont implantés dans le virage. On traverse d'abord le bas de la piste "Mélèzes" avant de pénétrer dans la forêt de... mélèzes.
Après un court passage en forêt, on traverse cette fois-ci le bas de la piste "Chardons" avant de revenir en forêt et de traverser... la piste "Pavot". Lorsqu'on se retourne, on remarque le barrage, les Boisses, le Chevril et la partie haute des gorges des Bossières (l'ancienne route du village noyé de Tignes passait dedans):


Après un bref retour dans les mélèzes, le chemin commence réellement à s'élever lorsque l'on atteint la piste "Sache". Le chemin, en lacets, emprunte la piste. Autant dire que la montée est rude (dur dur une piste noire). On entend et on aperçoit la cascade effectuée par le ruisseau de la Sachette en contrebas, au moment où il rentre dans les gorges du même nom.


On quitte la piste par la droite et on peut apercevoir cette mystérieuse source sur le chemin (probablement l'arrivée d'un tuyau?).


Tout d'un coup le vallon s'ouvre alors que les arbres disparaissent. On remarque un ancien reposoir à moutons (délimité par un muret en pierres sèches) garni de rumex. La Grande Parei (= paroi) nous domine


On quitte le chemin du col de la Sachette et on traverse le torrent par un pont alors que l'on pénètre dans le Parc National de la Vanoise (en fait, on le tangente tout le long de la rando).


La pente se fait de nouveau plus rude. On aperçoit l'Aiguille Percée en arrière, et le barrage plus bas.


L'Ouille Noire se dégage dans le fond (à droite du massif de l'Aiguille du Dôme), reconnaissable avec son chapeau blanc (peu visible ici), ainsi que la Tsanteleina.



Sur le versant opposé, on apercoit la route de Tignes et le hameau du Villaret des Brévières (ainsi que les Brévières).


On remarque aussi le hameau du Chevril, la centrale du même nom, la conduite forcée et le téléphérique qui menne en haut:


Le chemin se poursuit, en descente alors que la Grande Sassière se dégage.

La plupart du temps, on traverse des alpages (les éboulis sont rares).


On remarque sur l'adret l'ancien hameau de Tignes: Nazondaz (ou Nazonde), aujourd'hui abandonné (sur la droite de l'alpage, proche du bosquet d'arbres).


Le chemin remonte de nouveau puis l'on doit traverser le seul névé du chemin (accumulation de bas de pente).


La grande et la petite Sassière se dégagent (ainsi que leurs glaciers respectifs: glacier de la Sassière et du Fond).


On voit la plupart des hameaux de Sainte Foy (plus loin, on peut même, avec des jumelles, apercevoir le Monal).


Le glacier et le sommet du Mont Pourri apparaissent.


On traverse un cône torrentiel et nous pénétrons sur la commune de Villaroger. Le glacier de la Savinaz est juste au dessus de nous.


Le lac du Chevril et le géant (malgré sa déchéance) sont nettement visibles.


Après une courte montée, le refuge de la Martin (ancienne bergerie) est en vue: le refuge est petit et se trouve sur le chemin du "tour du Mont Pourri".


Après une courte pause, on attaque de nouveau une montée. La vue se dégage sur le versant opposé: Nazonde, les hameaux de Sainte Foy, les pointes d'Archeboc et d'Ormelune (les deux sommets jumeaux au centre),


Lancebranlette et le sommet des Rousses au lointain. Le barrage est toujours visible.

Enfin, on arrive sous le front du glacier, qui a bien régressé depuis la dernière édition de la carte IGN.




Inutile de monter sur la moraine latérale (ou prévoir de gros efforts) car cela n'apporte pas grand chose.

Le retour s'effectue par le même itinéraire ou une variante est possible à partir du refuge en direction des Brévières (il faut dans ce cas prévoir une longue remontée en direction des Boisses).

Merci pour les photos et les explications sont vraiment limpide.

Je pensais faire une partie de cette itinéraire cet été.

Je suis monté l'an dernier jusqu'au col de la sachette où il n'est pas rare de croiser chamois et bouquetins m'avait-on dit. Malheureusement rien ce jour là.

En revanche, passant pas mal de temps aux jumelles depuis les brévières j'aperçois souvent des troupeaux de chamois après la ligne de crête au dessus du pont qui marque la bifurcation entre le deux itinéraires.

D'où ma question : as-tu eu l'occasion de voir quelques animaux entre ce point et le refuge de la martin?

Pour ce qui me concerne, je vais essayer de partir assez tôt des boisses pour pouvoir croiser quelques animaux sur mon chemin. Si j'ai la chance de faire de belles photos je les déposerai sur le site.

Hello et bienvenue.

Si je me souviens bien, on n'a pas vu beaucoup de grosses bêtes le jour de cette rando. Le meilleur souvenir, en ce qui me concerne, reste le Grand Cocor sur Val, avec beaucoup de bouquetins. Mais ça remonte à quelques années maintenant, et il me semble qu'ils ne soient plus là-bas actuellement.

Les bouquetins du Grand Cocor se tiennent principalement sur le versant italien du secteur Galise-Loze, du fait de sa fréquentation moindre que celle du versant français. C'est beaucoup plus raide côté italien. Il y a eu aussi des polémiques avec les alpagistes du secteur du Prariond dont les chiens patous effraient la faune sauvage, et parfois s'en nourissent (marmottes déchiquetées retrouvées près du refuge notamment).

Mais les meilleures périodes pour observer les bêtes à cornes sont toujours la fin du printemps/début de l'été et l'automne.

nrfb a écrit:Hello et bienvenue.

Si je me souviens bien, on n'a pas vu beaucoup de grosses bêtes le jour de cette rando. Le meilleur souvenir, en ce qui me concerne, reste le Grand Cocor sur Val, avec beaucoup de bouquetins. Mais ça remonte à quelques années maintenant, et il me semble qu'ils ne soient plus là-bas actuellement.

Salut,

Effecivement, j'ai fais une rando dans ce coin l'an dernier et on a eu la chance de voir plusieurs bouquetins mais aux jumelles rien à voir avec la belle rencontre que tu as fais lors de ta visite ("randonée au grand cocor"). Je viens regarder ca et je suis vraiment imprésionné.

Pour le reste je suis assez d'accord avec Obsédédeski, j'ai l'impression que côté Italien il est beaucoup plus facile d'observer chamois et bouquetins. Peut-être effectivement une question de fréquentation. Je suis pourtant monté au refuge Victor Emmanuel (sur la route du grand paradis) il y avait pas mal de monde tout de même. J'imaginais que c'était surtout du fait que le parc national du Grand Paradis était beaucoup plus vieu que le PNV (pas loin de 50 ans de différence je crois).

Toujours est-il que je rêve de faire le même genre de rencontre que toi nrfb.Je croise les doigts.

Je profite de ce message pour tous vous féliciter pour ce forum que viens de découvrir et que je ne vais pas lacher de si tôt.

Bienvenue à toi Clément, c'est très agréable pour tous les membres fidèles du forum d'accueillir de nouveaux membres aussi enthousiastes !
Pour ce qui est des bêtes à cornes (dixit Obsédédeski) l'heure est également très importante et on observe souvent ces animaux tôt le matin. Cependant il m'est arrivé de voir des animaux solitaires en pleine journée (Vallon de la Gde Sassière ou Vallon du Prariond) voir mon reportage au col de la Galise de l'an passé :
https://www.haute-tarentaise.net/t16-randonnee-au-grand-cocor