Champagny (le Laisonnay) - col de Plan Séry
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Re: Champagny (le Laisonnay) - col de Plan Séry
Date: 24 juillet 2015.
Carte IGN: Champagny en Vanoise (édition spéciale pour Champagny, disponible au Laisonnay, au 1/30000).
Temps: 2h30 de montée avec un bon rythme, 2h de descente environ.
Distance et dénivelé : 12,5 km pour 1100m.
Niveau: rouge (dénivelé de 1100m, très raide dans la première partie).
C'est de nouveau sous un beau soleil que nous sommes partis relativement tôt depuis Champagny-en-Vanoise. La voiture nous a permis de gagner rapidement le vallon de Champagny-le-Haut... et là, mauvaise surprise: un orage violent la nuit précédente a provoqué une brusque crue du Doron coupant la route au niveau du hameau de Friburge. Nous avons donc été contraints de laisser la voiture au parking du site nordique, et de rejoindre à pieds le hameau du Laisonnay (soit environ 3 km supplémentaires sur route dans chaque sens). Bref, c'est les jambes bien chauffées que nous avons commencé la réelle ascension à partir du Laisonnay. Le chemin est bien fléché (il part sur la rive droite du Doron). Nous sommes tout de suite dans l'ambiance: la pente est raide dès le début, alors que nous remontons le torrent du Py (avec une belle cascade). Finalement, les 3 km de plat auront été utiles pour nous mettre en jambe!
En nous retournant, nous pouvons admirer le massif du Grand Bec - Pointe des Volnets - Pointes des Glières sur l'autre versant du vallon (sommets non donnés dans l'ordre car c'est une vue générale). De même, nous surplombons progressivement le vallon de Champagny-le-Haut.
Lorsque nous arrivons au niveau des couloirs du Mollard, la pente s'amoindrit. Nous continuons à remonter le cours du ruisseau du Py, mais la cascade est maintenant derrière nous. Le paysage derrière nous s'ouvre de plus en plus sur les sommets du massif du Grand Bec jusqu'aux contreforts de la Grande Casse.
Nous faisons une petite pause au refuge (ce qui représente déjà environ 1h15 de montée), et nous pouvons admirer sa basse-cour: poules de race inconnue, canard... sortant au fur et à mesure des rumex! Petit moment de repos sympathique, surtout que la montée reprendra de plus belle le refuge une fois quitté.
A noté qu'au nord du refuge, le vallon du Py s'achève brutalement sur une sorte de cirque rocheux, le Cul du Nant, qui fait penser aux reculées du Jura (enfin, avec des roches très différentes puisque ces falaises d'environ 400m de haut sont constituées de spilites, interprétées comme d'anciennes laves sous-marines). Ce cirque représente le contrefort sud du sommet de Bellecôte, et est surplombé par les moribonds glaciers du Cul du Nant et du Midi de Bellecôte;
Nous entamons donc l'ascension de la Montagne de la Vallaisonnay, qui n'est pas vraiment un sommet identifié, mais là encore nous retrouvons une pente assez fort. Cela nous permettra de gagner un peu plus tard une zone très plane: le Plan Séry. Très rapidement le refuge apparaît plus en aval. Nous dominons le cul du Nant au fur et à mesure de notre montée. Et l'on voit de mieux en mieux les glaciers de la face sud du Sommet de Bellecôte.
Au bout d'une quinzaine de minutes, nous arrivons sur un plan, le Plan Séry: une cuvette probablement comblée par les résidus de l'altération des gypses, très nombreux autour de la zone. Nous avons d'ailleurs parfois l'impression de marcher dans du sable!
Le retour s'effectue par le même chemin, le tour complet par le col de la Grassaz étant bien trop long pour mon neveu (où alors il aurait fallu couper par la traverse des Aimes, mais je ne sais pas si c'est faisable).
N. Bouchaud - Janvier 2016
- Sitographie (sommets): panoramas
- Bibliographie: Guide écologique de la Vanoise par Pierre Gensac, Editions GAP 2000
Carte IGN: Champagny en Vanoise (édition spéciale pour Champagny, disponible au Laisonnay, au 1/30000).
Temps: 2h30 de montée avec un bon rythme, 2h de descente environ.
Distance et dénivelé : 12,5 km pour 1100m.
Niveau: rouge (dénivelé de 1100m, très raide dans la première partie).
Le parcours et le profil (fond Google Earth)
C'est de nouveau sous un beau soleil que nous sommes partis relativement tôt depuis Champagny-en-Vanoise. La voiture nous a permis de gagner rapidement le vallon de Champagny-le-Haut... et là, mauvaise surprise: un orage violent la nuit précédente a provoqué une brusque crue du Doron coupant la route au niveau du hameau de Friburge. Nous avons donc été contraints de laisser la voiture au parking du site nordique, et de rejoindre à pieds le hameau du Laisonnay (soit environ 3 km supplémentaires sur route dans chaque sens). Bref, c'est les jambes bien chauffées que nous avons commencé la réelle ascension à partir du Laisonnay. Le chemin est bien fléché (il part sur la rive droite du Doron). Nous sommes tout de suite dans l'ambiance: la pente est raide dès le début, alors que nous remontons le torrent du Py (avec une belle cascade). Finalement, les 3 km de plat auront été utiles pour nous mettre en jambe!
La cascade du Py encore à l'ombre, vue depuis le vallon de Champagny.
En nous retournant, nous pouvons admirer le massif du Grand Bec - Pointe des Volnets - Pointes des Glières sur l'autre versant du vallon (sommets non donnés dans l'ordre car c'est une vue générale). De même, nous surplombons progressivement le vallon de Champagny-le-Haut.
Vue vers le sud.
Vallon de Champagny le haut: la montagne arrondie dans le fond est le Mont de la Guerre, l'autre plus en avant-plan à droite est la Pointe de la Vélière. Les sommets tout au fond de l'axe de la vallée sont à une trentaine de kilomètres.
Lorsque nous arrivons au niveau des couloirs du Mollard, la pente s'amoindrit. Nous continuons à remonter le cours du ruisseau du Py, mais la cascade est maintenant derrière nous. Le paysage derrière nous s'ouvre de plus en plus sur les sommets du massif du Grand Bec jusqu'aux contreforts de la Grande Casse.
Poursuite de la montée.
Toujours la montée: les sommets au sud; la Grande Glière à gauche, la Pointe des Volnets, la Pointe du Vallonnet, le Grand Bec.
En poursuivant la montée, nous commençons à deviner les sommets situés au nord de notre position: Pointe des Pichères à gauche, et Dôme des Pichères à droite (appartenant tous les deux au Sommet de Bellecôte)
Encore un effort, et c'est dans un vallon élargi que nous débouchons. Quelques minutes plus tard, le refuge de Plaisance est en vue: depuis ce dernier, la vue est vraiment magnifique sur les sommets situés au sud (massif des Glières- Ponte des Volnets - Grand Bec...).Le vallon s'élargit: toujours l Pointe des Pichères à gauche, et le Dôme des Pichères à droite.
De l'Epéna au Grand Bec.
Le refuge est en vue!
Nous faisons une petite pause au refuge (ce qui représente déjà environ 1h15 de montée), et nous pouvons admirer sa basse-cour: poules de race inconnue, canard... sortant au fur et à mesure des rumex! Petit moment de repos sympathique, surtout que la montée reprendra de plus belle le refuge une fois quitté.
Avec ses magnifiques poules (et aussi son canard, mais là je n'ai pas mis la photo)!
A noté qu'au nord du refuge, le vallon du Py s'achève brutalement sur une sorte de cirque rocheux, le Cul du Nant, qui fait penser aux reculées du Jura (enfin, avec des roches très différentes puisque ces falaises d'environ 400m de haut sont constituées de spilites, interprétées comme d'anciennes laves sous-marines). Ce cirque représente le contrefort sud du sommet de Bellecôte, et est surplombé par les moribonds glaciers du Cul du Nant et du Midi de Bellecôte;
Mon neveu masque en partie le Cul du Nant à l'arrière-plan: on devine des résidus du glacier du Midi de Bellecôte (orienté plein sud), à moins que ce soient des névés.
Nous entamons donc l'ascension de la Montagne de la Vallaisonnay, qui n'est pas vraiment un sommet identifié, mais là encore nous retrouvons une pente assez fort. Cela nous permettra de gagner un peu plus tard une zone très plane: le Plan Séry. Très rapidement le refuge apparaît plus en aval. Nous dominons le cul du Nant au fur et à mesure de notre montée. Et l'on voit de mieux en mieux les glaciers de la face sud du Sommet de Bellecôte.
Le refuge vu de l'amont.
Et encore le Cul du Nant. Décidément, les "névés"ressemblent de plus en plus au glacier du Midi de Bellecôte, le glacier du Cul du Nant, plus gros, étant à gauche.
Poursuite de la montée: mais où va-t-on? Le Plan Séry n'apparaît toujours pas. La photo est prise au niveau du lieu-dit les Essérieux.
Les glaciers de Bellecôte: le glacier du Cul du Nant à gauche, et celui du Midi de Bellecôte à droite (enfin, si l'on peut encore appeler ça un glacier).
De plus en plus haut: de droite à gauche, la Becca Motta, le Grand Bec, la Pointe du Vallonnet et la Pointe des Volnets (ainsi que les glaciers qui en proviennent).
La montée se poursuit...
Au bout d'une quinzaine de minutes, nous arrivons sur un plan, le Plan Séry: une cuvette probablement comblée par les résidus de l'altération des gypses, très nombreux autour de la zone. Nous avons d'ailleurs parfois l'impression de marcher dans du sable!
Le Plan Séry.
Où l'on trouve de nombreux gypses, parfois troués à l'instar d'un massif très connu sur Tignes:
Et le col est en vue après une dernière montée!
Quelques vues du col:
Le Tuf de la Grassaz en avant plan, et la Pointe de la Vallaisonnay un peu plus sur la droite.
La montagne triangulaire est la Pointe des Chardes, et à droite, largement coupé, c'est le massif de Bellecôte. Dans l'extrême lointain, on va jusqu'à la Pointe de la Grande Combe (35 km), le Pic de la Grande Valloire (à presque 60 km!).
L'Aiguille de Bacque (pour situer, c'est entre les Rochers Rouges à gauche, et le Tuf de la Grassaz à droite).
Le Tuf de la Grassaz en avant plan, et la Pointe de la Vallaisonnay un peu plus sur la droite.
La montagne triangulaire est la Pointe des Chardes, et à droite, largement coupé, c'est le massif de Bellecôte. Dans l'extrême lointain, on va jusqu'à la Pointe de la Grande Combe (35 km), le Pic de la Grande Valloire (à presque 60 km!).
L'Aiguille de Bacque (pour situer, c'est entre les Rochers Rouges à gauche, et le Tuf de la Grassaz à droite).
De gauche à droite: le Mont Blanc de Peisey, le Mont Pourri, les Dômes des Platières et de la Sache, les rochers de Pierre Pointe, la Pointe des plates des Chamois, la Pointe de Nant Cruet, les Rochers Rouges, et un bout du sommet de la Grande Sassière (avec de bons yeux: c'est bien plus visible sur l'original). Bref, des sommets connus.
Herborisons un peu: un bel edelweiss!
Le retour s'effectue par le même chemin, le tour complet par le col de la Grassaz étant bien trop long pour mon neveu (où alors il aurait fallu couper par la traverse des Aimes, mais je ne sais pas si c'est faisable).
N. Bouchaud - Janvier 2016
- Sitographie (sommets): panoramas
- Bibliographie: Guide écologique de la Vanoise par Pierre Gensac, Editions GAP 2000
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