Fornet -> Vallon Iseran -> Moraine (après la fermeture)

Une journée absolument exceptionnelle ce mercredi 4 mai 2016. Temps parfait, ciel bleu foncé, pas de vent et un excellent regel à basse altitude.

La station de Val d'Isère est fermée depuis dimanche dernier et pourtant il y a encore de l'actvivité. Des randonneurs comme moi et aussi des employés de la Régie des Pistes et de Val d'Isère Téléphérique qui, pour les uns, finissent de "démonter" (les matelas, cordelettes, filets, etc.) et pour les autres, effectuent l'entretien des installations. On ne s'étonne donc pas de rencontrer des dameuses et autres motos-neige, salut amical à l'appui. Un avantage certain est que là ou la neige pourrait être cassante ou irrégulière, la dameuse nous a laissé un beau tapis.

Passons au choses sérieuses. Lever à 5 h, départ à 6 h du Fornet. Le bas de la Mangard est intact et la neige n'a pratiquement pas bougé. Ca se confirmera au schuss final au retour.





Je voulais aussi contrôler ma forme physique avec cette montée qui pour moi est la première en rando de la saison. Premier mur validé ! (Celui qui est en haut du dernier schuss, après avoir tourné à droite au chemin). C'est la partie la plus raide de la montée, oui il faut faire des conversions !

On passe à la suite, direction le restaurant l'Edelweiss (fermé bien sûr).





Désolé, c'est un peu sombre-bleuté mais il ne faisait pas encore jour.

Un petit coup d'oeil sur le massif de la Grande Motte et sur ce qui nous attend immédiatement.





Encore un petit mur, moins raide celui-ci, avant d'arriver à la route de l'Iseran.



Surprise ! La route est damée sur toute sa largeur. Ca sera d'autant meilleur à la descente. En revanche, avec les couteaux (obligatoires sur le bas aujourd'hui), ce n'est pas top.



Bonjour le Mont Pourri.



Et on continue sur la route, voici le haut du Téléphérique du Fornet.





Ca y est, on attaque le Vallon Iseran. A noter que cette année il n'y a point de marmotte à cet endroit (les années précédentes il y en a toujours). Même pas de traces.



Paysage connu.









Première pyramide.



On commence à apercevoir le Col de l'Iseran au fond.



Et voici les téléskis du col.





Une dameuse, je vous l'avais bien dit.



Bientôt arrivé au col.



Ce que je viens de monter, mais là c'est tout plat, pas trop dur.



Et voilà, en haut du télécabine du Vallon, ils ont laissé des tables de pique-nique, que je me suis empressé d'utiliser.



Paysage toujours aussi beau.







On rejoint la Traversée des Arses.



Et on monte entre les pistes Pisaillas et Moraine.





La dameuse vient de passer, du coup je me régale à descendre dans sa trace, poudreuse !





Et voilà, je redescend, vous voyez, il reste un peu de neige en altitude.



Cette randonnée ne présente aucune difficulté technique et elle est accessible à un débutant (en randonnée, pas en ski). On peut moduler le dénivellé en fonction de sa propre forme et faire demi-tour à tout moment. A noter toutefois qu'au retour, il faut remettre les peaux sur 50 mètres de montée pour remonter le long du Lac Céma afin de rejoindre le Col de l'Iseran. Le premier mur évoqué plus haut ne doit pas effrayer le randonneur, il n'est pas très long et passe sans problème, juste ça fatigue un peu.

Matériel utilisé :
Skis : Skitrab Ski rando light (une excellente marque italienne de skis)
Fixations : Dynafit
Chaussures : Dynafit
DVA (indispensable, même sur ce type de rando) : Tracker DTS
Peaux : CollTex

Merci pour ce reportage. Excellentes photos qui donnent toujours autant envie d'aller skier. Encore un bon paquet de neige qui aurait permis une ouverture plus longue (quoiqu'au moins une belle fin de saison). Par contre, ces photos me rappellent à quel point un ménage des pylônes serait le bienvenu dans le vallon

C'est vrai et j'ajoute un point que je n'ai pas mentionné dans le reportage.

J'ai été frappé par le silence des lieux : plus de moteurs de remontées mécaniques qui laissent toujours persister un bruit de fond, même faible. On s'arrête de monter ou de descendre et on n'entend rien, mais vraiment rien. Ca change la perception de la montagne.

Merci pour ton reportage: c'est bien mieux que par texto.
Je vois effectivement qu'il y avait encore un bon enneigement! J'imagine effectivement que tu as apprécié le silence. En été, les bruits des remontées sont remplacés par bien pire: ceux des voitures - et surtout des motos- qui franchissent le col. On les entend jusqu'au sommet de l'Ouille Noire...

Super images et quelles conditions !!! Ça fait combien de D+ tout ça ? 1000 m ? Pour un test de forme pas trop mal !!!
La non présence des marmottes n'est pas forcément rassurante. Paradoxalement le manque de neige du début de saison a pu être fatal dans certains terriers car la neige est un excellent isolant et si elle manque le froid atteint les terriers.
Je suppose que les pistes sur Pisaillas continuent à être damées pour être prêtes début juin. Ça fait bizarre de voir des endroits connus sans les pistes et sans aucun bruit ça doit être encore plus impressionnant. Ceci étant dit ce secteur n'est pas très bruyant car les remontées sont assez éloignées les unes des autres par contre comme le dit nrfb en été ......