Col du Mont Cenis - Pas de la Beccia
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Col du Mont Cenis - Pas de la Beccia
Date: 27 juin 2016
Carte IGN: 3634OT (Mont Cenis)
Niveau: bleu foncé (en temps normal)
Dénivelé et distance: 750 m pour 12,5 km
Temps: 7 h (en prenant son temps)
Pour cette randonnée qui permet de faire une boucle, il faut se garer sur le parking situé au col du Mont Cenis (2081 m). Le col du Mont Cenis fait la jonction entre la vallée de la Haute-Maurienne et celle de Suse en Italie. Ce col était la frontière naturelle entre les deux pays jusqu'en 1947, date du Traité de Paris. Il est désormais intégralement en France (comme tout le plateau du col du Mont Cenis). Avec la construction du barrage hydroélectrique du Mont-Cenis, le point de passage le plus haut de la route s'élève désormais à 2094 m, au plan des Fontainettes.
L'ascension qui se fait dans les alpages, sous la Petite Turra, est assez régulière et agréable, d'autant plus qu'à l'époque où nous étions la pelouse alpine était assez fleurie. Un où deux passages plus délicats juste sous la Petite Turra méritent un peu plus d'attention (particulièrement celui avec la main courante) et sont déconseillés aux personnes n'ayant pas l'habitude de randonner en montagne.
La réelle montée s'achève au niveau du "col" (ou du seuil) qui mène à la combe de Cléry: nous rejoignons alors un chemin plus large qui mène au fort de la Turra.
Le fort était un puissant ouvrage dominant de plus de 400m le col du Mont Cenis, en interdisant ce passage et pouvant effectuer des tirs de contrebatterie et de harcèlement sur le plateau du Mont Cenis (alors italien). Egalement appelé "Petite Turra" par opposition à la Grande Turra de l'autre coté de la Combe de Cléry, et à la Turra de Termignon sur le versant opposé de la Maurienne. Anciennement orthographié "Turraz", terme désignant un sommet rocheux de la forme d'une tour. Vous trouverez de nombreuses informations sur le site Savoie-fortications (dont j'ai repris ici l'introduction).
Nous faisons alors demi-tour pour nous diriger vers le Pas de la Beccia. Il n'y a environ que 200m de dénivelé + pour y parvenir, ce qui n'est guère compliqué... en saison plus avancée. Il semble rester en effet beaucoup de névés juste avant le Pas. Nous partons donc sans aucune certitude d'y parvenir. Le chemin est toutefois bien indiqué, et nous ne le perdons brièvement que lors du franchissement des névés.
Les silènes acaules sont des plantes pionnières, capables de coloniser des sols nus dans des milieux très inhospitaliers. Ce sont des plantes naines formant sur les rochers des coussinets souvent hémisphériques.
Le port en coussinet fréquemment rencontré chez les plantes alpines traduit une convergence adaptative en réponse aux conditions de vie extrêmes qui règnent en très haute altitude. Plus précisément, on peut y voir une double adaptation :
La forme en boule constitue d'abord une résistance à la dessication dans les régions montagneuses souvent ventées. Cette forme, qui est donnée par la disposition serrée des rameaux les uns contre les autres, permet à la plante d'exposer à l'environnement la plus faible surface possible par rapport au volume qu'elle occupe (rappelons que la sphère est la forme géométrique présentant le rapport surface sur volume le plus faible), ce qui limite la transpiration foliaire.
Ensuite, le coussinet fonctionne pendant la journée comme un piège à chaleur qui offre à la plante des conditions de température plus favorables à la croissance, à des altitudes où la période de végétation est très courte. Des relevés de température effectués pendant toute une journée dans l'air ambiant (à 2 m du sol) et à la surface d'un coussinet de Silene acaule dans les environs du col du Galibier (2500m), ont montré que la plante peut bénéficier entre 12h et 15h d'un réchauffement de 10 à 15°C supplémentaire par rapport à l'air ambiant. Texte de Biologie-ens-lyon
Arrivée au Pas de la Beccia, où les trois vues suivantes s'enchaînent:
N. Bouchaud - Juillet 2016. Toutes les photos ont été prises le 27 juin 2016 et aucune n'a été retouchée. Photographies libres de droit, à condition d'en mentionner l'auteur. Certains passages sont (provisoirement) repris de sites internet cités ci-dessous (toujours en italique dans le corps du message).
Sitographie:
- Val Cenis (col du Mont Cenis)
- Flore alpine (florealpes)
- Biologie-ens-lyon
- Savoie-fortications
- Mont Cenis vidange 2016
- Geoportail
- Alpenpanoramen erzeugen
Carte IGN: 3634OT (Mont Cenis)
Niveau: bleu foncé (en temps normal)
Dénivelé et distance: 750 m pour 12,5 km
Temps: 7 h (en prenant son temps)
Le parcours (image Google Earth, tracé emprunté et principaux points de repère).
Pour cette randonnée qui permet de faire une boucle, il faut se garer sur le parking situé au col du Mont Cenis (2081 m). Le col du Mont Cenis fait la jonction entre la vallée de la Haute-Maurienne et celle de Suse en Italie. Ce col était la frontière naturelle entre les deux pays jusqu'en 1947, date du Traité de Paris. Il est désormais intégralement en France (comme tout le plateau du col du Mont Cenis). Avec la construction du barrage hydroélectrique du Mont-Cenis, le point de passage le plus haut de la route s'élève désormais à 2094 m, au plan des Fontainettes.
Le départ depuis la route du col du Mont Cenis. Vue vers le nord: le Grand Roc Noir (3582 m) à gauche et les Pointes de la Frêche (3467 m pour la plus haute) à droite.
Vue vers le sud: Pointe du Lamet (3504 m) à gauche, et sur la droite les contreforts de la Corne Rousse (2582 m) et plus en arrière de la Cime du Bard (3168 m). Au centre de la photo, des sommets italiens situés entre 25 et 30 km de distance: Rocca Rossa, Monte Muretto, Punta Costabruna, Monte Pian Real, Punta Rocca Nera, Monte Orsiera...
L'ascension qui se fait dans les alpages, sous la Petite Turra, est assez régulière et agréable, d'autant plus qu'à l'époque où nous étions la pelouse alpine était assez fleurie. Un où deux passages plus délicats juste sous la Petite Turra méritent un peu plus d'attention (particulièrement celui avec la main courante) et sont déconseillés aux personnes n'ayant pas l'habitude de randonner en montagne.
Le début de la montée. Le fort de la Turra est là-haut, un peu à droite du sommet de la Petite Turra (2529 m):
La vue se dégage rapidement sur le lac du Mont Cenis: on voit mieux la Corne Rousse (2582 m) et plus en arrière de la Cime du Bard (3168 m) qui se prolonge par le Mont Giusalet (3312 m) un peu plus en arrière. On retrouve également les sommets italiens sus-nommés.
De nouveau le Grand Roc Noir puis les Pointes de la Frêche. La suite de la chaîne est masquée par les nuages, notamment la Pointe du Vallonbrun (3413 m), alors que l'on devine une des Pointe du Châtelard qui émerge des nuages (3479 m pour la plus haute). La vallée de l'Arc est en contrebas, avec une partie de Lanslevillard:
Les sommets du fond de la vallée de l'Arc sont partiellement dans les nuages: si la vue était plus dégagée, on pourrait distinguer un certain nombre "d'Ouilles", et même le Grand Paradis à plus de 40 km!
De plus en plus haut:
La montée se poursuit:
Un passage un peu plus délicat devant nous:
Une anémone (Anemone alpina sans entrer dans le détail de la sous-espèce, Renonculacées).
Le passage plus délicat:
La réelle montée s'achève au niveau du "col" (ou du seuil) qui mène à la combe de Cléry: nous rejoignons alors un chemin plus large qui mène au fort de la Turra.
Arrivée à un petit col sous la Petite Turra: à gauche, la Grande Turra (2780 m) et le Grand Coin (2796 m) qui forment le versant ouest de la Combe de Cléry, et au fond, dans les nuages, la Dent Parrachée (3697 m).
L'on retrouve notre vue habituelle: à gauche, la Pointe du Lamet (3504 m), bien dans les nuages, les sommets italiens dans le lointain, Cime du Bard et Mont Giusalet à droite.
Le fort est juste au-dessus de nous:
L'entrée du fort de la Turra:
Le fort était un puissant ouvrage dominant de plus de 400m le col du Mont Cenis, en interdisant ce passage et pouvant effectuer des tirs de contrebatterie et de harcèlement sur le plateau du Mont Cenis (alors italien). Egalement appelé "Petite Turra" par opposition à la Grande Turra de l'autre coté de la Combe de Cléry, et à la Turra de Termignon sur le versant opposé de la Maurienne. Anciennement orthographié "Turraz", terme désignant un sommet rocheux de la forme d'une tour. Vous trouverez de nombreuses informations sur le site Savoie-fortications (dont j'ai repris ici l'introduction).
La vue depuis le fort: la Dent Parrachée à gauche, le Dôme de l'Arpont (3601 m) puis le Dôme de Chasseforêt (3586 m). On devine des fragments du Mont Pelve à droite (3260 m).
Suite de la vue en direction de la Haute-Maurienne (vue vers Bessans): Pointe du Vallonbrun, Pointes du Châtelard, plusieurs "Ouilles", les Levanna, peut-être un fragment sommital de l'Albaron, la Pointe des Pignes (3370 m). Les nuages en fond de vallée masquent cependant une partie des sommets.
L'intérieur du fort, avec en ligne de mire tout au fond le Pas de la Beccia entouré par la Cime du Laro (2881 m) à gauche, et le Signal du Petit Mont Cenis (3162 m) à droite):
Ces deux mêmes sommets vus d'un peu au-dessus du fort:
Le lac du Mont Cenis:
Deux vues panoramiques qui s'enchaînent (avec malheureusement une barre de cumulus qui masque une partie des sommets):
Le ciel se dégage enfin sur le versant opposé du col du Mont Cenis. La Pointe des Pignes à gauche et le Signal du Grand Mont Cenis à droite (3377 m) qui masque la Pointe de Ronce (3612 m):
Lanslevillard est juste en-dessous de nous:
Nous faisons alors demi-tour pour nous diriger vers le Pas de la Beccia. Il n'y a environ que 200m de dénivelé + pour y parvenir, ce qui n'est guère compliqué... en saison plus avancée. Il semble rester en effet beaucoup de névés juste avant le Pas. Nous partons donc sans aucune certitude d'y parvenir. Le chemin est toutefois bien indiqué, et nous ne le perdons brièvement que lors du franchissement des névés.
Nous repartons en direction du Pas de la Beccia, avec une incertitude: il semble y avoir beaucoup de névés...
Un regard en arrière vers le fort de la Turra, et encore quelques ruines militaires en avant-plan:
Les glaciers de la Vanoise:
Nous nous approchons du Pas de la Beccia... et des névés aussi:
Un silène acaule (probablement Silène fausse Mousse Silene acaulis subsp. bryoides - Caryophyllaceae). Souvent confondue avec le silène acaule, cette sous-espèce est bien plus petite, forme des coussins plus denses et ne possède réellement pas de tige. Elle est en quelque sorte le vrai silène acaule (acaule = sans tige). C’est une espèce répandue sur sols siliceux. Texte du site Florealpes (voir sitographie). Nous randonnons d'ailleurs essentiellement dans les calcshistes du Crétacé inférieur, avec des niveaux contenant de la silice (toutefois, c'est majoritairement calcaire... c'est donc peut-être du Silène acaule (non bryoides)).
Les silènes acaules sont des plantes pionnières, capables de coloniser des sols nus dans des milieux très inhospitaliers. Ce sont des plantes naines formant sur les rochers des coussinets souvent hémisphériques.
Le port en coussinet fréquemment rencontré chez les plantes alpines traduit une convergence adaptative en réponse aux conditions de vie extrêmes qui règnent en très haute altitude. Plus précisément, on peut y voir une double adaptation :
La forme en boule constitue d'abord une résistance à la dessication dans les régions montagneuses souvent ventées. Cette forme, qui est donnée par la disposition serrée des rameaux les uns contre les autres, permet à la plante d'exposer à l'environnement la plus faible surface possible par rapport au volume qu'elle occupe (rappelons que la sphère est la forme géométrique présentant le rapport surface sur volume le plus faible), ce qui limite la transpiration foliaire.
Ensuite, le coussinet fonctionne pendant la journée comme un piège à chaleur qui offre à la plante des conditions de température plus favorables à la croissance, à des altitudes où la période de végétation est très courte. Des relevés de température effectués pendant toute une journée dans l'air ambiant (à 2 m du sol) et à la surface d'un coussinet de Silene acaule dans les environs du col du Galibier (2500m), ont montré que la plante peut bénéficier entre 12h et 15h d'un réchauffement de 10 à 15°C supplémentaire par rapport à l'air ambiant. Texte de Biologie-ens-lyon
La Grande Casse (3855 m) est maintenant clairement visible, avec la Pointe Mathews (3783 m) à gauche:
La végétation se fait de plus en plus rare, mais le chemin passe encore au-dessus des névés:
Un troupeau de chamois s'enfuit à notre approche (il y en avait bien plus):
La Pointe de la Rechasse sur le centre gauche(3212 m) avec un sommet encore bien blanc. En arrière plan, un peu à gauche les sommets du Grand Bec (3398 m) et de la Pointe du Vallonnet (3373 m). A droite de la Pointe de la Réchasse, les sommets rocheux de la Grande Glière (sommet pointu, 3392 m) et de la Petite Glière (3322 m), puis la Pointe Mathews et la Grande Casse:
Arrivée dans les névés: c'est le début de la galère pour nous:
Un des névés traversés (en pente bien entendu):
Arrivée au Pas de la Beccia, où les trois vues suivantes s'enchaînent:
Vue Plein est, de gauche à droite: Signal du Grand Mont Cenis, Pointe de Ronce, Pointe du Vieux (3364 m), Pointe du Chapeau (3319 m), Pas du Chapeau (3283 m), Pointe de la Haie (3452 m), Pointe du Lamet (3504 m), Mont Tour (ou Pointe Marmottere à 3385 m, qui est à la frontière avec l'Italie), Pointe de Novalèse (ou Novalesa à 3356 m) puis Rocciamelone (ou Rochemelon, à 3538 m) qui est le dernier sommet
Vue vers le sud-est: Cime du Bard (déjà visible lors de l'ascension), Pointe Droset (28917 m), et la montagne de droite qui est coupée sur cette photo, c'est les Dents d'Ambin. A noter que dans la vallée entre la Pointe Droset et les Dents d'Ambin, il est possible de distinguer le Mont Viso (à condition d'avoir une meilleure visibilité) pourtant situé à plus de 65 km. En fait, on le voit sur ma photo originale.
Vue vers le sud: Dents d'Ambin (3369 et 3372 m), Mont d'Ambin (3378 m), Pointe (ou Punta) Sommeiller (3332 m) située au-dessus du vallon d'Ambin où nous irons quelques jours après, Roche d'Etache (3083 m) cachant en partie la Rognosa d'Etache (3373 m) située plus au sud, Gros Peyron (3046 m), Tête Pierre Mulet (3035 m), et à l'extrême droite la Pointe Saint Michel (3252 m) et Pierre Minieu (3249 m).
Vue en direction de la Cime du Laro:
Et là vers le nord (de la Pointe de la Réchasse au Grand Roc Noir):
Le vallon en-dessous de nous qui mène au col du Petit Mont Cenis (2183 m):
Nous entamons enfin la descente, qui est beaucoup plus raide de ce côté-ci! Là encore le chemin est facile à repérer.
Début de la descente. On ne s'en rend pas compte sur la photo, mais la pente est très raide de ce côté:
Le lac du Mont Cenis se rapproche:
La descente se poursuit:
Le lac du Mont Cenis en cours de remplissage après la vidange du printemps:
Le vallon que l'on voyait depuis le pas de la Beccia:
Les Dents d'Ambin:
Un lis de Saint Bruno (Paradisea liliastrum - Xanthorrhoeaceae) qui pousse dans les terrains calcaires (ici les éboulis de calcschistes du Crétacé inférieur):
Nous terminons notre randonnée en rejoignant le GR de Pays du Tour de Haute-Maurienne qui longe le lac du Mont Cenis.
L’histoire du barrage du Mont-Cenis est directement liée au traité de paix signé après la Seconde guerre mondiale entre les Alliés et l’Italie. A cette époque, les frontières sont redessinées et le plateau du Mont-Cenis devient français dans son intégralité, tout comme l’aménagement de Grand Scala qui fournissait l’énergie à l’Italie. Quelques années plus tard, un accord entre les deux pays voisins validera le projet d’un grand barrage pour alimenter simultanément deux nouvelles centrales hydroélectriques, française (Villarodin, 1968) et italienne (Venaus, 1967).
L’acte de naissance du barrage du Mont-Cenis est signé par décret en 1962. Sa construction, lancée dès 1963, durera plus de 6 ans jusqu’au remplissage complet de sa retenue en 1970. Au final, cet ouvrage impressionnant, de 120 m de hauteur et 1,4 km de long, permet de stocker 320 millions de m3 d’eau, soit dix fois plus que les anciennes installations. Avec un volume de matériaux de 15 millions de m3, il constitue aussi le plus important barrage de France en enrochements. Informations reprises du site Mont Cenis vidange 2016
Le lac du Mont Cenis, que nous longeons:
Vue vers le sud: Dents d'Ambin (3369 et 3372 m), Mont d'Ambin (3378 m), Pointe (ou Punta) Sommeiller (3332 m) située au-dessus du vallon d'Ambin où nous irons quelques jours après, Roche d'Etache (3083 m) cachant en partie la Rognosa d'Etache (3373 m) située plus au sud, Gros Peyron (3046 m), Tête Pierre Mulet (3035 m), et à l'extrême droite la Pointe Saint Michel (3252 m) et Pierre Minieu (3249 m).
Vue en direction de la Cime du Laro:
Et là vers le nord (de la Pointe de la Réchasse au Grand Roc Noir):
Le vallon en-dessous de nous qui mène au col du Petit Mont Cenis (2183 m):
Nous entamons enfin la descente, qui est beaucoup plus raide de ce côté-ci! Là encore le chemin est facile à repérer.
Début de la descente. On ne s'en rend pas compte sur la photo, mais la pente est très raide de ce côté:
Le lac du Mont Cenis se rapproche:
La descente se poursuit:
Le lac du Mont Cenis en cours de remplissage après la vidange du printemps:
Le vallon que l'on voyait depuis le pas de la Beccia:
Les Dents d'Ambin:
Un lis de Saint Bruno (Paradisea liliastrum - Xanthorrhoeaceae) qui pousse dans les terrains calcaires (ici les éboulis de calcschistes du Crétacé inférieur):
Nous terminons notre randonnée en rejoignant le GR de Pays du Tour de Haute-Maurienne qui longe le lac du Mont Cenis.
L’histoire du barrage du Mont-Cenis est directement liée au traité de paix signé après la Seconde guerre mondiale entre les Alliés et l’Italie. A cette époque, les frontières sont redessinées et le plateau du Mont-Cenis devient français dans son intégralité, tout comme l’aménagement de Grand Scala qui fournissait l’énergie à l’Italie. Quelques années plus tard, un accord entre les deux pays voisins validera le projet d’un grand barrage pour alimenter simultanément deux nouvelles centrales hydroélectriques, française (Villarodin, 1968) et italienne (Venaus, 1967).
L’acte de naissance du barrage du Mont-Cenis est signé par décret en 1962. Sa construction, lancée dès 1963, durera plus de 6 ans jusqu’au remplissage complet de sa retenue en 1970. Au final, cet ouvrage impressionnant, de 120 m de hauteur et 1,4 km de long, permet de stocker 320 millions de m3 d’eau, soit dix fois plus que les anciennes installations. Avec un volume de matériaux de 15 millions de m3, il constitue aussi le plus important barrage de France en enrochements. Informations reprises du site Mont Cenis vidange 2016
Le lac du Mont Cenis, que nous longeons:
N. Bouchaud - Juillet 2016. Toutes les photos ont été prises le 27 juin 2016 et aucune n'a été retouchée. Photographies libres de droit, à condition d'en mentionner l'auteur. Certains passages sont (provisoirement) repris de sites internet cités ci-dessous (toujours en italique dans le corps du message).
Sitographie:
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