Autour du monolithe de Sardières
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Re: Autour du monolithe de Sardières
Date: 29 juin 2016
Carte IGN: ---
Niveau: marche sans difficulté majeure
Dénivelé et distance: 550 m pour 7,5 km
Temps: demi-journée
C'est presque une journée "jour de repos" pour nous: nous avons décidé de venir voir une curiosité géologique pas trop loin de Lanslebourg : le monolithe de Sardières.
Quelques mots sur le monolithe de Sardières:
Le monolithe de Sardières a une hauteur de 93 m, et est constitué de cargneule, roche calcaire dolomitique compacte et dure ayant résisté à l’érosion. Le monolithe est également largement convoité par les amateurs d’escalade (on a vu quelques personnes vers le sommet en arrivant). Il ne fut gravi pour la première fois qu’en 1957, par Michel Paquier. C’est à son pied, le 26 juin 1965, que fut inauguré le parc national de la Vanoise, premier parc national français.
Le monolithe est situé dans une forêt de résineux classée Natura 2000 (globalement des pins à crochets, sapins et épicéas).
Plus généralement, tout le site arpenté ce jour (l'ensemble du bois du Mollard Fleury) est constitué de gypses (on pourra le voir sur les photos) et cargneules du Trias.
Nous commençons par faire le tour du monolithe (le chemin est bien fléché): depuis le parking nous prenons le chemin qui monte assez abruptement, puis nous tournons à droite pour redescendre dans le lit du ruisseau de Crosaz Ravet. Nous traversons le ruisseau, puis nous continuons notre tour du monolithe (dans mes souvenirs, je pense que nous avons dû faire le grand tour). Quoi qu'il en soit, nous sommes revenus au pied du monolithe pas le sentier des biches (de toute manière le tracé est bien indiqué sur la carte IGN).
Les photos qui suivent ont été prises pendant ce tour.
Par la suite, nous sommes remontés en direction de la station du télégraphe Chappe: là encore le chemin est bien indiqué. Cette ascension, guère difficile - mais il faisait chaud - nous a permis de rester en jambes pour les jours suivants. Il est d'ailleurs à noter que le chemin n'est qu'en partie indiqué sur la carte IGN, et c'est bien dommage. Tous en restant dans le sous-bois, nous sommes passés devant "la Roche-qui-pisse" puis la source de Fournette (pas bien fournie).
Nous entamons enfin la dernière partie de l'ascension. Nous arrivons ensuite assez rapidement devant la station du télégraphe Chappe (situé aux alentours de 2000m), où un joli point de vue sur les sommets mauriennais nous attend.
Nous redescendons ensuite en partie par le même chemin: en effet, au niveau de la source de Fournette, nous décidons de faire un petit détour par le plateau des Arponts. La fin de la descente sera d'ailleurs assez abrupte.
N. Bouchaud - janvier 2017. Toutes les photos ont été prises le 29 juin 2016. Aucune n'a fait l’objet de retouche. Photographies libres de droit, à condition d'en mentionner l'auteur.
Sitographie:
Maurienne-Tourisme
Geol-alp
Bibliographie:
Guide écologique de la Vanoise par Pierre Gensac, Editions GAP 2000
Carte IGN: ---
Niveau: marche sans difficulté majeure
Dénivelé et distance: 550 m pour 7,5 km
Temps: demi-journée
Le parcours (image Google Earth, tracé emprunté, profil de l’ascension et principaux points de repère).
C'est presque une journée "jour de repos" pour nous: nous avons décidé de venir voir une curiosité géologique pas trop loin de Lanslebourg : le monolithe de Sardières.
Quelques mots sur le monolithe de Sardières:
Le monolithe de Sardières a une hauteur de 93 m, et est constitué de cargneule, roche calcaire dolomitique compacte et dure ayant résisté à l’érosion. Le monolithe est également largement convoité par les amateurs d’escalade (on a vu quelques personnes vers le sommet en arrivant). Il ne fut gravi pour la première fois qu’en 1957, par Michel Paquier. C’est à son pied, le 26 juin 1965, que fut inauguré le parc national de la Vanoise, premier parc national français.
Le monolithe est situé dans une forêt de résineux classée Natura 2000 (globalement des pins à crochets, sapins et épicéas).
Plus généralement, tout le site arpenté ce jour (l'ensemble du bois du Mollard Fleury) est constitué de gypses (on pourra le voir sur les photos) et cargneules du Trias.
Nous commençons par faire le tour du monolithe (le chemin est bien fléché): depuis le parking nous prenons le chemin qui monte assez abruptement, puis nous tournons à droite pour redescendre dans le lit du ruisseau de Crosaz Ravet. Nous traversons le ruisseau, puis nous continuons notre tour du monolithe (dans mes souvenirs, je pense que nous avons dû faire le grand tour). Quoi qu'il en soit, nous sommes revenus au pied du monolithe pas le sentier des biches (de toute manière le tracé est bien indiqué sur la carte IGN).
Les photos qui suivent ont été prises pendant ce tour.
Le sommet du monolithe émerge des conifères.
Alors que nous sommes sous les pins à crochets, nous effectuons une boucle autour du monolithe.
Vue vers le sud à sud-est, avec de gauche à droite: la Roche d'Etache (3083m), le Petit Vallon (3236m, petite pointe blanche au loin), la Pointe du Clôt (2941 m, plus proche et juste en face), la Pointe de Bramanette (3214 m, encore assez blanche), la Pointe de Longe Côte (3104 m), et enfin un fragment de l'Aiguille de Scolette (3506 m).
Nous dominons désormais le monolithe.
Le monolithe, et au fond la Pointe de Bramanette (3214 m), la Pointe de Longe Côte (3104 m), le fragment de l'Aiguille de Scolette (3506 m), puis plus à droite, la muraille blanche est la Cime Gardiora (3137 m), la Pointe de Paumont (3171 m), et encore plus à droite la Norma (2918 m).
Nous sommes cette fois-ci au pied du monolithe.
Par la suite, nous sommes remontés en direction de la station du télégraphe Chappe: là encore le chemin est bien indiqué. Cette ascension, guère difficile - mais il faisait chaud - nous a permis de rester en jambes pour les jours suivants. Il est d'ailleurs à noter que le chemin n'est qu'en partie indiqué sur la carte IGN, et c'est bien dommage. Tous en restant dans le sous-bois, nous sommes passés devant "la Roche-qui-pisse" puis la source de Fournette (pas bien fournie).
La source de la Fournette.
Nous entamons enfin la dernière partie de l'ascension. Nous arrivons ensuite assez rapidement devant la station du télégraphe Chappe (situé aux alentours de 2000m), où un joli point de vue sur les sommets mauriennais nous attend.
Nous voici maintenant au pied de la station du télégraphe Chappe, dont le principe est donné sur ce panneau explicatif.
Le panorama en arrière plan de la station (vers le sud sud-est), avec de gauche à droite: les Rochers Cléry (3143 m), les Dents d'Ambin (3372 m), la Roche d'Etache (3083 m), le Petit Vallon (3236m), la Pointe du Clôt (2941 m), Pointe de Bramanette (3214 m), la Pointe de Longe Côte (3104 m), le fragment de l'Aiguille de Scolette (3506 m).
Toujours du même endroit, mais plus à gauche (donc plus orienté est à sud-est), toujours de gauche à droite: Pointe de Ronce (3612 m), le Grand Coin (2796 m), Pointe de Cugne (2984 m), Signal du Petit Mont Cenis (3162 m), Montfroid (2822 m), Pointe de Bellecombe (2755m) masquant en partie le Mont Giusalet (3312 m) puis l'on retrouve les sommets de la photo précédente.
Cette fois-ci vers le sud à sud-ouest, de gauche à droite: l'Aiguille de Scolette (3506 m), Cime Gardiora (3137 m) et la Pointe de Paumont (3171 m) encore bien blanches, la Belle Plinier (3086 m), la Norma (2918 m), le Mont Rond (2772 m), ensuite plus au loin à droite, le Mont Thabor (3078 m) et le Pic du Thabor (3207 m), la Crête des Sarrasins (3014 m), la Pointe des Sarrasins (2963 m).
Vers l'ouest, entre les pins à crochet, on aperçoit le Rateau d'Aussois (3131 m) et les contreforts de la Pointe de l'Echelle (3422 m), ou plus exactement du Grand Roc.
Le bras et les ailes mobiles vu de près.
Une vue plein est cette fois-ci: à gauche, le Grand Roc Noir (3582 m), la Pointes de la Frêche (3467 m), la Pointe du Vallonbrun (3420 m) et les Pointes du Châtelard (3479 m).
Une vue de nouveau centrée en direction de la Pointe de Ronce.
Nous redescendons ensuite en partie par le même chemin: en effet, au niveau de la source de Fournette, nous décidons de faire un petit détour par le plateau des Arponts. La fin de la descente sera d'ailleurs assez abrupte.
La station du télégraphe Chappe vu de l'aval (vue depuis le plateau des Arponts).
N. Bouchaud - janvier 2017. Toutes les photos ont été prises le 29 juin 2016. Aucune n'a fait l’objet de retouche. Photographies libres de droit, à condition d'en mentionner l'auteur.
Sitographie:
Maurienne-Tourisme
Geol-alp
Bibliographie:
Guide écologique de la Vanoise par Pierre Gensac, Editions GAP 2000
Tignes, Val d'Isère, La Rosière de Montvalezan, Sainte-Foy-Tarentaise :: Vos sorties (hiver et été) :: Été :: Randonnées au départ de Haute-Maurienne (Bonneval, Termignon...) et en direction du PNV
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