Balade autour du col du Mont Cenis
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Tignes, Val d'Isère, La Rosière de Montvalezan, Sainte-Foy-Tarentaise :: Vos sorties (hiver et été) :: Été :: Randonnées au départ de Haute-Maurienne (Bonneval, Termignon...) et en direction du PNV
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Re: Balade autour du col du Mont Cenis
Date: 30 juin 2016
Carte IGN: 3535OT
Niveau: marche facile
Dénivelé et distance: 660 m pour 10 km
Temps: demi-journée à une journée (suivant le rythme de marche)
Je vous propose aujourd'hui une balade sur le site du Col du Mont Cenis. (°). "Cenis" est issu du latin cinicius ("cendré, gris"). Le nom "Mont Cenis" désignerait le "mont des cendres". Le nom serait consécutif à un incendie de forêt, à la suite duquel une grande quantité de cendres se serait accumulée sur le sol. D'autres hypothèses existent, mais elles sont moins convaincantes.
Connu depuis le plus haute antiquité, ce col fut franchi en 773 par Charlemagne, puis par Charles II le Chauve, puis par Henri IV, et c'est enfin Napoléon Ier qui donna au col une véritable dimension lorsqu'il l'emprunta lors de la campagne d'Italie.
Le col fut franchi pour la première fois par les coureurs du Tour de France en 1949.
(°) Laro, écrit autrefois Laroz fait référence au patois laro, nom vulgaire du mélèze (larix en latin). Le plateau du Mont Cenis était autrefois entièrement boisé.
(°) La Pointe Droset (Monte Mallamot en Italie) a un nom donné par le hameau de Droset, appellation qui indique la présence de droses, nom savoyard de l'aulne vert. A son sommet, on trouve l'ancien fort de Malamot qui sera l'objet d'un futur topo.
(°) la Petite Turra est un sommet où l'on trouve le fort de la Turra (déjà décrit dans un topo: à retrouver ici). Turra est une déformation du latin turris "tour".
(°) La superficie du lac est de 668 ha (50 ha avant la construction du barrage actuel). Napoléon y avait fait construire un hospice, actuellement sous le lac.
Le texte suivant est extrait de (*)
Le barrage du Mont-Cenis est situé à 1974 m d’altitude. C’est la sixième plus grande retenue d'eau artificielle française. Il est l’unique barrage français dont les eaux sont turbinées à la fois en France et en Italie.
En 1947, le traité de paix avec l’Italie ouvre une possibilité d’un grand réservoir d’eau, grâce au rattachement du plateau du Mont-Cenis à la France. Ce site se prête à la construction d’une énorme digue, retenant un grand réservoir. Bien que le plateau du Mont Cenis se trouve entièrement sur le territoire français, ses eaux s’écoulent naturellement vers l’Italie. Le barrage est implanté à l’Est du plateau. C’est un barrage dit “barrage-poids”, c’est-à-dire qu’il oppose sa masse à la pression de l’eau.
Le chantier débute en 1962. La crête du barrage a une longueur de 1400 mètres sur 12 mètres de large (à comparer aux 3 mètres de Tignes ou Roselend…). La largeur à la base est de 460 mètres.
La mise en eau en 1969-1970 fait disparaître des dizaines de fermes et granges d’alpage, d’anciennes auberges, l'hospice et son prieuré. Pour compenser cette perte, EDF fait édifier un monument de forme pyramidale conçu par l’architecte Philippe Quinquet, inauguré en 1968 et appelé depuis la « Pyramide ». Il comprend une chapelle, un appartement et un musée géré par l’association les Amis du Mont-Cenis, évoquant l’histoire millénaire du site.
Le remplissage du lac de retenue se fait par le captage des affluents de la rive gauche de l’Arc depuis Bonneval jusqu’à Avrieux, et est assuré par 28 km de galeries. Le lac-réservoir contient 321 millions de m3 d’eau.
Côté Maurienne, une conduite forcée assure une chute de 880 mètres jusqu’à la centrale de Villarodin, mise en service en 1968.
Côté italien où le versant est plus rapide, la hauteur de chute atteint 1355 mètres.
(°) A noter qu'on parle bien du col du Lou et non du col du Loup, qui est une erreur. Le nom de ce col provient de l'ancien français l'oue (oue signifiant "ruisseau") lui-même provenant du gaulois onno ("cours d'eau").
(°) Nombre de fortifications sont construites au niveau du col en vue de défendre l'accès, tant du côté français (Turra) qu'italien (Ronce, Variselle, Malamot).
(%) Texte repris.
Le fort de la Variselle est le plus grand des ouvrages du Mont-Cenis, il en est aussi le fort de commandement. Son plan pentagonal, inspiré de l'architecture Montalembert, s'adapte au relief avec deux étages de feu semi-casematés (artillerie et fusillade). L'artillerie du fort de Variselle comprenait 27 canons, d'une portée de 6000 m. Ces pièces étaient installées dans des casemates voûtées, ouvertes à l'arrière. L'espace central du fort était occupé par un vaste casernement enterré et casematé, défilé sous le niveau de la cour; il abritait les cantonnements, les magasins à poudre, le dépôt de projectiles, le magasin à vivres, l'infirmerie, le four à pain et les diverses infrastructures nécessaires aux besoins de l'infanterie italienne appelée à effectuer des opérations dans le secteur.
A noter que le chaînon Signal du Petit Mont Cenis - Cime du Laro est constitué de schistes lustrés. Il en est de même pour la Pointe de Ronce. La dépression du lac du Mont Cenis est quant à elle en grande partie creusée dans une puissante lame de gypses et de cargneules.
(°) Beccia a une origine incertaine. Ce nom, donné par les italiens, fait certainement référence au hameau toscan de La Beccia, où se trouve le sanctuaire où Saint François d'Assise reçut les stigmates du Christ en 1224.
(°) Le fort de Ronce a été construit par les Italiens en 1877. de par le traité de Paris en 1947, ce fort est désormais français. Il sera l'objet d'un prochain topo.
Sitographie:
- Générateur de panoramas
- ($) Remonter le temps
- (*) Art et Histoire en Auvergne -Rhône-Alpes
- (%) Maurienne-Tourisme
- Geol-Alp
Bibliographie:
(°) Origine des noms des montagnes de la Savoie. Par Jean-Philippe BUORD. Editions Color Verba (novembre 2016)
Toutes les photographies ont été prises le 30 juin 2016. Aucune retouche n'a été effectuée.
Photographies et rédaction (sauf sources explicitement citées): N. Bouchaud - mars 2018
Carte IGN: 3535OT
Niveau: marche facile
Dénivelé et distance: 660 m pour 10 km
Temps: demi-journée à une journée (suivant le rythme de marche)
Le parcours (image Google Earth, tracé emprunté, profil de la marche et principaux points de repère).
Attention: le profil indiqué est celui du trajet retour. Il faut donc multiplier par deux le dénivelé et la distance.
Trajet sur la carte IGN via Géoportail en bleu-gris:
Attention: le profil indiqué est celui du trajet retour. Il faut donc multiplier par deux le dénivelé et la distance.
Trajet sur la carte IGN via Géoportail en bleu-gris:
Je vous propose aujourd'hui une balade sur le site du Col du Mont Cenis. (°). "Cenis" est issu du latin cinicius ("cendré, gris"). Le nom "Mont Cenis" désignerait le "mont des cendres". Le nom serait consécutif à un incendie de forêt, à la suite duquel une grande quantité de cendres se serait accumulée sur le sol. D'autres hypothèses existent, mais elles sont moins convaincantes.
Connu depuis le plus haute antiquité, ce col fut franchi en 773 par Charlemagne, puis par Charles II le Chauve, puis par Henri IV, et c'est enfin Napoléon Ier qui donna au col une véritable dimension lorsqu'il l'emprunta lors de la campagne d'Italie.
Le col fut franchi pour la première fois par les coureurs du Tour de France en 1949.
Une vue vers l'ouest depuis la pyramide du Mont Cenis: de gauche à droite, au centre tout au fond la Pointe de Longe Côte à 15 km (3104m), la Pointe de Bellecombe plus proche (2755 m, 8 km), puis à droite le Signal du Petit Mont Cenis plus proche (3162m) et la Cime du Laro (2881m).
(°) Laro, écrit autrefois Laroz fait référence au patois laro, nom vulgaire du mélèze (larix en latin). Le plateau du Mont Cenis était autrefois entièrement boisé.
La Pyramide du Mont Cenis, avec derrière de gauche à droite (vue vers le sud): la Cîme du Bard (3168m), la Corne Rousse (2582m) cachée en partie par le sommet de la pyramide, la Pointe Droset (2917m) que je n'arrive pas bien à identifier (au niveau des pylônes HT). On devine aussi le barrage.
(°) La Pointe Droset (Monte Mallamot en Italie) a un nom donné par le hameau de Droset, appellation qui indique la présence de droses, nom savoyard de l'aulne vert. A son sommet, on trouve l'ancien fort de Malamot qui sera l'objet d'un futur topo.
Sur cette vue on voit mieux le barrage (d'autant que le niveau était assez bas puisque le lac était en cours de remplissage).
De nouveau le Signal du Petit Mont Cenis, la Cime du Laro. Tout en blanc à droite, le Dôme des Nants (3570m) avec la Petite Turra (2529m) en partie devant, puis tout à droite, le Dôme de Chasseforêt (3586m).
De nouveau le Signal du Petit Mont Cenis, la Cime du Laro. Tout en blanc à droite, le Dôme des Nants (3570m) avec la Petite Turra (2529m) en partie devant, puis tout à droite, le Dôme de Chasseforêt (3586m).
(°) la Petite Turra est un sommet où l'on trouve le fort de la Turra (déjà décrit dans un topo: à retrouver ici). Turra est une déformation du latin turris "tour".
De nouveau le barrage et la Cime du Bard et une partie du Mont Giusalet situé derrière (3312m). Les sommets italiens en arrière-plan sont dans la brume de chaleur. On devine au fond la Cima Ciantiplagna (2849m) et le Monte Pinas (2725m) à 18 km de nous environ. Ce sont des sommets situés au sud de Suse.
En observant plus vers le sud-ouest, on retrouve la Cime du Bard, le Mont Giusalet, Corne Rousse (rocher très sombre) culminant à 2582m, et tout à droite avec le pylône haute tension et les névés, la Pointe Droset à 2817m (la Pointe Droset est le sommet où ne se trouve pas le pylône HT).
En observant plus vers le sud-ouest, on retrouve la Cime du Bard, le Mont Giusalet, Corne Rousse (rocher très sombre) culminant à 2582m, et tout à droite avec le pylône haute tension et les névés, la Pointe Droset à 2817m (la Pointe Droset est le sommet où ne se trouve pas le pylône HT).
(°) La superficie du lac est de 668 ha (50 ha avant la construction du barrage actuel). Napoléon y avait fait construire un hospice, actuellement sous le lac.
Le texte suivant est extrait de (*)
Le barrage du Mont-Cenis est situé à 1974 m d’altitude. C’est la sixième plus grande retenue d'eau artificielle française. Il est l’unique barrage français dont les eaux sont turbinées à la fois en France et en Italie.
En 1947, le traité de paix avec l’Italie ouvre une possibilité d’un grand réservoir d’eau, grâce au rattachement du plateau du Mont-Cenis à la France. Ce site se prête à la construction d’une énorme digue, retenant un grand réservoir. Bien que le plateau du Mont Cenis se trouve entièrement sur le territoire français, ses eaux s’écoulent naturellement vers l’Italie. Le barrage est implanté à l’Est du plateau. C’est un barrage dit “barrage-poids”, c’est-à-dire qu’il oppose sa masse à la pression de l’eau.
Le chantier débute en 1962. La crête du barrage a une longueur de 1400 mètres sur 12 mètres de large (à comparer aux 3 mètres de Tignes ou Roselend…). La largeur à la base est de 460 mètres.
La mise en eau en 1969-1970 fait disparaître des dizaines de fermes et granges d’alpage, d’anciennes auberges, l'hospice et son prieuré. Pour compenser cette perte, EDF fait édifier un monument de forme pyramidale conçu par l’architecte Philippe Quinquet, inauguré en 1968 et appelé depuis la « Pyramide ». Il comprend une chapelle, un appartement et un musée géré par l’association les Amis du Mont-Cenis, évoquant l’histoire millénaire du site.
Comparatif: situation actuelle et avant la construction du barrage($): on y retrouve l'emplacement de l'hospice maintenant immergé.
Le remplissage du lac de retenue se fait par le captage des affluents de la rive gauche de l’Arc depuis Bonneval jusqu’à Avrieux, et est assuré par 28 km de galeries. Le lac-réservoir contient 321 millions de m3 d’eau.
Côté Maurienne, une conduite forcée assure une chute de 880 mètres jusqu’à la centrale de Villarodin, mise en service en 1968.
Côté italien où le versant est plus rapide, la hauteur de chute atteint 1355 mètres.
Depuis le barrage, une vue vers le nord nord-ouest: tout au fond, dans l'axe du lac, le Mont Pelve (3261m) à 20 km, et tout à droite de la photo, le sommet de la Nunda (3023m) et le col du Lou (3042m) et une partie du Signal du Grand Mont Cenis (3377m).
(°) A noter qu'on parle bien du col du Lou et non du col du Loup, qui est une erreur. Le nom de ce col provient de l'ancien français l'oue (oue signifiant "ruisseau") lui-même provenant du gaulois onno ("cours d'eau").
La fin du plateau du Mont Cenis: le hameau de Grande Croix, épargné lors de la construction du barrage.
L'entrée du fort de la Variselle (2106m d'altitude).
L'entrée du fort de la Variselle (2106m d'altitude).
(°) Nombre de fortifications sont construites au niveau du col en vue de défendre l'accès, tant du côté français (Turra) qu'italien (Ronce, Variselle, Malamot).
(%) Texte repris.
Le fort de la Variselle est le plus grand des ouvrages du Mont-Cenis, il en est aussi le fort de commandement. Son plan pentagonal, inspiré de l'architecture Montalembert, s'adapte au relief avec deux étages de feu semi-casematés (artillerie et fusillade). L'artillerie du fort de Variselle comprenait 27 canons, d'une portée de 6000 m. Ces pièces étaient installées dans des casemates voûtées, ouvertes à l'arrière. L'espace central du fort était occupé par un vaste casernement enterré et casematé, défilé sous le niveau de la cour; il abritait les cantonnements, les magasins à poudre, le dépôt de projectiles, le magasin à vivres, l'infirmerie, le four à pain et les diverses infrastructures nécessaires aux besoins de l'infanterie italienne appelée à effectuer des opérations dans le secteur.
Une vue vers le nord-ouest depuis le fort: de gauche à droite, Signal du Petit Mont Cenis (3162m), Pas de la Beccia (2717m), Cime du Laro (2881m), Petite Turra (2529m), Mont Pelve (3261m) au loin, Pointe du Grand Vallon (3136m) à 12 km et on devine le sommet de l'Ouillon des Arcellins (petit triangle qui dépasse des contreforts de la Nunda) qui culmine à 2665m).
A noter que le chaînon Signal du Petit Mont Cenis - Cime du Laro est constitué de schistes lustrés. Il en est de même pour la Pointe de Ronce. La dépression du lac du Mont Cenis est quant à elle en grande partie creusée dans une puissante lame de gypses et de cargneules.
(°) Beccia a une origine incertaine. Ce nom, donné par les italiens, fait certainement référence au hameau toscan de La Beccia, où se trouve le sanctuaire où Saint François d'Assise reçut les stigmates du Christ en 1224.
Toujours depuis le fort, une vue vers le nord-est. De gauche à droite: le Signal du Grand Mont Cenis (3377m), la Pointe de Ronce (3612m) avec un sommet encore assez blanc, la Pointe du Vieux (3464m), la Pointe du Chapeau (3419m), le Pas du Chapeau (3283m) qui émerge de l'arête de la Pointe du Lamet (3504m) tout à droite, dont le réel sommet n'est pas visible. On devine également sur la photographie la Pyramide du Mont Cenis, avec le fort de Ronce juste au-dessus.
Une vue du fort de la Variselle.
Une autre vue de ce même fort.
On retrouve la Pointe de Ronce (3612m), la Pointe du Vieux (3464m), la Pointe du Chapeau (3419m), le Pas du Chapeau (3283m), la Pointe du Lamet (3504m).
Toujours le fort de la Variselle.
De la Pyramide du Mont Cenis au fort de Ronce.
Le fort de Ronce, situé à 2294m.
Une vue du fort de la Variselle.
Une autre vue de ce même fort.
On retrouve la Pointe de Ronce (3612m), la Pointe du Vieux (3464m), la Pointe du Chapeau (3419m), le Pas du Chapeau (3283m), la Pointe du Lamet (3504m).
Toujours le fort de la Variselle.
De la Pyramide du Mont Cenis au fort de Ronce.
Le fort de Ronce, situé à 2294m.
(°) Le fort de Ronce a été construit par les Italiens en 1877. de par le traité de Paris en 1947, ce fort est désormais français. Il sera l'objet d'un prochain topo.
Sitographie:
- Générateur de panoramas
- ($) Remonter le temps
- (*) Art et Histoire en Auvergne -Rhône-Alpes
- (%) Maurienne-Tourisme
- Geol-Alp
Bibliographie:
(°) Origine des noms des montagnes de la Savoie. Par Jean-Philippe BUORD. Editions Color Verba (novembre 2016)
Toutes les photographies ont été prises le 30 juin 2016. Aucune retouche n'a été effectuée.
Photographies et rédaction (sauf sources explicitement citées): N. Bouchaud - mars 2018
Re: Balade autour du col du Mont Cenis
Une belle balade, que nous avons effectuée juste au bon moment pour éviter la saucée...
Voici quelques panoramas du lac pris ce jour-là.
Depuis le jardin botanique, sous la pyramide :
Et depuis la crête du barrage :
Voici quelques panoramas du lac pris ce jour-là.
Depuis le jardin botanique, sous la pyramide :
Et depuis la crête du barrage :
Re: Balade autour du col du Mont Cenis
Bonjour , superbe rando !!!
Mais pour ce qui est de la bibliographie , je trouve sur internet "Origine des noms des montagnes de la Haute-Savoie" et non Savoie , est ce normal ?
EDITE: non c'est bon j'ai trouvé.
Mais pour ce qui est de la bibliographie , je trouve sur internet "Origine des noms des montagnes de la Haute-Savoie" et non Savoie , est ce normal ?
EDITE: non c'est bon j'ai trouvé.
Vanoisecisco- Nombre de messages : 39
Age : 24
Localisation : Marseille
Date d'inscription : 11/11/2017
Re: Balade autour du col du Mont Cenis
Quelques compléments en date du 17 juillet 2017.
Les photographies ont été prises sur le plateau du Mont Cenis, dans la partie épargnée par le barrage, c'est-à-dire dans le hameau de Grande Croix (auparavant situé en Italie avant le redécoupage de la frontière après la guerre). Nous sommes bien sur la commune de Lanslebourg.
La chapelle a été fondée en 1626 par Michel Damé, hôtelier à Grand' Croix (nom de l'époque, sans le e). Chapelle restaurée en 1992.
Le hameau de Grande Croix est le seul village de l'ancien Mont-Cenis qui n'ait pas été noyé par le barrage. On y retrouve d'ailleurs une gare du chemin de fer Fell (lien Wikipedia: chemin de fer Fell).
Je comprends mieux maintenant la présence de nombreux tunnels le long de la route qui mène à Suse!
Les photographies ont été prises sur le plateau du Mont Cenis, dans la partie épargnée par le barrage, c'est-à-dire dans le hameau de Grande Croix (auparavant situé en Italie avant le redécoupage de la frontière après la guerre). Nous sommes bien sur la commune de Lanslebourg.
Le barrage:
Le hameau de Grande Croix, dont l'état se dégrade:
La chapelle Notre Dame des Neiges:
Le hameau de Grande Croix, dont l'état se dégrade:
La chapelle Notre Dame des Neiges:
La chapelle a été fondée en 1626 par Michel Damé, hôtelier à Grand' Croix (nom de l'époque, sans le e). Chapelle restaurée en 1992.
Le hameau de Grande Croix est le seul village de l'ancien Mont-Cenis qui n'ait pas été noyé par le barrage. On y retrouve d'ailleurs une gare du chemin de fer Fell (lien Wikipedia: chemin de fer Fell).
Je comprends mieux maintenant la présence de nombreux tunnels le long de la route qui mène à Suse!
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