Destination Grisons
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Obsédédeski
nrfb
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Tignes, Val d'Isère, La Rosière de Montvalezan, Sainte-Foy-Tarentaise :: Vos sorties (hiver et été) :: Été :: Randonnées ailleurs
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Destination Grisons
Bonjour à tous.
Cette année, je quitte la haute-Tarentaise pour passer une semaine (du 24 au 31 juillet 2010) dans le plus grand et le plus oriental des cantons helvètes, les Grisons (Graübunden en allemand). Au programme, visites et randonnées en compagnie de Moot. Ce n'est pas une découverte pour moi, puisque je m'y suis déjà rendu deux fois (en voiture et en train, les chemins de fer rhétiques desservant bien le canton).
Nous logerons en haute Engadine, à proximité de la station mondaine de Saint Moritz, non loin du Pic de la Bernina (4049m), le plus oriental des 4000m (si j'ai bien retenu les infos de Moot).
Je tacherai de tenir le sujet à jour et de l'introduire un peu dans les prochains jours.
Cette année, je quitte la haute-Tarentaise pour passer une semaine (du 24 au 31 juillet 2010) dans le plus grand et le plus oriental des cantons helvètes, les Grisons (Graübunden en allemand). Au programme, visites et randonnées en compagnie de Moot. Ce n'est pas une découverte pour moi, puisque je m'y suis déjà rendu deux fois (en voiture et en train, les chemins de fer rhétiques desservant bien le canton).
Nous logerons en haute Engadine, à proximité de la station mondaine de Saint Moritz, non loin du Pic de la Bernina (4049m), le plus oriental des 4000m (si j'ai bien retenu les infos de Moot).
Je tacherai de tenir le sujet à jour et de l'introduire un peu dans les prochains jours.
Re: Destination Grisons
Je vous souhaite à tous les deux un excellent séjour là-bas et beaucoup de belles photos.
Obsédédeski- Nombre de messages : 3502
Age : 76
Localisation : Massif de la Chartreuse ou Val d'Isère
Date d'inscription : 10/02/2008
Re: Destination Grisons
Chanceux !!!! C'est une très très belle région où j'ai eu l'occasion d'aller 2 fois. Le grand spécialiste photo qu'est Moot devrait être comblé par de somptueux paysages sources infinies d'inspiration.
Pour vous donner un avant-goût, voici une vue générale du massif de la Bernina (août 2008)
Pour vous donner un avant-goût, voici une vue générale du massif de la Bernina (août 2008)
Re: Destination Grisons
Merci à tous les deux, et très belle photo Marmotta.
Juste pour localiser les Grisons :
(c) http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Switzerland_Locator_Map_GR.svg
Le canton des Grisons compte environ 192000 habitants (la Suisse env. 7,8 millions). Le plus grand canton de Suisse avec 7106 km² (17,2 % de la superficie totale du pays) et le moins peuplé avec 26 habitants/km². Environ 33000 personnes vivent à Coire, le chef-lieu, l’une des plus anciennes villes suisses.
Quelques chiffres supplémentaires
150 vallées
615 lacs
937 sommets
Point le plus haut : Piz Bernina à 4049 mètres d’altitude
Point le plus bas : San Vittore (limite avec le Tessin) à 279 mètres d’altitude
Données d'après http://fr.graubuenden.ch/faits-chiffres.html
Juste pour localiser les Grisons :
(c) http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Switzerland_Locator_Map_GR.svg
Le canton des Grisons compte environ 192000 habitants (la Suisse env. 7,8 millions). Le plus grand canton de Suisse avec 7106 km² (17,2 % de la superficie totale du pays) et le moins peuplé avec 26 habitants/km². Environ 33000 personnes vivent à Coire, le chef-lieu, l’une des plus anciennes villes suisses.
Quelques chiffres supplémentaires
150 vallées
615 lacs
937 sommets
Point le plus haut : Piz Bernina à 4049 mètres d’altitude
Point le plus bas : San Vittore (limite avec le Tessin) à 279 mètres d’altitude
Données d'après http://fr.graubuenden.ch/faits-chiffres.html
Dernière édition par nrfb le Dim 4 Sep - 19:07, édité 1 fois
Re: Destination Grisons
Güten tag, bonjour à tous.
Bien arrivés hier dans les Grisons, plus précisément en haute Engadine, sous un ciel bien bâché, dû à la perturbation qui a traversé la France hier. Bref, un temps plus proche de la Toussaint que de l'été. Des températures dignes du temps : 4°C au Julierpass à 2284m d'altitude, 10°C environ à Surlej, proche de Saint Moritz, où nous logeons (1850m environ).
Ce matin, temps variable, alternant éclaircies et nuages. Nous devons monter au Corvatsch.
Bien arrivés hier dans les Grisons, plus précisément en haute Engadine, sous un ciel bien bâché, dû à la perturbation qui a traversé la France hier. Bref, un temps plus proche de la Toussaint que de l'été. Des températures dignes du temps : 4°C au Julierpass à 2284m d'altitude, 10°C environ à Surlej, proche de Saint Moritz, où nous logeons (1850m environ).
Ce matin, temps variable, alternant éclaircies et nuages. Nous devons monter au Corvatsch.
Re: Destination Grisons
Journée du dimanche 25 juillet 2010.
Départ assez tardif de la station, en direction du Piz Corvatsch en haut à droite. Il n'y a pas qu'en Tarentaise où les grues poussent.
Un peu plus loin, nous surplombons la vallée de l'Engadine où nous logeons. La haute Engadine est parsemée de nombreux lacs, dont un au pied de notre station, Surlej. On voit ici le village de Silvaplana au bord du lac de Silvaplauna.
Encore la vue, d'un peu plus haut : Silvaplana et son lac à gauche, Surlej sur la droite, et le lac du Champfèr sur la droite.
De l'aconit, plante rencontrée très fréquemment au cours de nos randonnées :
Au-dessus de nous, le très moderne téléphérique du Corvatsch, franchissant un des nombreux pylônes de la ligne :
Nous n'avons pas été jusqu'au Piz Corvatsch (qu'on atteint d'ailleurs en deux tronçons de téléphérique), mais au col de Surlej (Fuorcla Surlej), qu'on aperçoit en arrière plan de la photo :
En direction du Piz Corvatsch, avec quelques glaciers moribonds :
Le col atteint, le panorama sur les glaciers descendant du massif de la Bernina. Malheureusement, les hauts sommets sont tous cachés par les nuages !
Départ assez tardif de la station, en direction du Piz Corvatsch en haut à droite. Il n'y a pas qu'en Tarentaise où les grues poussent.
Un peu plus loin, nous surplombons la vallée de l'Engadine où nous logeons. La haute Engadine est parsemée de nombreux lacs, dont un au pied de notre station, Surlej. On voit ici le village de Silvaplana au bord du lac de Silvaplauna.
Encore la vue, d'un peu plus haut : Silvaplana et son lac à gauche, Surlej sur la droite, et le lac du Champfèr sur la droite.
De l'aconit, plante rencontrée très fréquemment au cours de nos randonnées :
Au-dessus de nous, le très moderne téléphérique du Corvatsch, franchissant un des nombreux pylônes de la ligne :
Nous n'avons pas été jusqu'au Piz Corvatsch (qu'on atteint d'ailleurs en deux tronçons de téléphérique), mais au col de Surlej (Fuorcla Surlej), qu'on aperçoit en arrière plan de la photo :
En direction du Piz Corvatsch, avec quelques glaciers moribonds :
Le col atteint, le panorama sur les glaciers descendant du massif de la Bernina. Malheureusement, les hauts sommets sont tous cachés par les nuages !
Re: Destination Grisons
En continuant en direction du refuge de Coaz, un gros plan sur quelques glaciers : le glacier de Tschierva (vadret da Tschierva en Romanche). Ce glacier descend directement du Piz Bernina (4049m).
Plus au sud, la vaste calotte glaciaire qui descend, accrochez-vous, des Piz Glüschaint, Roseg, d'Il Chapütschin, La Muongia, La Sella, Dschimels I Gemelli :
Quelques figures glaciaires :
Les mêmes glaciers, de plus près : à gauche, le glacier de la Sella, à droite celui de Roseg.
Et en bas, le lac qui recueille les eaux de fonte : le lej da vadret (autrement dit le lac du glacier).
Le retour vers la station a été lent, avec un chemin bien long, mais en balcon au dessus de la vallée. Mais compte tenu de notre fatigue, nous n'avons pas pris de photo. En effet, nous sommes arrivés en station après 20h30 (sachant que le soleil se couche dès 21h00 ici).
Plus au sud, la vaste calotte glaciaire qui descend, accrochez-vous, des Piz Glüschaint, Roseg, d'Il Chapütschin, La Muongia, La Sella, Dschimels I Gemelli :
Quelques figures glaciaires :
Les mêmes glaciers, de plus près : à gauche, le glacier de la Sella, à droite celui de Roseg.
Et en bas, le lac qui recueille les eaux de fonte : le lej da vadret (autrement dit le lac du glacier).
Le retour vers la station a été lent, avec un chemin bien long, mais en balcon au dessus de la vallée. Mais compte tenu de notre fatigue, nous n'avons pas pris de photo. En effet, nous sommes arrivés en station après 20h30 (sachant que le soleil se couche dès 21h00 ici).
Re: Destination Grisons
Lundi 26 juillet 2010.
C'est sous un temps presque uniformément couvert que s'est déroulée cette journée. La fraîcheur est toujours de mise, mais le vent moins fort rend l'impression plus agréable. Toutefois, un ciel bleu immaculé se fait toujours attendre !
Aujourd'hui, direction Pontresina dans le val Bernina. La localité ne se trouve qu'à quelques kilomètres de Saint Moritz. Nous la dépassons afin de nous rendre au niveau de la station de train Morteratsch des Chemins de Fer Rhétiques (les Rhätische Bahn). On se rend vite compte que tous les parkings (nombreux) sont payants. Et oui, la vie n'est pas donnée dans la Confédération Helvétique.
Les Chemins de Fer Rhétiques peu après la station de Morteratsch :
De là, nous prenons le chemin qui suit le torrent de Morteratsch (Ova da Morteratsch) en direction des glaciers de la Bernina. Il s'agit en fait de l'autre versant (hier, nous avons observé les glaciers côté occidental, et là c'est plutôt le côté oriental de la Bernina). Très rapidement les glaciers apparaissent. Malheureusement, le temps n'est toujours pas avec nous, et les hauts sommets sont enveloppés d'une épaisse couche nuageuse. Du coup, la qualité des photos s'en ressent.
Bientôt apparait devant nous la longue langue glaciaire du glacier de Morteratsch :
Encore une autre vue :
Après quelques kilomètres le long du glacier, tantôt sur la moraine, tantôt à côté (le chemin a dû être déplacé compte tenu de l'instabilité de cette dernière), nous parvenons enfin au refuge de Boval, à 2495m d'altitude. Le refuge est entouré par les glaciers du massif de la Bernina. De ce dernier, on aperçoit le sommet du téléphérique de la Diavolezza, à 2973m d'altitude :
Le glacier Pers, qui rejoint toujours le glacier de Morteratsch, mais pour combien de temps encore? Son front recule de manière inquiétante :
Ici, l'imposant glacier de Morteratsch, qui possède la longue langue entrevue plus haut :
D'impressionnants séracs visibles sur la frêle partie droite du glacier :
En d'autres endroits on peut voir l'épaisseur impressionnante du glacier. On distingue d'ailleurs bien les différents couches de neige :
Et là, un gros plan sur la langue glaciaire :
Un panorama sur l'ensemble glaciaire :
Encore une fois, un gros plan sur le glacier Pers : la roche est sur le point de couper le glacier. Elle n'existait pas sur la table d'orientation (fin des années 90)...
Nous sommes bien en Suisse :
Et pour finir sur une note plus gaie (l'ambiance est un peu grise quand même), un gros plan sur un des nombreux épilobes des moraines prise en descendant.
Et voila. Nous sommes ensuite revenus à notre logement, tout en faisant des courses à des prix défiant toute concurrence, au Coop de Saint Moritz. Et oui, jusqu'à présent nous n'avions pas pu nous ravitailler, compte tenu des heures précoces de fermeture des magasins en Suisse...
C'est sous un temps presque uniformément couvert que s'est déroulée cette journée. La fraîcheur est toujours de mise, mais le vent moins fort rend l'impression plus agréable. Toutefois, un ciel bleu immaculé se fait toujours attendre !
Aujourd'hui, direction Pontresina dans le val Bernina. La localité ne se trouve qu'à quelques kilomètres de Saint Moritz. Nous la dépassons afin de nous rendre au niveau de la station de train Morteratsch des Chemins de Fer Rhétiques (les Rhätische Bahn). On se rend vite compte que tous les parkings (nombreux) sont payants. Et oui, la vie n'est pas donnée dans la Confédération Helvétique.
Les Chemins de Fer Rhétiques peu après la station de Morteratsch :
De là, nous prenons le chemin qui suit le torrent de Morteratsch (Ova da Morteratsch) en direction des glaciers de la Bernina. Il s'agit en fait de l'autre versant (hier, nous avons observé les glaciers côté occidental, et là c'est plutôt le côté oriental de la Bernina). Très rapidement les glaciers apparaissent. Malheureusement, le temps n'est toujours pas avec nous, et les hauts sommets sont enveloppés d'une épaisse couche nuageuse. Du coup, la qualité des photos s'en ressent.
Bientôt apparait devant nous la longue langue glaciaire du glacier de Morteratsch :
Encore une autre vue :
Après quelques kilomètres le long du glacier, tantôt sur la moraine, tantôt à côté (le chemin a dû être déplacé compte tenu de l'instabilité de cette dernière), nous parvenons enfin au refuge de Boval, à 2495m d'altitude. Le refuge est entouré par les glaciers du massif de la Bernina. De ce dernier, on aperçoit le sommet du téléphérique de la Diavolezza, à 2973m d'altitude :
Le glacier Pers, qui rejoint toujours le glacier de Morteratsch, mais pour combien de temps encore? Son front recule de manière inquiétante :
Ici, l'imposant glacier de Morteratsch, qui possède la longue langue entrevue plus haut :
D'impressionnants séracs visibles sur la frêle partie droite du glacier :
En d'autres endroits on peut voir l'épaisseur impressionnante du glacier. On distingue d'ailleurs bien les différents couches de neige :
Et là, un gros plan sur la langue glaciaire :
Un panorama sur l'ensemble glaciaire :
Encore une fois, un gros plan sur le glacier Pers : la roche est sur le point de couper le glacier. Elle n'existait pas sur la table d'orientation (fin des années 90)...
Nous sommes bien en Suisse :
Et pour finir sur une note plus gaie (l'ambiance est un peu grise quand même), un gros plan sur un des nombreux épilobes des moraines prise en descendant.
Et voila. Nous sommes ensuite revenus à notre logement, tout en faisant des courses à des prix défiant toute concurrence, au Coop de Saint Moritz. Et oui, jusqu'à présent nous n'avions pas pu nous ravitailler, compte tenu des heures précoces de fermeture des magasins en Suisse...
Re: Destination Grisons
Mardi 27 juillet 2010.
Décidément, le temps ne s'arrange pas : nous avons eu le droit à un réveil très humide. Nous sommes partis vers Maloja, village situé sur un col qui limite la haute Engadine du val Bregaglia, partie italienne des Grisons. Le val descend d'ailleurs sur l'Italie.
En tout cas, le temps est resté assez couvert, avec quelques éclaircies mais aussi des averses, et surtout un vent fort sur les sommets. Bref, il fallait sortir chaudement habillé aujourd'hui. Du coup, pas facile de prendre des photos correctes.
Le lac de Segl, le plus haut de la vallée, alors que nous entamons notre montée vers le col de Lunghin.
Le village de Maloja, au niveau du col du même nom.
Quelques bâtiments de Maloja :
Le val Bregaglia. Le fond de la vallée s'enfonce très profondément et très rapidement, contrairement à l'Engadine de l'autre côté :
Le lägh dal Lunghin (le lac des sources de l'Inn) à 2490m :
Ce même lac vu du col de Lunghin, un peu plus haut (2645m), dans une ambiance bien automnale.
Dans ces conditions, avec un ciel le plus souvent bouché, difficile de faire des photos du paysage !
Ce même col marque une triple ligne de partage des eaux : vers l'Adriatique, la mer du Nord et la mer Noire :
Un peu plus haut que le col, alors que la visibilité se dégrade très nettement, voici Moot :
Enfin, de temps en temps, on aperçoit quand même le paysage. Ici, le val Bregaglia :
Le retour s'est effectué en partie sous la pluie, hélas.
Décidément, le temps ne s'arrange pas : nous avons eu le droit à un réveil très humide. Nous sommes partis vers Maloja, village situé sur un col qui limite la haute Engadine du val Bregaglia, partie italienne des Grisons. Le val descend d'ailleurs sur l'Italie.
En tout cas, le temps est resté assez couvert, avec quelques éclaircies mais aussi des averses, et surtout un vent fort sur les sommets. Bref, il fallait sortir chaudement habillé aujourd'hui. Du coup, pas facile de prendre des photos correctes.
Le lac de Segl, le plus haut de la vallée, alors que nous entamons notre montée vers le col de Lunghin.
Le village de Maloja, au niveau du col du même nom.
Quelques bâtiments de Maloja :
Le val Bregaglia. Le fond de la vallée s'enfonce très profondément et très rapidement, contrairement à l'Engadine de l'autre côté :
Le lägh dal Lunghin (le lac des sources de l'Inn) à 2490m :
Ce même lac vu du col de Lunghin, un peu plus haut (2645m), dans une ambiance bien automnale.
Dans ces conditions, avec un ciel le plus souvent bouché, difficile de faire des photos du paysage !
Ce même col marque une triple ligne de partage des eaux : vers l'Adriatique, la mer du Nord et la mer Noire :
Un peu plus haut que le col, alors que la visibilité se dégrade très nettement, voici Moot :
Enfin, de temps en temps, on aperçoit quand même le paysage. Ici, le val Bregaglia :
Le retour s'est effectué en partie sous la pluie, hélas.
Re: Destination Grisons
Mercredi 28 juillet 2010.
Miracle en ce début de matinée :le soleil brille enfin! Mais ce n'est pas prévu pour durer selon les prévisions météo. Et effectivement, c'est bien ce qu'on a pu constater. Nous sommes donc partis en direction du col de la Bernina, à 2329 m d'altitude. Ce col fait la transition entre l'Endadine et le Val Poschiavo, partie italienne des Grisons.
La vue sur les glaciers du massif de la Bernina, en montant. Enfin sous le soleil !
Le Piz Bernina (4049m) lui même.
L'imposante calotte glaciaire du Piz Palü.
Nous nous rendons par la suite au parking de la gare de départ du téléphérique du Piz Lagalb. Notre objectif, gravir le sommet à gauche de l'arrivée du téléphérique. C'est bien entendu le Piz Lagalb (2959m).
Nous remontons en premier lieu le Val Minor, qui fait le tour du massif. C'est un joli vallon, assez vert, avec la présence de marmottes (en tout cas, on les a entendues).
On finit par arriver au puoz Minor (sorte de petit lac), bordé par de vastes névés.
Puis, un peu au dessus, le lac Minor (Lej Minor) :
Notre objectif : le col Minor (Fuorcla Minor), au dessus du lac.
Au col, la vue se dégage sur l'horizon, notamment le val Poschiavo :
Nous reprenons alors notre ascension, et retrouvons alors les glaciers du massif de la Bernina (en effet, nous faisons le tour intégral du Piz Lagalb, tout en montant). Nous rencontrons un certain nombre de vaches suisses, dont la race reste encore à déterminer.
Miracle en ce début de matinée :le soleil brille enfin! Mais ce n'est pas prévu pour durer selon les prévisions météo. Et effectivement, c'est bien ce qu'on a pu constater. Nous sommes donc partis en direction du col de la Bernina, à 2329 m d'altitude. Ce col fait la transition entre l'Endadine et le Val Poschiavo, partie italienne des Grisons.
La vue sur les glaciers du massif de la Bernina, en montant. Enfin sous le soleil !
Le Piz Bernina (4049m) lui même.
L'imposante calotte glaciaire du Piz Palü.
Nous nous rendons par la suite au parking de la gare de départ du téléphérique du Piz Lagalb. Notre objectif, gravir le sommet à gauche de l'arrivée du téléphérique. C'est bien entendu le Piz Lagalb (2959m).
Nous remontons en premier lieu le Val Minor, qui fait le tour du massif. C'est un joli vallon, assez vert, avec la présence de marmottes (en tout cas, on les a entendues).
On finit par arriver au puoz Minor (sorte de petit lac), bordé par de vastes névés.
Puis, un peu au dessus, le lac Minor (Lej Minor) :
Notre objectif : le col Minor (Fuorcla Minor), au dessus du lac.
Au col, la vue se dégage sur l'horizon, notamment le val Poschiavo :
Nous reprenons alors notre ascension, et retrouvons alors les glaciers du massif de la Bernina (en effet, nous faisons le tour intégral du Piz Lagalb, tout en montant). Nous rencontrons un certain nombre de vaches suisses, dont la race reste encore à déterminer.
Re: Destination Grisons
Arrivé au sommet du Piz Lagalb, après une ascension difficile, nous retrouvons une vue à 360°. Malheureusement, le temps s'est nettement dégradé en cours d'ascension. Nous observons tous les glaciers du massif de la Bernina.
Le Lej Minor :
Les trois lacs du col : le lagh da la Cruseta à gauche, le vaste lago Bianco, et le lej Nair à droite. A noter la présence d'une gravière exploitée le long du lac blanc.
Le Val Bernina :
Et enfin, le val Poschiavo, avec le lac du même nom dans le lointain.
Le téléphérique de Lagalb arrive juste en dessous de nous. Très reconnaissable avec l'antenne de télécommunication.
Ce dernier est d'ailleurs fermé en été, mais une benne de service a tout de même fait un aller-retour pendant que nous nous trouvions sur le chemin du retour.
L'Engadine, le paradis des téléphériques : il y en a partout.
Encore un train des Rhätische Bahn en descendant.
Nous sommes revenus à notre point de départ (par un chemin différent), puis avons repris la voiture pour descendre dans le Val Poschiavo. Nous sommes presque arrivés jusqu'en Italie, au dessus de Tirano. Nous avons cependant fait demi tour avant la frontière. Nous avons pu observé le joli lac de Poschiavo, véritable paradis des joggers.
Nous avons pu y observer un papillon rare, pas bien en forme : un machaon.
Enfin, nous avons mangé sur place puis sommes revenus à Surlej, via le col de la Bernina.
Le Lej Minor :
Les trois lacs du col : le lagh da la Cruseta à gauche, le vaste lago Bianco, et le lej Nair à droite. A noter la présence d'une gravière exploitée le long du lac blanc.
Le Val Bernina :
Et enfin, le val Poschiavo, avec le lac du même nom dans le lointain.
Le téléphérique de Lagalb arrive juste en dessous de nous. Très reconnaissable avec l'antenne de télécommunication.
Ce dernier est d'ailleurs fermé en été, mais une benne de service a tout de même fait un aller-retour pendant que nous nous trouvions sur le chemin du retour.
L'Engadine, le paradis des téléphériques : il y en a partout.
Encore un train des Rhätische Bahn en descendant.
Nous sommes revenus à notre point de départ (par un chemin différent), puis avons repris la voiture pour descendre dans le Val Poschiavo. Nous sommes presque arrivés jusqu'en Italie, au dessus de Tirano. Nous avons cependant fait demi tour avant la frontière. Nous avons pu observé le joli lac de Poschiavo, véritable paradis des joggers.
Nous avons pu y observer un papillon rare, pas bien en forme : un machaon.
Enfin, nous avons mangé sur place puis sommes revenus à Surlej, via le col de la Bernina.
Re: Destination Grisons
Jeudi 29 juillet 2010.
Aujourd'hui, la cata intégrale pour le temps. Pluie et ciel bien nuageux ont dominé la journée ! Ce matin, nous sommes sortis et revenus complètement trempés! Bref l'horreur. En tout cas, cela a été l'occasion de faire un tour dans la vallée, jusqu'à Saint Moritz la mondaine (soit 20 km aller-retour environ), dans l'après-midi.
Le symbole des Grisons : le bouquetin (à contre jour), ici à Silvaplana. En tout cas, aucun de vivant rencontré lors de nos randos) :
Ambiance ambiance, sous une pluie battante ce matin. Ici, Surlej, où nous logeons.
Petit tour vers Saint Moritz l'après midi. Ici la fin du lac de Champfèr :
Et ici, le hameau de Champfèr lui-même :
Nous arrivons à Saint Moritz Bad. La localité n'est pas très jolie. Quelques hôtels imposants, dont le Grand Hôtel des Bains :
La plaque souvenir des JO d'hiver 1928 et 1948 :
Enfin, Saint Moritz Dorf, centre névralgique de la ville, devant le lac du même nom :
Boire et fumer sont interdits par endroits !
Ici, l'hôtel le plus cher de la ville, le Badrutt's palace, 5 étoiles et des chambres comprises entre 365 et 860 CHF la nuit (sans les suppléments) :
Avec des Rolls devant...
Un bâtiment de la ville. La statue à droite fait partie d'une exposition d'art moderne.
L'Église Évangélique du centre :
La rue centrale, avec toutes les grandes enseignes possibles.
Et pour finir, nous sommes revenus avec une spécialité locale : la tourte aux noix de l'Engadine (Tuorta da Nusch).
Aujourd'hui, la cata intégrale pour le temps. Pluie et ciel bien nuageux ont dominé la journée ! Ce matin, nous sommes sortis et revenus complètement trempés! Bref l'horreur. En tout cas, cela a été l'occasion de faire un tour dans la vallée, jusqu'à Saint Moritz la mondaine (soit 20 km aller-retour environ), dans l'après-midi.
Le symbole des Grisons : le bouquetin (à contre jour), ici à Silvaplana. En tout cas, aucun de vivant rencontré lors de nos randos) :
Ambiance ambiance, sous une pluie battante ce matin. Ici, Surlej, où nous logeons.
Petit tour vers Saint Moritz l'après midi. Ici la fin du lac de Champfèr :
Et ici, le hameau de Champfèr lui-même :
Nous arrivons à Saint Moritz Bad. La localité n'est pas très jolie. Quelques hôtels imposants, dont le Grand Hôtel des Bains :
La plaque souvenir des JO d'hiver 1928 et 1948 :
Enfin, Saint Moritz Dorf, centre névralgique de la ville, devant le lac du même nom :
Boire et fumer sont interdits par endroits !
Ici, l'hôtel le plus cher de la ville, le Badrutt's palace, 5 étoiles et des chambres comprises entre 365 et 860 CHF la nuit (sans les suppléments) :
Avec des Rolls devant...
Un bâtiment de la ville. La statue à droite fait partie d'une exposition d'art moderne.
L'Église Évangélique du centre :
La rue centrale, avec toutes les grandes enseignes possibles.
Et pour finir, nous sommes revenus avec une spécialité locale : la tourte aux noix de l'Engadine (Tuorta da Nusch).
Re: Destination Grisons
Vendredi 30 juillet.
Allegra !
C'est notre dernier jour en Engadine. Demain, déjà le retour... On prendra bien quelques photos au passage, étant donné qu'on aura un peu de temps et qu'il fera beau. D'ailleurs, le temps parlons en : enfin ensoleillé aujourd'hui! (on se demandait en effet si le slogan de Saint Moritz était exact "332 jours de soleil par an"!)
Nous sommes donc partis vers la partie italienne des Grisons. Pas vers Poschiavo cette fois-ci, mais vers le Val Bregaglia, au nord du lac de Côme. Quelques kilomètres suffisent pour quitter l'Engadine, via le col de Maloja. Une fois ce col passé, on plonge littéralement vers le val. La route plonge rapidement jusqu'à 900m d'altitude, à Bondo, où nous prenons un chemin à péage (12 CHF), en direction du Val Bondasca, lieu de notre randonnée du jour.
Le paysage du Val Bondasca : les Scioras Dafora et Dadent à gauche, le glacier de la Bondasca, le Pizzo Cengalo à droite.
Quelques Lépidoptères du coin.
En montant, par un chemin extrêmement pentu, et parsemé de nombreuses marches, on découvre le Val Bondasca :
Et non, vous ne rêvez pas : le ciel est bien bleu !
Un panorama des glaciers :
Et là, une autre façon de voir le paysage !
Notre destination : le refuge de Sciora.
La marche a été rude pour y arriver !
Là, je n'ai pas pu résister. C'est un cairn en granite, roche que l'on ne rencontre pas dans les environs de Tignes. Il faut dire que tous les sommets environnants sont granitiques, et semblent visiblement être un paradis pour l'escalade.
Le refuge, vu de haut, avec le Val Bondasca en dessous.
Et un dernier panorama pour finir :
Voila, j'espère que pour tous ceux qui ont parcouru le sujet, ce petit voyage dans les Grisons vous aura plu. En tout cas, vos commentaires sont les bienvenus. Et n'oubliez pas, si vous passez un jour, les commerces suisses ferment très tôt. Ne vous faites pas avoir comme nous !
Allegra !
C'est notre dernier jour en Engadine. Demain, déjà le retour... On prendra bien quelques photos au passage, étant donné qu'on aura un peu de temps et qu'il fera beau. D'ailleurs, le temps parlons en : enfin ensoleillé aujourd'hui! (on se demandait en effet si le slogan de Saint Moritz était exact "332 jours de soleil par an"!)
Nous sommes donc partis vers la partie italienne des Grisons. Pas vers Poschiavo cette fois-ci, mais vers le Val Bregaglia, au nord du lac de Côme. Quelques kilomètres suffisent pour quitter l'Engadine, via le col de Maloja. Une fois ce col passé, on plonge littéralement vers le val. La route plonge rapidement jusqu'à 900m d'altitude, à Bondo, où nous prenons un chemin à péage (12 CHF), en direction du Val Bondasca, lieu de notre randonnée du jour.
Le paysage du Val Bondasca : les Scioras Dafora et Dadent à gauche, le glacier de la Bondasca, le Pizzo Cengalo à droite.
Quelques Lépidoptères du coin.
En montant, par un chemin extrêmement pentu, et parsemé de nombreuses marches, on découvre le Val Bondasca :
Et non, vous ne rêvez pas : le ciel est bien bleu !
Un panorama des glaciers :
Et là, une autre façon de voir le paysage !
Notre destination : le refuge de Sciora.
La marche a été rude pour y arriver !
Là, je n'ai pas pu résister. C'est un cairn en granite, roche que l'on ne rencontre pas dans les environs de Tignes. Il faut dire que tous les sommets environnants sont granitiques, et semblent visiblement être un paradis pour l'escalade.
Le refuge, vu de haut, avec le Val Bondasca en dessous.
Et un dernier panorama pour finir :
Voila, j'espère que pour tous ceux qui ont parcouru le sujet, ce petit voyage dans les Grisons vous aura plu. En tout cas, vos commentaires sont les bienvenus. Et n'oubliez pas, si vous passez un jour, les commerces suisses ferment très tôt. Ne vous faites pas avoir comme nous !
Re: Destination Grisons
Merci à vous deux pour ce reportage. Vous n'avez pas toujours été gâtés par le temps mais j'ai l'impression que la région vaut le déplacement surtout pour des amateurs de glaciers comme moi.
Obsédédeski- Nombre de messages : 3502
Age : 76
Localisation : Massif de la Chartreuse ou Val d'Isère
Date d'inscription : 10/02/2008
Re: Destination Grisons
Merci obsédédeski. Effectivement, c'est un bel endroit et je pense que "we'll be back". En plus il nous reste des francs suisses. J'ai déjà commencé à réfléchir pour l'an prochain. Moot a un tas de photos supplémentaires à mettre en ligne à son retour sur Paris.
Re: Destination Grisons
Les images commencent à sortir, je vous présente ma sélection.
Premier jour (25 juillet) : Surlej - Fuorcla Sulej - chemin de la Coaz Hütte - Hahnensee.
Vue sur le lac de Silvaplana :
Au col de Surlej (telle est la signification de "fuorcla", que l'on retrouve dans les toponymes tels que "Forclaz"), le Munt Arlas :
La moraine latérale du glacier de Tschierva, témoignant d'un important recul récent :
Panorama depuis le point extrême de notre randonnée (afin de ne pas rentrer de nuit, nous ne sommes pas allés jusqu'au refuge Coaz -monsieur Coaz est le premier ascensionniste de la Bernina, qu'il a nommée à cette occasion, en 1850-, il restait une descente avec à peine 50m de dénivelé, mais surtout au moins 2km à parcourir, aller simple !). On voit le Lac du Glacier, et les montagnes écrêtées par les nuages :
Quelques extrémités de langues glaciaires, ici le glacier de Tschierva :
Et le glacier de La Sella :
La silhouette fantomatique des nunatak de La Sella :
Le déversoir du Lac du Glacier :
Et sa "source", le glacier de Roseg plongeant directement dedans :
C'est par là que se niche le refuge Coaz :
Vous ne l'avez pas assez bien vu ? Extrait de l'image précédente :
N.B. : vous pouvez observer le drapeau suisse, que l'on trouve à côté de chaque refuge suisse. Un vrai drapeau suisse est taillé dans de la toile suisse, teintée à l'aide de colorants suisses. Il est normalement hissé à l'aide d'une corde suisse, au sommet d'un mât suisse. Refusez les imitations. Et quand il est sale, lavez-le exclusivement avec de la lessive suisse !
Premier jour (25 juillet) : Surlej - Fuorcla Sulej - chemin de la Coaz Hütte - Hahnensee.
Vue sur le lac de Silvaplana :
Au col de Surlej (telle est la signification de "fuorcla", que l'on retrouve dans les toponymes tels que "Forclaz"), le Munt Arlas :
La moraine latérale du glacier de Tschierva, témoignant d'un important recul récent :
Panorama depuis le point extrême de notre randonnée (afin de ne pas rentrer de nuit, nous ne sommes pas allés jusqu'au refuge Coaz -monsieur Coaz est le premier ascensionniste de la Bernina, qu'il a nommée à cette occasion, en 1850-, il restait une descente avec à peine 50m de dénivelé, mais surtout au moins 2km à parcourir, aller simple !). On voit le Lac du Glacier, et les montagnes écrêtées par les nuages :
Quelques extrémités de langues glaciaires, ici le glacier de Tschierva :
Et le glacier de La Sella :
La silhouette fantomatique des nunatak de La Sella :
Le déversoir du Lac du Glacier :
Et sa "source", le glacier de Roseg plongeant directement dedans :
C'est par là que se niche le refuge Coaz :
Vous ne l'avez pas assez bien vu ? Extrait de l'image précédente :
N.B. : vous pouvez observer le drapeau suisse, que l'on trouve à côté de chaque refuge suisse. Un vrai drapeau suisse est taillé dans de la toile suisse, teintée à l'aide de colorants suisses. Il est normalement hissé à l'aide d'une corde suisse, au sommet d'un mât suisse. Refusez les imitations. Et quand il est sale, lavez-le exclusivement avec de la lessive suisse !
Dernière édition par Moot le Mar 10 Aoû - 20:08, édité 2 fois
Re: Destination Grisons
Deuxième jour (26 juillet) : Morteratsch - refuge Boval.
Le glacier de Morteratsch est le plus grand de la région, avec sa langue de 7 km de longueur :
Son étendue apparaît au fur et à mesure que nous avançons le long de sa moraine :
Le voici depuis les abords du refuge Boval :
Le refuge Boval lui-même, avec le Munt Pers en arrière-plan :
Le Piz Trovat est proche de l'hôtel Diavolezza, et s'atteint grâce à une via ferrata :
La vue est un peu bouchée sur les hauts du glacier de Morteratsch :
Un joli nunatak dans ce glacier (il n'a pas de nom sur la carte) :
Le glacier Pers est son principal affluent :
Un petit glacier anonyme, descendant du Piz Morteratsch. À sa gauche, le Piz Prievlus, porteur d'un glacier à son nom. À l'extrême gauche, on devine le début de la fameuse "Biancograt" (Crast Alv en romanche), l'arête de neige qui mène à une antécîme de la Bernina, le Piz Alv :
Celui-là descend de la Bernina, que l'on ne voit pas :
Le torrent issu du glacier nous offre quelques méandres et autres chenaux anastomosés :
Il se prolonge jusqu'à la gare de Morteratsch ; d'ailleurs, au plus fort du "petit âge glaciaire", c'était le glacier lui-même qui allait jusque là :
Ce que l'on ne remarque pas au premier coup d'œil, c'est qu'une partie du glacier est "noire", c'est à dire recouverte de cailloux. Le glacier, ainsi, affouille ses moraines latérales, lesquelles s'écroulent. Notre sentier, à l'origine perché au sommet de ladite moraine, a dû subir quelques remaniements récents :
La langue du glacier est comme notre Mer de Glace, peu pentue et aux crevasses bien ouvertes. Une randonnée glaciaire y descend à partir de l'hôtel Diavolezza, via le glacier Pers. On y pratique également les "écoles de glace" :
Les lieux sont cependant terriblement dangereux, j'y ai trouvé un corps étendu :
Ah, oups, pardon, il est bien vivant, selon lui, c'était le meilleur angle pour immortaliser le drapeau suisse du refuge, lequel s'était mis en berne faute de vent. Se mettre en Berne pour un drapeau suisse, c'est un comble !
Le glacier de Morteratsch est le plus grand de la région, avec sa langue de 7 km de longueur :
Son étendue apparaît au fur et à mesure que nous avançons le long de sa moraine :
Le voici depuis les abords du refuge Boval :
Le refuge Boval lui-même, avec le Munt Pers en arrière-plan :
Le Piz Trovat est proche de l'hôtel Diavolezza, et s'atteint grâce à une via ferrata :
La vue est un peu bouchée sur les hauts du glacier de Morteratsch :
Un joli nunatak dans ce glacier (il n'a pas de nom sur la carte) :
Le glacier Pers est son principal affluent :
Un petit glacier anonyme, descendant du Piz Morteratsch. À sa gauche, le Piz Prievlus, porteur d'un glacier à son nom. À l'extrême gauche, on devine le début de la fameuse "Biancograt" (Crast Alv en romanche), l'arête de neige qui mène à une antécîme de la Bernina, le Piz Alv :
Celui-là descend de la Bernina, que l'on ne voit pas :
Le torrent issu du glacier nous offre quelques méandres et autres chenaux anastomosés :
Il se prolonge jusqu'à la gare de Morteratsch ; d'ailleurs, au plus fort du "petit âge glaciaire", c'était le glacier lui-même qui allait jusque là :
Ce que l'on ne remarque pas au premier coup d'œil, c'est qu'une partie du glacier est "noire", c'est à dire recouverte de cailloux. Le glacier, ainsi, affouille ses moraines latérales, lesquelles s'écroulent. Notre sentier, à l'origine perché au sommet de ladite moraine, a dû subir quelques remaniements récents :
La langue du glacier est comme notre Mer de Glace, peu pentue et aux crevasses bien ouvertes. Une randonnée glaciaire y descend à partir de l'hôtel Diavolezza, via le glacier Pers. On y pratique également les "écoles de glace" :
Les lieux sont cependant terriblement dangereux, j'y ai trouvé un corps étendu :
Ah, oups, pardon, il est bien vivant, selon lui, c'était le meilleur angle pour immortaliser le drapeau suisse du refuge, lequel s'était mis en berne faute de vent. Se mettre en Berne pour un drapeau suisse, c'est un comble !
Re: Destination Grisons
Excellent Moot!!! Textes, photos, humour, vocabulaire......tout est parfait.
jm- Nombre de messages : 360
Age : 53
Localisation : Bas-Rhin
Date d'inscription : 07/09/2007
Re: Destination Grisons
Troisième jour : Cadlägh - Lej da Lunghin - Pass Lunghin.
Cadlägh est proche de Maloja, que nous dominons assez rapidement :
Vue plus large sur le village et sur le lac de Segl :
En montant, nous apercevons les cimes granitiques qui forment la frontière avec l'Italie, au sud du Val Bondasca :
Bien plus haut, après quelques faux cols, le lac de Lunghin, au pied du Piz Grevasalvas :
Panorama sur 360° depuis un mamelon proche du lac :
On a une belle vue sur les montagnes de l'autre côté de la vallée de l'Inn :
Le Piz Corvatsch. On reconnaît l'arrivée du téléphérique de Corvatsch, avec son antenne, mais le Piz lui-même est le sommet le plus haut :
De l'autre côté de la vallée, le Piz de la Margna, paraît-il un belvédère de premier ordre sur l'Engadine, accessible mais difficile (pas de sentier) :
Et notre but officiel, le Piz Lunghin, avec un point de vue censé valoir quasiment celui du Piz de la Margna :
Nous voilà au col de Lunghin, mais le vent apporte de la brume en quantité (voire un peu de grésil), et en plus, ledit vent est glacial :
Le paysage est "lunaire", en partie à cause du vent et du froid, en partie à cause du terrain (serpentines) peu propice à la végétation :
Le lac de Lunghin, juste avant sa disparition définitive :
Une silhouette dans la brume. Si je n'en avais pas vu s'éloigner le propriétaire, j'aurais pu croire que l'endroit était hanté :
Le Piz Lunghin ne nous domine que d'une centaine de mètres, mais parcourir une arête dans ces conditions ne nous tentera pas. Nous irons seulement jusqu'au col que l'on voit complètement à droite :
Le col débouche sur un abrupt dominant le Val Bregaglia (de l'autre côté du col de Maloja) :
Le rebord de la montagne. Notre Piz est derrière :
Une mare dans les névés proches de notre col :
Cadlägh est proche de Maloja, que nous dominons assez rapidement :
Vue plus large sur le village et sur le lac de Segl :
En montant, nous apercevons les cimes granitiques qui forment la frontière avec l'Italie, au sud du Val Bondasca :
Bien plus haut, après quelques faux cols, le lac de Lunghin, au pied du Piz Grevasalvas :
Panorama sur 360° depuis un mamelon proche du lac :
On a une belle vue sur les montagnes de l'autre côté de la vallée de l'Inn :
Le Piz Corvatsch. On reconnaît l'arrivée du téléphérique de Corvatsch, avec son antenne, mais le Piz lui-même est le sommet le plus haut :
De l'autre côté de la vallée, le Piz de la Margna, paraît-il un belvédère de premier ordre sur l'Engadine, accessible mais difficile (pas de sentier) :
Et notre but officiel, le Piz Lunghin, avec un point de vue censé valoir quasiment celui du Piz de la Margna :
Nous voilà au col de Lunghin, mais le vent apporte de la brume en quantité (voire un peu de grésil), et en plus, ledit vent est glacial :
Le paysage est "lunaire", en partie à cause du vent et du froid, en partie à cause du terrain (serpentines) peu propice à la végétation :
Le lac de Lunghin, juste avant sa disparition définitive :
Une silhouette dans la brume. Si je n'en avais pas vu s'éloigner le propriétaire, j'aurais pu croire que l'endroit était hanté :
Le Piz Lunghin ne nous domine que d'une centaine de mètres, mais parcourir une arête dans ces conditions ne nous tentera pas. Nous irons seulement jusqu'au col que l'on voit complètement à droite :
Le col débouche sur un abrupt dominant le Val Bregaglia (de l'autre côté du col de Maloja) :
Le rebord de la montagne. Notre Piz est derrière :
Une mare dans les névés proches de notre col :
Re: Destination Grisons
Quatrième jour (28 juillet) : Curtinatsch - Val Minor - Fuorcla minor - Piz Lagalb.
Pour aller à notre point de départ (qui est celui du téléphérique, inactif l'été, de Lagalb), nous remontons le Val Bernina. Près de Morteratsch, nous apercevons le Piz Palü :
En continuant à monter, au détour d'un virage, et juste à côté de la voie ferrée, c'est l'ensemble du massif qui se découvre :
On reconnaît enfin, dans son entier, le Piz Bernina, seigneur des lieux :
La fameuse "Biancograt" se trouve sur sa droite, presque en enfilade. C'est une arête neigeuse qui court sur 400 mètres de dénivelé, avec une inclinaison de l'ordre de 50°.
Sur sa gauche se trouvent le Piz Palü (à peine visible) et Bellavista, et sur sa droite, c'est le Piz Morteratsch :
Le Val Minor que nous remontons après nous être garés s'enroule autour du Piz Lagalb, et, s'élevant en pente douce, il amorce un grand virage. Nous atteignons d'abord le Puoz Minor :
Ce petit lac est bordé par un névé qui s'écroule dedans :
Un homonyme, moins haut de de mille mètres, de l'antécime qui couronne la Biancograt, le Piz Alv :
Le Lej Minor n'est pas loin, et le col du même nom est juste derrière :
Arrivés au col, nous avons fait à peine un tiers du dénivelé, autant dire que ce début est une promenade champêtre, même si le "Blumenparadies" promis par le guide Rother est loin d'être au rendez-vous. Depuis le col, le panorama n'en est pas moins très large, le voici sur 360° :
Le Piz Minor (à gauche) et le Piz dal Lej (à droite), tous deux bordant le Val Minor et plus élevés que le Piz Lagalb :
Le Piz Campasc, situé tout près du col de la Bernina :
En-dessous de nous, le Plan da li Cüni, où l'un des ruisseaux qui deviendront le Poschiavino prend sa source, avant d'arroser Poschiavo :
La montée ne commence pas juste après le col : il y a d'abord une traversée assez longue. Quand enfin on monte, c'est par un sentier en lacets, dans une face très raide sur 300m de dénivelé. Nous n'avons pas vraiment eu l'occasion de prendre des photos depuis cet endroit...
Passons donc directement au panorama depuis le sommet du Piz Lagalb :
On reconnaît, très en contrebas, les lacs près desquels nous sommes passés :
Un autre lac bien visible, le Lago Bianco, sur les rives duquel est implanté l'hospice de la Bernina, ainsi qu'une sablière bien disgracieuse :
Ce dernier lac se trouve au pied du massif de la Bernina, dont les sommets sont maintenant chapeautés par les nuages :
Le Piz Cambrena (à gauche, portant un glacier à son sommet ; on devine derrière le Piz Palü, à moitié dans les nuages) et le Piz d'Arlas (à droite) :
Le glacier de Palü, dominé sur sa gauche par le Piz Varuna :
Le Piz Trovat, devant l'arête de Fortezza :
Malgré le temps bouché, on peut observer quelques sommets lointains. À l'ouest-nord-ouest, c'est la chaîne du Piz Güglia (le plus à gauche sur la photo), au nord du col du même nom (le Julierpass qui mène à Silvaplana) :
Le Val Bernina se trouve en avant-plan :
De l'autre côté commence le Val Poschiavo, dont l'entrée est dominée par le Piz Campasc :
Plus loin, dans la même direction, une chaîne avec le très pointu Piz dal Teo. L'arrière-plan est occupé par le massif englacé de l'Adamello, en Italie :
En descendant vers Poschiavo, nous verrons encore mieux qu'ici la pyramide noire (complètement à gauche, dépassant derrière une chaîne de montagnes) du Corn da Camp, et la Cima Viola derrière lui sur sa droite, avec un glacier à son pied :
Beaucoup plus près, une butte que l'on apercevait déjà du col Minor, au nom évocateur : le Gess. Il s'agit, vu le nom et vu la couleur, de gypse :
Pour aller à notre point de départ (qui est celui du téléphérique, inactif l'été, de Lagalb), nous remontons le Val Bernina. Près de Morteratsch, nous apercevons le Piz Palü :
En continuant à monter, au détour d'un virage, et juste à côté de la voie ferrée, c'est l'ensemble du massif qui se découvre :
On reconnaît enfin, dans son entier, le Piz Bernina, seigneur des lieux :
La fameuse "Biancograt" se trouve sur sa droite, presque en enfilade. C'est une arête neigeuse qui court sur 400 mètres de dénivelé, avec une inclinaison de l'ordre de 50°.
Sur sa gauche se trouvent le Piz Palü (à peine visible) et Bellavista, et sur sa droite, c'est le Piz Morteratsch :
Le Val Minor que nous remontons après nous être garés s'enroule autour du Piz Lagalb, et, s'élevant en pente douce, il amorce un grand virage. Nous atteignons d'abord le Puoz Minor :
Ce petit lac est bordé par un névé qui s'écroule dedans :
Un homonyme, moins haut de de mille mètres, de l'antécime qui couronne la Biancograt, le Piz Alv :
Le Lej Minor n'est pas loin, et le col du même nom est juste derrière :
Arrivés au col, nous avons fait à peine un tiers du dénivelé, autant dire que ce début est une promenade champêtre, même si le "Blumenparadies" promis par le guide Rother est loin d'être au rendez-vous. Depuis le col, le panorama n'en est pas moins très large, le voici sur 360° :
Le Piz Minor (à gauche) et le Piz dal Lej (à droite), tous deux bordant le Val Minor et plus élevés que le Piz Lagalb :
Le Piz Campasc, situé tout près du col de la Bernina :
En-dessous de nous, le Plan da li Cüni, où l'un des ruisseaux qui deviendront le Poschiavino prend sa source, avant d'arroser Poschiavo :
La montée ne commence pas juste après le col : il y a d'abord une traversée assez longue. Quand enfin on monte, c'est par un sentier en lacets, dans une face très raide sur 300m de dénivelé. Nous n'avons pas vraiment eu l'occasion de prendre des photos depuis cet endroit...
Passons donc directement au panorama depuis le sommet du Piz Lagalb :
On reconnaît, très en contrebas, les lacs près desquels nous sommes passés :
Un autre lac bien visible, le Lago Bianco, sur les rives duquel est implanté l'hospice de la Bernina, ainsi qu'une sablière bien disgracieuse :
Ce dernier lac se trouve au pied du massif de la Bernina, dont les sommets sont maintenant chapeautés par les nuages :
Le Piz Cambrena (à gauche, portant un glacier à son sommet ; on devine derrière le Piz Palü, à moitié dans les nuages) et le Piz d'Arlas (à droite) :
Le glacier de Palü, dominé sur sa gauche par le Piz Varuna :
Le Piz Trovat, devant l'arête de Fortezza :
Malgré le temps bouché, on peut observer quelques sommets lointains. À l'ouest-nord-ouest, c'est la chaîne du Piz Güglia (le plus à gauche sur la photo), au nord du col du même nom (le Julierpass qui mène à Silvaplana) :
Le Val Bernina se trouve en avant-plan :
De l'autre côté commence le Val Poschiavo, dont l'entrée est dominée par le Piz Campasc :
Plus loin, dans la même direction, une chaîne avec le très pointu Piz dal Teo. L'arrière-plan est occupé par le massif englacé de l'Adamello, en Italie :
En descendant vers Poschiavo, nous verrons encore mieux qu'ici la pyramide noire (complètement à gauche, dépassant derrière une chaîne de montagnes) du Corn da Camp, et la Cima Viola derrière lui sur sa droite, avec un glacier à son pied :
Beaucoup plus près, une butte que l'on apercevait déjà du col Minor, au nom évocateur : le Gess. Il s'agit, vu le nom et vu la couleur, de gypse :
Dernière édition par Moot le Mer 11 Aoû - 12:31, édité 3 fois
Re: Destination Grisons
Cinquième jour (29 juillet) : Surlej - Saint-Moritz.
J'ai pris des photos avec mon portable, ce qui n'interdit pas de faire des panoramas ! Ici, Saint-Moritz Dorf, derrière son lac :
Le soir, le temps commençait (enfin !) à s'améliorer, voici quelques jeux de nuages et de soleil autour du Piz Polaschin, pris directement de notre balcon :
Et les nuages eux-mêmes, avec du ciel bleu, oui, j'ai bien dit du ciel bleu :
J'ai pris des photos avec mon portable, ce qui n'interdit pas de faire des panoramas ! Ici, Saint-Moritz Dorf, derrière son lac :
Le soir, le temps commençait (enfin !) à s'améliorer, voici quelques jeux de nuages et de soleil autour du Piz Polaschin, pris directement de notre balcon :
Et les nuages eux-mêmes, avec du ciel bleu, oui, j'ai bien dit du ciel bleu :
Re: Destination Grisons
Sixième jour (30 juillet) : Bondo - Val Bondasca - refuge Sciora.
J'en rêvais et le guide Cicerone présentait l'endroit comme un "must". Nous avons choisi le seul jour de vrai beau temps de notre séjour pour faire cette randonnée difficile (voir la description plus haut). Le décor est planté dès le début, dans une vallée boisée et très encaissée, bordée par des faces granitiques très abruptes. Ici, nous sommes encore dans le sentier forestier, et se dévoilent à gauche les aiguilles de Sciora, et à droite le Piz Cengalo, point culminant de la région :
Mais le Cengalo a un voisin bien plus célèbre, encore caché par ses contreforts. Il faut aller plus loin afin de l'admirer, à droite :
La face nord-est du Piz Badile est une énorme dalle de granite, de 800 m de hauteur ! La première ascension eut lieu en 1937, elle est l'œuvre de Ricardo Cassin (récemment disparu, centenaire tout de même), elle prit trois jours et l'épuisement consécutif à cet effort coûta la vie à deux des coéquipiers. L'année suivante, Cassin mit à son palmarès le dernier "grand problème" des Alpes, l'éperon Walker des Grandes Jorasses.
À gauche du Cengalo, un pic acéré, en fait double (la perspective nous le fait voir comme unique), I Pizzi Gemelli :
Nous abordons ensuite, sur pratiquement 500m de dénivelé, un sentier raide qui s'apparente à un gigantesque escalier. La montée commence dans les bois, après un passage tourmenté par les avalanches qui dévalent des versants escarpés de la vallée. La perspective sur les sommets se dégage progressivement :
Curieusement, ce sentier évite la moraine, pourtant moins en pente et probablement assez bien consolidée, mais peut-être aussi bien plus exposée aux avalanches lors du dégel printanier. Les passages les plus scabreux sont équipés de marches en bois bien pratiques, surtout à la descente.
Il y a d'amusants "rognons" devant les montagnes, paraissant petits comparé à leurs voisines, mais dont les dimensions réelles sont loin d'être négligeables, les arbres en avant-plan donnant l'échelle :
Au fur et à mesure que l'on s'élève, la vallée de la Bondasca se dessine :
Le Piz Badile est toujours aussi imposant :
La moraine est déjà bien boisée dans ses parties les plus basses :
Le sentier présente un seul replat, fort modeste, au niveau duquel se trouvent les restes d'un enclos (ou d'une cabane ?) manifestement fréquenté par du bétail, vu la quantité de "doches" que l'on y aperçoit :
Les pierres de l'enclos sont granitiques et ont été partiellement recyclées dans des cairns :
C'est peu avant cet endroit que l'on quitte les sous-bois, aussi la vue se dégage-t-elle, notamment vers les crêtes au nord de la vallée :
Le Piz Badile est toujours de la partie, alors que le sommet du Cengalo est envahi par les nuages :
Quand le chemin reprend une pente enfin aimable, nous sommes en vue du refuge. La vue est somptueuse :
Nous sommes dominés par les aiguilles de Sciora, qui donnent leur nom au refuge :
Sciora Dafora et, dans la brume, la Punta Pioda :
La très effilée Ago di Sciora :
C'est ainsi une vraie muraille qui ferme le Val Bondasca :
Un passage existe, qui permet de rejoindre le Val d'Albigna, par le col de Cacciabella. Je vous laisse chercher où peut se nicher ce col, près du Piz Eravedar (à gauche ou à droite ?) :
La muraille doit s'ébouler de temps en temps, car l'endroit est parsemé de blocs rocheux :
Vous aurez également remarqué le mastodonte juste devant les aiguilles de Sciora, gros comme un immeuble. Le Piz Badile est évidemment bien visible, bien que la perspective et l'éclairage, désormais à contre-jour le rendent un peu moins imposant :
Les Pizzi Gemelli révèlent timidement leur duplicité :
Au nord, la muraille est moins sévère, et moins haute aussi :
Elle culmine localement au Piz Grand :
Plus à l'ouest, elle remonte sur l'arête Lan Furcelina, laquelle se prolonge jusqu'au Piz Cacciabella :
Il existe un chemin qui permet d'aller du refuge de Sciora au refuge Sass Füra, situé au pied même du Piz Badile, et point de départ habituel des ascensionnistes. Bien qu'il ne soit pas très long, les pancartes n'allouent pas moins de trois heures pour le parcourir. Il faut dire qu'il passe dans le territoire que voici, traversant deux cordons morainiques et une arête rocheuse abrupte (mais il paraît qu'il y a une vire horizontale là-dedans) :
De retour à l'appartement, j'ai encore profité des lueurs vespérales pour immortaliser les nuages autour du Piz Polaschin :
J'en rêvais et le guide Cicerone présentait l'endroit comme un "must". Nous avons choisi le seul jour de vrai beau temps de notre séjour pour faire cette randonnée difficile (voir la description plus haut). Le décor est planté dès le début, dans une vallée boisée et très encaissée, bordée par des faces granitiques très abruptes. Ici, nous sommes encore dans le sentier forestier, et se dévoilent à gauche les aiguilles de Sciora, et à droite le Piz Cengalo, point culminant de la région :
Mais le Cengalo a un voisin bien plus célèbre, encore caché par ses contreforts. Il faut aller plus loin afin de l'admirer, à droite :
La face nord-est du Piz Badile est une énorme dalle de granite, de 800 m de hauteur ! La première ascension eut lieu en 1937, elle est l'œuvre de Ricardo Cassin (récemment disparu, centenaire tout de même), elle prit trois jours et l'épuisement consécutif à cet effort coûta la vie à deux des coéquipiers. L'année suivante, Cassin mit à son palmarès le dernier "grand problème" des Alpes, l'éperon Walker des Grandes Jorasses.
À gauche du Cengalo, un pic acéré, en fait double (la perspective nous le fait voir comme unique), I Pizzi Gemelli :
Nous abordons ensuite, sur pratiquement 500m de dénivelé, un sentier raide qui s'apparente à un gigantesque escalier. La montée commence dans les bois, après un passage tourmenté par les avalanches qui dévalent des versants escarpés de la vallée. La perspective sur les sommets se dégage progressivement :
Curieusement, ce sentier évite la moraine, pourtant moins en pente et probablement assez bien consolidée, mais peut-être aussi bien plus exposée aux avalanches lors du dégel printanier. Les passages les plus scabreux sont équipés de marches en bois bien pratiques, surtout à la descente.
Il y a d'amusants "rognons" devant les montagnes, paraissant petits comparé à leurs voisines, mais dont les dimensions réelles sont loin d'être négligeables, les arbres en avant-plan donnant l'échelle :
Au fur et à mesure que l'on s'élève, la vallée de la Bondasca se dessine :
Le Piz Badile est toujours aussi imposant :
La moraine est déjà bien boisée dans ses parties les plus basses :
Le sentier présente un seul replat, fort modeste, au niveau duquel se trouvent les restes d'un enclos (ou d'une cabane ?) manifestement fréquenté par du bétail, vu la quantité de "doches" que l'on y aperçoit :
Les pierres de l'enclos sont granitiques et ont été partiellement recyclées dans des cairns :
C'est peu avant cet endroit que l'on quitte les sous-bois, aussi la vue se dégage-t-elle, notamment vers les crêtes au nord de la vallée :
Le Piz Badile est toujours de la partie, alors que le sommet du Cengalo est envahi par les nuages :
Quand le chemin reprend une pente enfin aimable, nous sommes en vue du refuge. La vue est somptueuse :
Nous sommes dominés par les aiguilles de Sciora, qui donnent leur nom au refuge :
Sciora Dafora et, dans la brume, la Punta Pioda :
La très effilée Ago di Sciora :
C'est ainsi une vraie muraille qui ferme le Val Bondasca :
Un passage existe, qui permet de rejoindre le Val d'Albigna, par le col de Cacciabella. Je vous laisse chercher où peut se nicher ce col, près du Piz Eravedar (à gauche ou à droite ?) :
La muraille doit s'ébouler de temps en temps, car l'endroit est parsemé de blocs rocheux :
Vous aurez également remarqué le mastodonte juste devant les aiguilles de Sciora, gros comme un immeuble. Le Piz Badile est évidemment bien visible, bien que la perspective et l'éclairage, désormais à contre-jour le rendent un peu moins imposant :
Les Pizzi Gemelli révèlent timidement leur duplicité :
Au nord, la muraille est moins sévère, et moins haute aussi :
Elle culmine localement au Piz Grand :
Plus à l'ouest, elle remonte sur l'arête Lan Furcelina, laquelle se prolonge jusqu'au Piz Cacciabella :
Il existe un chemin qui permet d'aller du refuge de Sciora au refuge Sass Füra, situé au pied même du Piz Badile, et point de départ habituel des ascensionnistes. Bien qu'il ne soit pas très long, les pancartes n'allouent pas moins de trois heures pour le parcourir. Il faut dire qu'il passe dans le territoire que voici, traversant deux cordons morainiques et une arête rocheuse abrupte (mais il paraît qu'il y a une vire horizontale là-dedans) :
De retour à l'appartement, j'ai encore profité des lueurs vespérales pour immortaliser les nuages autour du Piz Polaschin :
Re: Destination Grisons
Un petit regard en arrière, au retour (31 juillet) :
Comme il se doit, alors qu'il fallait partir, le temps s'est mis au grand beau incontestable. Peu avant d'atteindre le Julierpass, un regard en arrière nous a fait voir la Bernina et son massif :
Comme il se doit, alors qu'il fallait partir, le temps s'est mis au grand beau incontestable. Peu avant d'atteindre le Julierpass, un regard en arrière nous a fait voir la Bernina et son massif :
Re: Destination Grisons
Merci M. Moot pour toutes ces photos que je peux enfin contempler avec un réseau internet digne de ce nom. De biens beaux souvenirs en tout cas. En tout cas, le temps que nous avons eu n'a guère été moins emballant que celui que j'ai subi dans ma campagne juste après.
Re: Destination Grisons
Juste en complément de notre périple de l'été dernier, et comme nous sommes en plein hiver, un petit coup d'oeil sur le domaine skiable de l'Engadine.
(version large : http://www.ski-jungle.com/piste-maps/images/st-moritz.JPG )
Les sites sont assez éclatés : rien que pour Saint Moritz, on trouve plusieurs domaines : le Corvatsch (qui domine Surlej, où nous logions, et qui s'étend jusqu'à Segl-Maria), le domaine de Corviglia / Piz Nair / Celerina qui se trouve juste au-dessus de Saint Moritz, le petit domaine lié au funiculaire de Muottas Muragl en se dirigeant vers le col de la Bernina, et enfin, le domaine de la Diavolezza au col, avec juste en face celui du Piz Lagalb. Dans la vallée, on trouve queslques remontées sur Pontresina, le domaine de Zuoz, et une remontée vers le col de Maloja.
Les liaisons entre les domaines sont assurées par bus ou par les chemins de fer rhétiques.
(version large : http://www.ski-jungle.com/piste-maps/images/st-moritz.JPG )
Les sites sont assez éclatés : rien que pour Saint Moritz, on trouve plusieurs domaines : le Corvatsch (qui domine Surlej, où nous logions, et qui s'étend jusqu'à Segl-Maria), le domaine de Corviglia / Piz Nair / Celerina qui se trouve juste au-dessus de Saint Moritz, le petit domaine lié au funiculaire de Muottas Muragl en se dirigeant vers le col de la Bernina, et enfin, le domaine de la Diavolezza au col, avec juste en face celui du Piz Lagalb. Dans la vallée, on trouve queslques remontées sur Pontresina, le domaine de Zuoz, et une remontée vers le col de Maloja.
Les liaisons entre les domaines sont assurées par bus ou par les chemins de fer rhétiques.
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