Destination Grisons
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Obsédédeski
nrfb
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Re: Destination Grisons
Deuxième jour, le 30 juillet 2012
A l'est de Disentis, dans la vallée du Rhin antérieur.
A l'est de Disentis, dans la vallée du Rhin antérieur.
Mon genou m'ayant joué des tours la veille, j'ai décidé d'abandonner mes compagnons de marche ce jour. C'est ainsi que je les ai emmenés en voiture jusqu'au col de l'Oberalp pour qu'ils puissent effectuer la randonnée que nous avions réalisée l'an dernier sous un ciel bien gris (Pazolastock: voir en page 2, si vous avez la patience d'attendre le chargement des photos)! Il faut dire que cette fois-ci, le temps était au beau fixe. Moi, je suis retourné à l'appartement sur Disentis. Mais qu'y faire? A part regarder la RTS1, pas grand chose (surtout qu'ils passaient une émission de... France 2 en ce début d'après-midi).
C'est ainsi que je décidais de quitter le logement pour tester mon genou avec au programme, du plat, rien que du plat. Mais finalement, comme c'était plus simple et que mon genou tenait tout au long du parcours, je suis parti plus loin que prévu, et j'ai finalement bien marché... Du coup, je suis reparti chercher mes compagnons de rando un peu en retard.
Ma destination: Cavardiras, perché sur un promontoire de l'autre côté de la vallée du Rhin antérieur (rive droite).
La vue précédente a été prise depuis Disentis.
Pour y aller, pas de problème: descente vers Disentis depuis Acletta, passage dans le centre, devant la gare des RhB comme vous pouvez le constater:
Disentis est maintenant derrière moi. Comme la ville est située une centaine de mètres au-dessus de la vallée du Rhin, je continue de descendre.
Le passage du Rhin:
Et tout de suite après, la route, toujours goudronnée, remonte assez fort: Cavardiras est située 100 m plus haut! En dessous, le hameau de Disla (à priori de insula, île), en rive gauche du Rhin, et sa chapelle inaugurée en 1707 (Saint Luzius, donc Lucius à priori), avec une forme octogonale (je repasserai par là au retour):
Disentis est maintenant bien loin derrière moi, avec notre logement en arrière plan, vers le centre de la photo. Je suis en plaine, et ça se sent: la brume de chaleur est très présente.
J'entre alors dans Cavardiras, village dont les rues sont très étroites. Le village semble bien tranquille. Cavardiras viendrait du latin capra (chèvre):
L'église de Cavardiras (en l'honneur de Saint Antoine: sogn Antoni da Padua comme écrit sur le porche) date de 1689:
A suivre...
Re: Destination Grisons
Je traverse rapidement Cavardiras, et à la sortie du village offre une vue sur les villages du fond de vallée et des flancs de montagne (ici l'adret): le village de Cumpadials en fond de vallée, et celui de Sumvitg dont l'église est bien visible, un peu plus haut.
Sur l'autre versant, juste à mon niveau, le double pont (voie ferrée des RhB et route de Coire) franchissant un torrent.
De nouveau l'église de Cavardiras.
Encore la même, alors que je suis déjà bien en aval du village.
Je traverse Pardomat Dadens (dont je n'ai pas photographié la chapelle dédiée à Saint-Gotthard) dont le nom dérive de "pratum" (prairie) et " domus" (maison), un des rares hameaux sur l'ubac, puis je traverse le Rhin et j'arrive devant la petite chapelle de Madernal (le plus petit et le plus bas hameau de Disentis). Madernal viendrait du latin "Maternalis".
De nouveau mes deux séries de ponts.
Si j'avais su, je serais descendu un peu plus bas en vallée, et j'aurais pu apercevoir le torrent qui provient du Val Russein, et qui descend directement du Tödi (3614 m) dont on a parlé dans une randonnée de l'an dernier. J'aurais pu emprunter un vieux pont en bois!
Je continue en direction de Disentis et traverse Disla que j'avais vu de plus haut un peu plus tôt.
Une curieuse caravane passe à côté de moi...
Et arrivée devant l'abbaye de Disentis!
Merci au site www.disentis.ch pour les indications touristiques (en romanche ou en allemand).
Sur l'autre versant, juste à mon niveau, le double pont (voie ferrée des RhB et route de Coire) franchissant un torrent.
De nouveau l'église de Cavardiras.
Encore la même, alors que je suis déjà bien en aval du village.
Je traverse Pardomat Dadens (dont je n'ai pas photographié la chapelle dédiée à Saint-Gotthard) dont le nom dérive de "pratum" (prairie) et " domus" (maison), un des rares hameaux sur l'ubac, puis je traverse le Rhin et j'arrive devant la petite chapelle de Madernal (le plus petit et le plus bas hameau de Disentis). Madernal viendrait du latin "Maternalis".
De nouveau mes deux séries de ponts.
Si j'avais su, je serais descendu un peu plus bas en vallée, et j'aurais pu apercevoir le torrent qui provient du Val Russein, et qui descend directement du Tödi (3614 m) dont on a parlé dans une randonnée de l'an dernier. J'aurais pu emprunter un vieux pont en bois!
Je continue en direction de Disentis et traverse Disla que j'avais vu de plus haut un peu plus tôt.
Une curieuse caravane passe à côté de moi...
Et arrivée devant l'abbaye de Disentis!
Merci au site www.disentis.ch pour les indications touristiques (en romanche ou en allemand).
Re: Destination Grisons
Ah ben c'est sûr, s'il s'agit d'être au fin fond de la Suisse pour regarder "toutou-minou", autant aller au club Med'.nrfb a écrit:Moi, je suis retourné à l'appartement sur Disentis. Mais qu'y faire? A part regarder la RTS1, pas grand chose (surtout qu'ils passaient une émission de... France 2 en ce début d'après-midi).
On s'en souvient ! Non, sans blague, on n'a pas attendu bien longtemps...nrfb a écrit:Du coup, je suis reparti chercher mes compagnons de rando un peu en retard.
Question oiseuse : tu as été obligé de lire les indications en romanche, ou celles en allemand ?nrfb a écrit:Merci au site www.disentis.ch pour les indications touristiques (en romanche ou en allemand).
Re: Destination Grisons
En allemand... aidé de google traduction (enfin, une traduction parfois "abracadabrantesque".
Re: Destination Grisons
Le mieux, avec l'allemand, c'est de le faire traduire en anglais. Le résultat est un peu moins du charabia.
Re: Destination Grisons
Troisième jour, le 31 juillet 2012
A l'ouest du col de Lucomagno : le Lai Blau.
A l'ouest du col de Lucomagno : le Lai Blau.
Nous sommes de nouveau partis en direction du col du Lukmanier, déjà présenté en page 2 de ce même reportage. Cette route, ouverte en 1877, permet la jonction entre les Grisons et le Tessin. Au niveau du col, une retenue a été construite dans les années 1960 (Lai da Sontga Maria).
Une photo du barrage voûte:
Les informations concernant le barrage:
Le barrage a été achevé en 1968. Sa hauteur est de 117 m, sa longueur de 560 m, son épaisseur à la base est de 21 m, et de 8 m au sommet. Le lac a quant à lui un volume de 67,3 millions de m3 (soit un lac de 3 km de long, et 177 ha de superficie).
Le parcours que nous avons choisis pour cette randonnée est assez simple et court. Il consiste à emprunter la voûte du barrage, puis de longer une partie de la rive gauche du lac avant de remonter un vallon, le Val Rondadura en direction du Lai Blau. Aucune difficulté ne se présente à nous... de quoi tester mon genou en fait.
La vue depuis la voûte du barrage, en direction de Disentis. La route du col est juste à droite (et également plus loin en fond de vallée).
Nous empruntons le Val Rondadura: le fond du vallon est barré par les Piz. J'imagine que devant nous c'est le Piz dalla Val (2819 m) et à droite, le Piz Lai Blau (2961 m), le tout sans certitude presque un an après.
Le chemin est agréable, et s'élève progressivement au-dessus du Vallon. Un regard en arrière: le lac, la route du col, et le Scopi (3190 m).
Nous grimpons toujours en direction du Lai Blau : nous sommes ici à "Alp Rondadura".
La montée finale, avec le torrent qui provient du Lai Blau, et le Piz du même nom.
Re: Destination Grisons
Et voici le Lai Blau, dont l'exutoire est situé à 2409 m d'altitude.
Les sommets qui entourent le lac sont constitués de gneiss d'âge Précambrien à Paléozoïque précoce.
Le lieu est visiblement fréquenté!
Une vue en direction du Scopi.
Une autre vue.
Comme il n'est finalement pas si tard, nous décidons de prolonger notre marche en direction de lacs un peu plus en amont. Nous remontons légèrement en direction du sud-ouest, vers le Piz dalla Val (nous restons en fait sous la crête qui part du Piz Blau et qui va jusqu'au Piz Rondadura (3016 m). Pas de réel chemin, mais nous ne pouvons nous tromper.
Nous arrivons alors devant de minis-lacs, dominé par (je pense) le Piz dalla Val. Je pense que ce sont les contreforts du Piz Rondadura en arrière plan.
Et de plus près, avec de multiples linaigrettes. On devine bien la nature gneissique des roches en avant plan.
Et non, ce n'est pas un champ de coton...
Nous ne sommes pas si loin du col de Lucomagno et du lac. On remarque la route en tunnel qui surplombe le lac, ainsi que l'ancien chemin qui plonge directement dans le lac. On aperçàit également sur la droite du lac le chemin qui mène au Val Termine et au Passo dell'Uomo, que nous avons emprunté l'an dernier, et que nous reprendrons aussi le lendemain.
Et on aperçoit également le Lai Blau.
Cependant, nous ne nous limitons pas à ce lac, et nous décidons de poursuivre encore un peu notre marche!
Les sommets qui entourent le lac sont constitués de gneiss d'âge Précambrien à Paléozoïque précoce.
Le lieu est visiblement fréquenté!
Une vue en direction du Scopi.
Une autre vue.
Comme il n'est finalement pas si tard, nous décidons de prolonger notre marche en direction de lacs un peu plus en amont. Nous remontons légèrement en direction du sud-ouest, vers le Piz dalla Val (nous restons en fait sous la crête qui part du Piz Blau et qui va jusqu'au Piz Rondadura (3016 m). Pas de réel chemin, mais nous ne pouvons nous tromper.
Nous arrivons alors devant de minis-lacs, dominé par (je pense) le Piz dalla Val. Je pense que ce sont les contreforts du Piz Rondadura en arrière plan.
Et de plus près, avec de multiples linaigrettes. On devine bien la nature gneissique des roches en avant plan.
Et non, ce n'est pas un champ de coton...
Nous ne sommes pas si loin du col de Lucomagno et du lac. On remarque la route en tunnel qui surplombe le lac, ainsi que l'ancien chemin qui plonge directement dans le lac. On aperçàit également sur la droite du lac le chemin qui mène au Val Termine et au Passo dell'Uomo, que nous avons emprunté l'an dernier, et que nous reprendrons aussi le lendemain.
Et on aperçoit également le Lai Blau.
Cependant, nous ne nous limitons pas à ce lac, et nous décidons de poursuivre encore un peu notre marche!
Dernière édition par nrfb le Mer 29 Mai - 16:49, édité 1 fois
Re: Destination Grisons
Nous arrivons alors au niveau d'un dernier petit lac, au pied du Piz dalla Val. Les gneiss environnants se reflètent dedans et le dissimulent subtilement.
Le même en format panoramique.
La végétation du bord du lac.
Et enfin ce sommet qui n'a pas de nom sur la carte suisse, dans l'axe de l'exutoire du lac.
Le même torrent, qui descend abruptement dans le Val Rondadura.
Il est temps pour nous de revenir... demain sera une longue journée!
Le même en format panoramique.
La végétation du bord du lac.
Et enfin ce sommet qui n'a pas de nom sur la carte suisse, dans l'axe de l'exutoire du lac.
Le même torrent, qui descend abruptement dans le Val Rondadura.
Il est temps pour nous de revenir... demain sera une longue journée!
Re: Destination Grisons
Quatrième jour: 1er août 2012
Dans le Tessin: entre le Lai da Songta Maria et le Lago Ritom.
En route pour notre plus longue randonnée de cette année: ce ne sont pas loin de 28 km qui sont au programme ! Je pense que le dénivelé a dû être proche de 1000 m, mais comme les ascensions et les descentes n'étaient pas continues, ce n'est pas facile à évaluer.
Une fois de plus, nous sommes partis du col du Lukmanier, nous avons longé le Lai da Songta Maria depuis le col (en longeant la rive droite), jusqu'au pied du Val Termine déjà décrit quelques messages auparavant (randonnée de 2011).
Le chemin qui descend du Passo dell'Uomo, qui emprunte le Val Termine, a déjà été emprunté l'an dernier.
En fait, cette fois-ci, nous quittons le Val Termine dès sa base puisque nous empruntons un chemin sur sa rive gauche, qui grimpe rapidement sur un flanc de montagne (le chemin étant sur les contreforts du Piz Scai, sommet secondaire du Piz Rondadura, qui culmine à 3016 m, et que nous allons contourner).
Nous retrouvons très rapidement le Reno di Medel (donc le Rhin de Medel), qui se fraye un chemin parmi les gneiss. Il n'y a pas beaucoup d'eau, signe qu'un captage doit se situer plus en amont.
Toujours le Rhin de Medel, alors que nous effectuons une pause.
Vu du même lieu: un cairn et au fond le Lai da Songta Maria et son célèbre pylône aquatique! En arrière plan, le Scopi dans les nuages.
Nous poursuivons alors notre route en remontant tranquillement le torrent (qui parcourt le Val Cadlimo). Nous traversons une zone d'éboulis de gneiss.
Et voici le fameux captage.
Et effectivement, on retrouve tout de suite beaucoup plus d'eau dans le Rhin.
Nous arrivons au lieu-dit "Stabbio Nuovo" pas trop difficile à traduire.
Et c'est ici que nous rencontrons des ânes facétieux, prêts à nous chaparder notre pitance!
Ces ânes, forts sympathiques mais un peu collants, nous forceront par la suite à décamper devant leur insistance...
Dans le Tessin: entre le Lai da Songta Maria et le Lago Ritom.
En route pour notre plus longue randonnée de cette année: ce ne sont pas loin de 28 km qui sont au programme ! Je pense que le dénivelé a dû être proche de 1000 m, mais comme les ascensions et les descentes n'étaient pas continues, ce n'est pas facile à évaluer.
Une fois de plus, nous sommes partis du col du Lukmanier, nous avons longé le Lai da Songta Maria depuis le col (en longeant la rive droite), jusqu'au pied du Val Termine déjà décrit quelques messages auparavant (randonnée de 2011).
Le chemin qui descend du Passo dell'Uomo, qui emprunte le Val Termine, a déjà été emprunté l'an dernier.
En fait, cette fois-ci, nous quittons le Val Termine dès sa base puisque nous empruntons un chemin sur sa rive gauche, qui grimpe rapidement sur un flanc de montagne (le chemin étant sur les contreforts du Piz Scai, sommet secondaire du Piz Rondadura, qui culmine à 3016 m, et que nous allons contourner).
Nous retrouvons très rapidement le Reno di Medel (donc le Rhin de Medel), qui se fraye un chemin parmi les gneiss. Il n'y a pas beaucoup d'eau, signe qu'un captage doit se situer plus en amont.
Toujours le Rhin de Medel, alors que nous effectuons une pause.
Vu du même lieu: un cairn et au fond le Lai da Songta Maria et son célèbre pylône aquatique! En arrière plan, le Scopi dans les nuages.
Nous poursuivons alors notre route en remontant tranquillement le torrent (qui parcourt le Val Cadlimo). Nous traversons une zone d'éboulis de gneiss.
Et voici le fameux captage.
Et effectivement, on retrouve tout de suite beaucoup plus d'eau dans le Rhin.
Nous arrivons au lieu-dit "Stabbio Nuovo" pas trop difficile à traduire.
Et c'est ici que nous rencontrons des ânes facétieux, prêts à nous chaparder notre pitance!
Ces ânes, forts sympathiques mais un peu collants, nous forceront par la suite à décamper devant leur insistance...
Re: Destination Grisons
La remontée du Val Cadlimo se poursuit, dans un paysage assez ouvert.
Les premiers névés apparaissent vers la cote 2300m.
Nous arrivons alors au lago dell'Isra, premier lac rencontré sur le chemin (si on oublie de lac de Songta Maria). L'exutoire du lac est situé à 2322 m d'altitude. Le lac est nettement en voie de comblement, et un plan des eaux est en train de se former.
Un plan plus large du lac :
Une autre vue alors que nous nous sommes déplacés, et que nous surplombons le lac. On devine bien l'influence glaciaire sur le Val Cadlimo: vallée très ouverte, roches moutonnées...
Nous poursuivons alors notre remontée du Val Cadlimo, en direction des sources du Rhin de Medel.
Et là, surprise: nous tombons nez à nez avec un troupeau de yacks! Cela nous change des drapeaux tibétains, pourtant nous sommes bien dans les Alpes.
Prudemment, nous en faisons le tour étant donné que l'on ne connait pas trop la réaction de ces animaux rarement rencontrés, mais qui semblent paître tranquillement.
Au loin nous devinons le lago Scuro, situé à 2451 m d'altitude). Nous aurons l'occasion de longer ce lac, lorsque nous reviendrons en direction du point de départ.
Prudemment, nous en faisons le tour étant donné que l'on ne connait pas trop la réaction de ces animaux rarement rencontrés, mais qui semblent paître tranquillement.
Au loin nous devinons le lago Scuro, situé à 2451 m d'altitude). Nous aurons l'occasion de longer ce lac, lorsque nous reviendrons en direction du point de départ.
Dernière édition par nrfb le Jeu 13 Juin - 17:03, édité 1 fois
Re: Destination Grisons
Un regard vers l'aval du Val Cadlimo: on retrouve le lago dell'Isra au pied du Piz Corandoni (centre gauche de la photo), puis un morceau du laggo dello Stabbio au centre droit de la photo (la petite tache en forme de V).
Voici le laggo dello Stabbio, avec un zoom assez poussé: ce lac, situé à 2351 m d'altitude est assez loin de nous. Nous n'irons pas le voir, puisque cela nous détournerait sérieusement. Chose étonnante, et contrairement aux apparences, l'exutoire de ce lac ne se situe pas dans le val Cadlimo que nous parcourons, mais dans la vallée de l'autre côté de la montagne, le val Piora, par lequel nous reviendrons (un petit seuil bien visible en avant de la photo le sépare en effet du val Cadlimo).
Et notre troupeau de Yacks juste en dessous de nous, avec le lago dell'Isra au fond, et un autre lac sans nom en dessous de nous. On distingue également très bien le chemin que nous avons emprunté (photographie très zoomée).
Et une vue panoramique du même endroit, avec de gauche à droite : le Piz Corandoni (2659 m) surplombant le lago dell'Isra, le seuil avec le laggo dello Stabbio (et le val Piora en arrière plan), le Pizzo Taneda (2667 m) et les contreforts de la Punta Negra (2688 m) encadrant le lago Scuro (2451 m). On pourra ainsi remarquer l'homogénéité des altitudes des principaux sommets du secteur.
Nous continuons donc notre chemin dans un terrain de plus en plus rocailleux: nous arrivons alors en bout de vallon et sommes proches des sources du Rhin de Medel.
Et voici le refuge Cadlimo (2570 m d'altitude)!
Du refuge, nous pouvons observer un nouveau petit lac: le lago di Dentro. Situé à 2500m, il est dans un environnement assez austère. Il est dominé par le sommet de la Punta Negra (2688m), dont le nom est aisé à traduire.
Voici le paysage aux alentours du refuge (direction sud-est): le Pizzo Taneda, et le seuil entre val Cadlimo et Val Piora.
Direction opposée (ouest), de droite à gauche : le Piz Alv (triangulaire, 2769 m), le Pizzo di Froda (petite pointe, 2753 m), la Roosa (dans le nuage), le col de Bassa della Rossa, une pointe sans nom, et le Pizzo Barbarera (2804 m). Le vallon en dessous est le val Canaria, dont les eaux alimentent le Tessin. Dans le massif du Pizzo Barbarera, on trouve des gisements de fer et de manganèse.
Avec un zoom assez puissant, on peut remarquer le lago di Froda (2438 m), abrité du rayonnement solaire direct puisqu'encore une grande partie gelé!
Mais, depuis ce refuge, nous avons surtout pu admirer la faune locale!
Dernière édition par nrfb le Ven 14 Juin - 13:32, édité 1 fois
Re: Destination Grisons
Nous prenons alors notre pause déjeuner à proximité du refuge, quand un autre marcheur nous interpelle pour nous signaler la présence de bouquetins juste au-dessus de refuge. Nous nous déplaçons légèrement, et effectivement nous pouvons les distinguer. Ils sont relativement loin, si bien que les jumelles sont alors bien utiles. Je décide d'en prendre quelques photos, aidé du zoom de mon appareil.
Nous poursuivons alors notre périple : nous quittons le refuge Cadlimo en direction du lago Scuro, afin de basculer dans le val Piora. Le chemin passe sous le lago di Dentro, et est parfois périlleux comme le montre la photographie ci-dessous. En effet, les névés sont encore très présents, et parfois pentus. L'occasion de bonnes glissades!
Après quelques péripéties, nous atteignons enfin les bords du lago Scuro que nous avions pu admirer déjà depuis quelques heures. Nous contournons le lac sous la Punta Negra, nous traversons encore un gros névé, puis nous faisons une pause au bord du lac, juste au niveau du seuil qui surplombe le val Piora. Admirez comme ce lac est splendide!
La vue précédente, prise en direction du val Cadlimo (donc de l'endroit où nous étions) nous permet d'admirer les sommets au nord du val Cadlimo, avec de gauche à droite les contreforts de la Punta Negra, e Piz Curnera (2796 m), les Piz Tanelin et Denter (peu marqués), des Piz en arrière plan, mais bien plus lointains, et enfin, qui dominent tout le reste et très proches, les Piz Blas (3019 m) et Uffiern (2987 m). Je n'ai pas identifié le dernier Piz à l'extrême droite, plus lointain.
La vue en direction du Val Piora est magnifique, bien que gâchée par la brume de chaleur. Nous avons le sentiment de survoler la vallée, comme en avion. Les trois lacs visibles sont, d'avant en arrière-plan : un des lacs des laghetti di Taneda, le lago di Tom, et enfin le vaste lac de barrage du lago Ritom (le barrage est visible sur la droite, au niveau du hameau de Piora. La descente est ensuite vertigineuse dans la vallée du Tessin que l'on distingue en arrière plan. On peut voir aussi sur la photo le chemin que nous allons emprunter.
Et voici le barrage, en zoomant au maximum (on distingue Piora sur sa gauche).
Nous quittons alors le lago Scuro en direction des laghetti di Taneda. La descente est alors abrupte jusqu'aux deux lacs, situés sur un seuil. On voit également que les lacs à peine atteints, le chemin descend de nouveau fortement.
Un des deux lacs: on distingue nettement la rupture de pente dès la fin du lac. Le lac est quant à lui dominé par une paroi rocheuse (Poncioni Negri) qui prolonge la Punta Negra, non visible sur la photo.
Nous poursuivons alors notre périple : nous quittons le refuge Cadlimo en direction du lago Scuro, afin de basculer dans le val Piora. Le chemin passe sous le lago di Dentro, et est parfois périlleux comme le montre la photographie ci-dessous. En effet, les névés sont encore très présents, et parfois pentus. L'occasion de bonnes glissades!
Après quelques péripéties, nous atteignons enfin les bords du lago Scuro que nous avions pu admirer déjà depuis quelques heures. Nous contournons le lac sous la Punta Negra, nous traversons encore un gros névé, puis nous faisons une pause au bord du lac, juste au niveau du seuil qui surplombe le val Piora. Admirez comme ce lac est splendide!
La vue précédente, prise en direction du val Cadlimo (donc de l'endroit où nous étions) nous permet d'admirer les sommets au nord du val Cadlimo, avec de gauche à droite les contreforts de la Punta Negra, e Piz Curnera (2796 m), les Piz Tanelin et Denter (peu marqués), des Piz en arrière plan, mais bien plus lointains, et enfin, qui dominent tout le reste et très proches, les Piz Blas (3019 m) et Uffiern (2987 m). Je n'ai pas identifié le dernier Piz à l'extrême droite, plus lointain.
La vue en direction du Val Piora est magnifique, bien que gâchée par la brume de chaleur. Nous avons le sentiment de survoler la vallée, comme en avion. Les trois lacs visibles sont, d'avant en arrière-plan : un des lacs des laghetti di Taneda, le lago di Tom, et enfin le vaste lac de barrage du lago Ritom (le barrage est visible sur la droite, au niveau du hameau de Piora. La descente est ensuite vertigineuse dans la vallée du Tessin que l'on distingue en arrière plan. On peut voir aussi sur la photo le chemin que nous allons emprunter.
Et voici le barrage, en zoomant au maximum (on distingue Piora sur sa gauche).
Nous quittons alors le lago Scuro en direction des laghetti di Taneda. La descente est alors abrupte jusqu'aux deux lacs, situés sur un seuil. On voit également que les lacs à peine atteints, le chemin descend de nouveau fortement.
Un des deux lacs: on distingue nettement la rupture de pente dès la fin du lac. Le lac est quant à lui dominé par une paroi rocheuse (Poncioni Negri) qui prolonge la Punta Negra, non visible sur la photo.
Re: Destination Grisons
Et voici la suite et la fin de notre long périple.
Nous quittons alors le premier des deux laghetti di Taneda, et quelques minutes après nous arrivons au deuxième: ils sont vraiment très proches.
Pour information, l'exutoire du lac devant lequel je me trouve, est situé à 2248 m d'altitude. Nous sommes donc descendus de quelques 230 m depuis le col "bassa del Lago Scuro" où nous étions quelques 30 mn avant.
Les deux lacs passés, nous entamons une nouvelle descente qui nous mène au lago di Tom qui a approximativement une forme en coeur inversé (voir une photo précédente). Le lac est situé environ 250 m plus bas. La fatigue nous gagnant, j'ai visiblement pris moins de photographies! En voici une du lac, avec dans l'alignement le "bassa del Lago Scuro" d'où nous venons. Une belle descente n'est-ce pas? Les laghetti di Taneda ne sont pas visibles, mais on devine leur emplacement derrière le premier promontoire rocheux sur la droite.
Les reliefs visibles à l'arrière plan du lac sont une fois de plus constitués de gneiss bien durs (= falaises), mais les pentes plus douces sont quant à elle formées de micaschistes visiblement plus friables (c'est le cas des laghetti di Taneda et d'une partie du lago di Tom). Chose étonnante, ce même lago di Tom marque une limite géologique brutale entre les micaschistes métamorphiques et les dolomies et cargneules triasiques, donc bien plus jeunes, dans lesquelles nous allons maintenant marcher. Ce changement de lithologie est très visible, notamment dans les nombreuses dolines que nous avons pu rencontrer sur le terrain (il n'y a d'ailleurs pas d'exutoire pour le lac Tom, l'eau s'infiltrant dans le sous sol et ressortant plus en aval)!
Nous sommes alors au plus près du barrage du lago Ritom situé une soixante de mètres en aval :
L'heure avançant, nous bifurquons alors vers l'est afin de rejoindre le val Piora, ce qui nous permettra ensuite de gagner le Passo dell'Uomo. Il faut d'abord passer un petit col localisé à 2077m. L'ascension n'est pas bien dure, mais avec la fatigue la difficulté s'accroît.
Du col, se dégage alors la vue sur le val Piora, et le lago Cadagno, dernier lac de la journée. Le lac occupe une vaste dépression dont le fond situé au dessus des cargneules doit être imperméabilisé par une accumulation de sédiments. Le lac est précédé par le hameau de Cadagno di Fuori, assez fréquenté. Derrière on trouve un alpage (Alpe di Piora), puis encore après le refuge Cadagno, qui était en travaux lorsque nous sommes passés.
Voici donc la vue du val Piora:
Et là, une vue plus large du val Piora, jusqu'aux sommets le refermant (le Pizzo Colombe, d'aspect déchiqueté et décrit l'an dernier est d'ailleurs en plein axe, ainsi que le Pizzo d'ell'Uomo avec la tache blanche au sommet). Le lago Ritom est visible à droite.
Nous longeons alors l'interminable lago Cadagno, dominé par de puissantes falaises gneissiques. Le lago dello Stabbio dont j'ai parlé auparavant est situé juste au dessus de nous, derrière la falaise (infranchissable de ce côté). D'ailleurs le lago dell'Isra est aussi dans cet axe! Le petit sommet qui émerge derrière est probablement le Piz Tanelin (ou alors le Denter).
La remontée du val Piora continue, dans les cargneules et dolomies, le Pizzo Colombe étant toujours devant nous.
Quant au torrent, il se fraye un passage à travers les cargneules, les usant et creusant parfois des grottes.
S'ensuit alors la montée finale vers le passo dell'Uomo, puis l'interminable descente dans le Val Termine par un mauvais chemin. Mais cette histoire a déjà été contée l'an dernier!
L'arrivée au col s'est faite tardivement, et nous rentrons fourbus, mais heureux de cette randonnée à travers les vaux Cadlimo et Piora.
C'est dit: demain ce sera repos!
Nous quittons alors le premier des deux laghetti di Taneda, et quelques minutes après nous arrivons au deuxième: ils sont vraiment très proches.
Pour information, l'exutoire du lac devant lequel je me trouve, est situé à 2248 m d'altitude. Nous sommes donc descendus de quelques 230 m depuis le col "bassa del Lago Scuro" où nous étions quelques 30 mn avant.
Les deux lacs passés, nous entamons une nouvelle descente qui nous mène au lago di Tom qui a approximativement une forme en coeur inversé (voir une photo précédente). Le lac est situé environ 250 m plus bas. La fatigue nous gagnant, j'ai visiblement pris moins de photographies! En voici une du lac, avec dans l'alignement le "bassa del Lago Scuro" d'où nous venons. Une belle descente n'est-ce pas? Les laghetti di Taneda ne sont pas visibles, mais on devine leur emplacement derrière le premier promontoire rocheux sur la droite.
Les reliefs visibles à l'arrière plan du lac sont une fois de plus constitués de gneiss bien durs (= falaises), mais les pentes plus douces sont quant à elle formées de micaschistes visiblement plus friables (c'est le cas des laghetti di Taneda et d'une partie du lago di Tom). Chose étonnante, ce même lago di Tom marque une limite géologique brutale entre les micaschistes métamorphiques et les dolomies et cargneules triasiques, donc bien plus jeunes, dans lesquelles nous allons maintenant marcher. Ce changement de lithologie est très visible, notamment dans les nombreuses dolines que nous avons pu rencontrer sur le terrain (il n'y a d'ailleurs pas d'exutoire pour le lac Tom, l'eau s'infiltrant dans le sous sol et ressortant plus en aval)!
Nous sommes alors au plus près du barrage du lago Ritom situé une soixante de mètres en aval :
L'heure avançant, nous bifurquons alors vers l'est afin de rejoindre le val Piora, ce qui nous permettra ensuite de gagner le Passo dell'Uomo. Il faut d'abord passer un petit col localisé à 2077m. L'ascension n'est pas bien dure, mais avec la fatigue la difficulté s'accroît.
Du col, se dégage alors la vue sur le val Piora, et le lago Cadagno, dernier lac de la journée. Le lac occupe une vaste dépression dont le fond situé au dessus des cargneules doit être imperméabilisé par une accumulation de sédiments. Le lac est précédé par le hameau de Cadagno di Fuori, assez fréquenté. Derrière on trouve un alpage (Alpe di Piora), puis encore après le refuge Cadagno, qui était en travaux lorsque nous sommes passés.
Voici donc la vue du val Piora:
Et là, une vue plus large du val Piora, jusqu'aux sommets le refermant (le Pizzo Colombe, d'aspect déchiqueté et décrit l'an dernier est d'ailleurs en plein axe, ainsi que le Pizzo d'ell'Uomo avec la tache blanche au sommet). Le lago Ritom est visible à droite.
Nous longeons alors l'interminable lago Cadagno, dominé par de puissantes falaises gneissiques. Le lago dello Stabbio dont j'ai parlé auparavant est situé juste au dessus de nous, derrière la falaise (infranchissable de ce côté). D'ailleurs le lago dell'Isra est aussi dans cet axe! Le petit sommet qui émerge derrière est probablement le Piz Tanelin (ou alors le Denter).
La remontée du val Piora continue, dans les cargneules et dolomies, le Pizzo Colombe étant toujours devant nous.
Quant au torrent, il se fraye un passage à travers les cargneules, les usant et creusant parfois des grottes.
S'ensuit alors la montée finale vers le passo dell'Uomo, puis l'interminable descente dans le Val Termine par un mauvais chemin. Mais cette histoire a déjà été contée l'an dernier!
L'arrivée au col s'est faite tardivement, et nous rentrons fourbus, mais heureux de cette randonnée à travers les vaux Cadlimo et Piora.
C'est dit: demain ce sera repos!
Re: Destination Grisons
J'ai fini par comprendre ce qu'était l'étrange chose que nous voyions au beau milieu du Lago Cadagno. et qui de loin nous faisait penser aux cornes d'un bouquetin aquatique (voir ci-dessous).
En effet, ce lac est particulier, il est méromicte. Cela veut tout simplement dire que ses eaux sont stratifiées en permanence. Des sources alimentent le lac par le fond, dont les eaux restent très chargées en sels minéraux et ne se mélangent jamais (enfin, disons que ça ne s'est pas produit depuis très longtemps) avec celles de la surface.
C'est un milieu très intéressant pour les microbiologistes, car il se développe, notamment à l'interface entre les deux couches d'eau (fond et surface), des bactéries que l'on ne peut trouver nulle part ailleurs. Ainsi, la plateforme au milieu du lac est probablement destinée à prélever des échantillons de cette eau et de ses micro-organismes. Voir ici (et à-côté) . C'est ainsi qu'il y a une station biologique dans le Val Piora.
En effet, ce lac est particulier, il est méromicte. Cela veut tout simplement dire que ses eaux sont stratifiées en permanence. Des sources alimentent le lac par le fond, dont les eaux restent très chargées en sels minéraux et ne se mélangent jamais (enfin, disons que ça ne s'est pas produit depuis très longtemps) avec celles de la surface.
C'est un milieu très intéressant pour les microbiologistes, car il se développe, notamment à l'interface entre les deux couches d'eau (fond et surface), des bactéries que l'on ne peut trouver nulle part ailleurs. Ainsi, la plateforme au milieu du lac est probablement destinée à prélever des échantillons de cette eau et de ses micro-organismes. Voir ici (et à-côté) . C'est ainsi qu'il y a une station biologique dans le Val Piora.
Re: Destination Grisons
Merci pour ces informations supplémentaires. J'imagine que ces sources profondes correspondent à un réseau karstique dont on a pu en distinguer les traces.
Re: Destination Grisons
Cinquième jour: le 2 août 2012
Autour de Disentis.
Après la longue journée de la veille, nous avons décidé de nous accorder une journée de repos bienvenue. C'est donc plutôt un décrassage post-midi que nous avons effectué ! Nous sommes donc restés dans les alentours de Disentis. Au programme: balade dans la ville et les environs. Mais vu la petitesse de la bourgade, nous sommes rapidement allé dans les environs.
Nous avons commencé par nous rendre à l'abbaye... En même temps, c'est la principale attraction de Disentis ! Ci-dessous une vue du côté de l'abbaye.
Cette fois-ci la façade avant, sous un ciel bien couvert.
Et là une vue de l'intérieur (nous sommes rentrés pour l'admirer, et en plus ça tombait bien puisqu'il s'est mis à pleuvoir.
Nous sommes sortis ensuite de l'abbaye, et après avoir rapidement traversé "l'hypercentre", et le temps que le ciel se dégage, nous sommes sortis de Disentis. Voici la vue sur la vallée du Rhin (vers l'amont).
Autour de Disentis.
Après la longue journée de la veille, nous avons décidé de nous accorder une journée de repos bienvenue. C'est donc plutôt un décrassage post-midi que nous avons effectué ! Nous sommes donc restés dans les alentours de Disentis. Au programme: balade dans la ville et les environs. Mais vu la petitesse de la bourgade, nous sommes rapidement allé dans les environs.
Nous avons commencé par nous rendre à l'abbaye... En même temps, c'est la principale attraction de Disentis ! Ci-dessous une vue du côté de l'abbaye.
Cette fois-ci la façade avant, sous un ciel bien couvert.
Et là une vue de l'intérieur (nous sommes rentrés pour l'admirer, et en plus ça tombait bien puisqu'il s'est mis à pleuvoir.
Nous sommes sortis ensuite de l'abbaye, et après avoir rapidement traversé "l'hypercentre", et le temps que le ciel se dégage, nous sommes sortis de Disentis. Voici la vue sur la vallée du Rhin (vers l'amont).
Il s'agit des maisons à la sortie de Disentis (ou des hameaux rattachés).
Dernière édition par nrfb le Lun 24 Juin - 20:15, édité 1 fois
Re: Destination Grisons
Nous arrivons alors en vue de la jolie chapelle Sainte Agathe (Songta Gada). Derrière se trouve le hameau de Mompé Medel que j'ai souvent photographié sur des vues larges depuis l'appartement. On ne se rend pas bien compte, mais ce hameau est situé de l'autre côté de la vallée du Rhin Antérieur, qu'il domine. Il est en effet situé à 1300 m d'altitude, alors que le Rhin est à 1090 m à cet endroit (il se trouve juste derrière la chapelle). Quant à cette dernière, elle domine elle même le Rhin de 100m.
L'accès à Mompé Medel se fait depuis la route du col de Lucomanio (au niveau des gorges du Rhin de Medel), par un long tunnel dans la montagne creusé dans les années 60. Mompé Medel vient de "montagne, colline" (Mompé) et Medel (métal), du métal ayant été extrait de la vallée de Medel.
Nous passons la chapelle, puis nous descendons dans la vallée du Rhin par un chemin forestier. Nous passons alors le Rhin.
Par la suite, nous longeons le fleuve jusqu'à la route du col de Lucomanio. Le chemin n'est pas difficile, et est agréable car situé dans la forêt. On peut y admirer quelques constructions humaines.
Nous arrivons alors au niveau de la route du col, où se situe la confluence entre le Rhin antérieur et le Rhin de Medel. L'endroit est connu pour la présence de filons d'or. Nous avons souvent vu des chercheurs d'or dans le lit de la rivière!
Nous traversons alors le camping de Fontanivas, puis remontons en direction de Disentis. Au passage, on peut voir le début de la route du col de Lucomanio se faufilant dans les gorges du Rhin de Medel.
Disentis se trouve alors devant vous. Je ne vous présente pas le monument en photo, vous le connaissez déjà.
L'accès à Mompé Medel se fait depuis la route du col de Lucomanio (au niveau des gorges du Rhin de Medel), par un long tunnel dans la montagne creusé dans les années 60. Mompé Medel vient de "montagne, colline" (Mompé) et Medel (métal), du métal ayant été extrait de la vallée de Medel.
Nous passons la chapelle, puis nous descendons dans la vallée du Rhin par un chemin forestier. Nous passons alors le Rhin.
Par la suite, nous longeons le fleuve jusqu'à la route du col de Lucomanio. Le chemin n'est pas difficile, et est agréable car situé dans la forêt. On peut y admirer quelques constructions humaines.
Nous arrivons alors au niveau de la route du col, où se situe la confluence entre le Rhin antérieur et le Rhin de Medel. L'endroit est connu pour la présence de filons d'or. Nous avons souvent vu des chercheurs d'or dans le lit de la rivière!
Nous traversons alors le camping de Fontanivas, puis remontons en direction de Disentis. Au passage, on peut voir le début de la route du col de Lucomanio se faufilant dans les gorges du Rhin de Medel.
Disentis se trouve alors devant vous. Je ne vous présente pas le monument en photo, vous le connaissez déjà.
Re: Destination Grisons
Sixième jour: le 3 août 2012.
Entre Sedrun et Disentis, au dessus de la vallée du Rhin antérieur.
Pour notre dernier jour dans les Grisons, nous avons décidé d'effectuer une boucle entre Disentis et Sedrun. Pour cela, nous avons donc abandonné la voiture au profit du train, mode de transport que nous n'avions pas encore emprunté en trois ans (moi si, mais il y a une bonne dizaine d'années). Il faut dire que les chemins de fer suisses sont d'une efficacité redoutable: ponctuels, cadencés, et desservant finement les diverses localités)... Bien loin de la France! Nous sommes donc partis à pied jusqu'à la gare des Rhätische Bahn de Disentis, non pour prendre les trains du RhB dont c'est le terminus, mais ceux du matterhorn gotthard bahn (MGBahn) dont c'est aussi le terminus. La ligne empruntée est celle qui se rend à Andermatt via le col de l'Oberalp.
Sites des deux réseaux :
http://www.rhb.ch/Home.1643.0.html?&L=3 (français disponible)
http://www.matterhorngotthardbahn.ch/fr/Pages/default.aspx (français disponible)
Nous voici en gare devant notre train :
Après un parcours d'environ 25 mn, ponctué d'arrêts, nous arrivons en gare de Sedrun, distante d'une dizaine de km seulement.
La vue sur Sedrun depuis la gare. Le hameau débute en avant plan, et s'étire sur tout le fond de vallée, situé en arrière plan (vue en direction du col de l'Oberalp).
Sedrun, comme Disentis, est située dans la vallée du Rhin antérieur, surnommée la Surselva. Sedrun est plus en amont que Disentis (1450 m contre 1150 m environ). C'est au niveau de Sedrun que passe le futur tunnel de base du Gothard (dont les travaux sont très visibles puisque l'on trouve ici un puits d'accès aux galeries souterraines : voir en bas de page 3).
Nous quittons la gare, et nous errons dans la localité... Pas facile de trouver le bon chemin! Nous le trouvons enfin. Comme nous sommes légèrement montés, on peut mieux admirer la tranquille localité de Sedrun :
Une fois la localité derrière nous, l'ascension commence. Nous nous trouvons dans une agréable forêt de conifères, qui nous protège du chaud soleil de fin de matinée (nous sommes en versant sud), d'autant plus que la pente est raide :
Nous sortons alors de la forêt aux alentours de 1650 m d'altitude, et traversons alors les alpages qui domine le torrent du Drun (j'imagine que le nom de Sedrun est lié à ce torrent) :
La vue se dégage alors sur la vallée du Rhin antérieur, et sur les différents hameaux de Sedrun (vue en direction du col de l'Oberalp) :
Et ici la vue sur la base de travaux du tunnel, en fond de vallée, derrière les épilobes et les conifères de la forêt traversée auparavant :
Même étendue d'épilobes, mais cette fois-ci une vue vers l'amont. Il s'agit du Val Bugnei, parcouru par le Drun da Bugnei (on reconnaît d'ailleurs bien ce val sur l'image Google Earth du début du message) !
On peut voir deux petits hameaux dans ce val : le hameau de Val Dadens en avant, et celui (en tout cas une maison) de Val Dadora derrière. En haut à gauche de la photo, ce sont les contreforts du Piz las Palas, pas bien élevé avec ses 2143 m!
Entre Sedrun et Disentis, au dessus de la vallée du Rhin antérieur.
Pour notre dernier jour dans les Grisons, nous avons décidé d'effectuer une boucle entre Disentis et Sedrun. Pour cela, nous avons donc abandonné la voiture au profit du train, mode de transport que nous n'avions pas encore emprunté en trois ans (moi si, mais il y a une bonne dizaine d'années). Il faut dire que les chemins de fer suisses sont d'une efficacité redoutable: ponctuels, cadencés, et desservant finement les diverses localités)... Bien loin de la France! Nous sommes donc partis à pied jusqu'à la gare des Rhätische Bahn de Disentis, non pour prendre les trains du RhB dont c'est le terminus, mais ceux du matterhorn gotthard bahn (MGBahn) dont c'est aussi le terminus. La ligne empruntée est celle qui se rend à Andermatt via le col de l'Oberalp.
Sites des deux réseaux :
http://www.rhb.ch/Home.1643.0.html?&L=3 (français disponible)
http://www.matterhorngotthardbahn.ch/fr/Pages/default.aspx (français disponible)
Nous voici en gare devant notre train :
Après un parcours d'environ 25 mn, ponctué d'arrêts, nous arrivons en gare de Sedrun, distante d'une dizaine de km seulement.
La vue sur Sedrun depuis la gare. Le hameau débute en avant plan, et s'étire sur tout le fond de vallée, situé en arrière plan (vue en direction du col de l'Oberalp).
Sedrun, comme Disentis, est située dans la vallée du Rhin antérieur, surnommée la Surselva. Sedrun est plus en amont que Disentis (1450 m contre 1150 m environ). C'est au niveau de Sedrun que passe le futur tunnel de base du Gothard (dont les travaux sont très visibles puisque l'on trouve ici un puits d'accès aux galeries souterraines : voir en bas de page 3).
Nous quittons la gare, et nous errons dans la localité... Pas facile de trouver le bon chemin! Nous le trouvons enfin. Comme nous sommes légèrement montés, on peut mieux admirer la tranquille localité de Sedrun :
Une fois la localité derrière nous, l'ascension commence. Nous nous trouvons dans une agréable forêt de conifères, qui nous protège du chaud soleil de fin de matinée (nous sommes en versant sud), d'autant plus que la pente est raide :
Nous sortons alors de la forêt aux alentours de 1650 m d'altitude, et traversons alors les alpages qui domine le torrent du Drun (j'imagine que le nom de Sedrun est lié à ce torrent) :
La vue se dégage alors sur la vallée du Rhin antérieur, et sur les différents hameaux de Sedrun (vue en direction du col de l'Oberalp) :
Et ici la vue sur la base de travaux du tunnel, en fond de vallée, derrière les épilobes et les conifères de la forêt traversée auparavant :
Même étendue d'épilobes, mais cette fois-ci une vue vers l'amont. Il s'agit du Val Bugnei, parcouru par le Drun da Bugnei (on reconnaît d'ailleurs bien ce val sur l'image Google Earth du début du message) !
On peut voir deux petits hameaux dans ce val : le hameau de Val Dadens en avant, et celui (en tout cas une maison) de Val Dadora derrière. En haut à gauche de la photo, ce sont les contreforts du Piz las Palas, pas bien élevé avec ses 2143 m!
Re: Destination Grisons
Nous continuons notre ascension et nous pouvons admirer un des fréquents viaducs de la ligne de chemin de fer. Ici, le viaduc qui enjambe le torrent du Drun da Bugnei, ainsi qu'un bout d'une aire de stockage des gravats extraits des travaux du tunnel.
Notre parcours dans les alpages, et surtout dans le brouillard de plus en plus présent, se poursuit. Nous arrivons à une sorte de col, à proximité du Piz las Palas, présent sur la droite de la photo (mais en fait masqué ici), et décidément pas bien élevé. Le seuil que nous allons franchir se situe vers 2200 m d'altitude. Les remontées mécaniques de Disentis apparaissent alors (il faut dire que si l'on fait le bilan de cette semaine, on n'en aura vu que très peu).
Nous sommes presque arrivés à notre objectif. Plus qu'une courte crête à gravir, et nous voici au lieu dit "Gendusas Dadens", une sorte de cirque assez minéral (la base du cirque, visible ici au niveau du petit lac et de la baraque du téléski est située à 2274 m). Le sommet quasi vertical du Piz Pardatschas (2649 m) est visible à gauche. Il se prolonge par une vaste falaise qui constitue le Piz da Strem (pas de réel sommet identifiable), puis sur la toute droite de l'image (après la combe du téléski), un bout du Piz Gendusas (2980 m).
Ces sommets sont une fois de plus granitiques, d'âge carbonifère. A noter que le Piz Gendusas cache derrière lui le Piz Ault (3027 m), dont la crête conduit encore plus loin à l'Oberalpstock (3328 m).
Le petit lac où nous avons pique-niqué de plus près, avec le Piz Pardatschas :
La combe entre Piz Pardatschas et Piz Gendusas :
Et avec le lac visible :
Le fond du lac avec le reflet des sommets environnants. Je n'ai malheureusement pas la possibilité d'effacer l'eau avec mon matériel, comme le ferait Moot :
Nous quittons alors les lieux pour regagner Disentis. Un petit regard en arrière sur notre cirque, avec les Piz Pardatschas et Piz da Strem...
Alors qu'en regardant en direction opposée, on aperçoit Disentis en fond de vallée, et les remontées mécaniques de son domaine juste devant nous :
Notre parcours dans les alpages, et surtout dans le brouillard de plus en plus présent, se poursuit. Nous arrivons à une sorte de col, à proximité du Piz las Palas, présent sur la droite de la photo (mais en fait masqué ici), et décidément pas bien élevé. Le seuil que nous allons franchir se situe vers 2200 m d'altitude. Les remontées mécaniques de Disentis apparaissent alors (il faut dire que si l'on fait le bilan de cette semaine, on n'en aura vu que très peu).
Nous sommes presque arrivés à notre objectif. Plus qu'une courte crête à gravir, et nous voici au lieu dit "Gendusas Dadens", une sorte de cirque assez minéral (la base du cirque, visible ici au niveau du petit lac et de la baraque du téléski est située à 2274 m). Le sommet quasi vertical du Piz Pardatschas (2649 m) est visible à gauche. Il se prolonge par une vaste falaise qui constitue le Piz da Strem (pas de réel sommet identifiable), puis sur la toute droite de l'image (après la combe du téléski), un bout du Piz Gendusas (2980 m).
Ces sommets sont une fois de plus granitiques, d'âge carbonifère. A noter que le Piz Gendusas cache derrière lui le Piz Ault (3027 m), dont la crête conduit encore plus loin à l'Oberalpstock (3328 m).
Le petit lac où nous avons pique-niqué de plus près, avec le Piz Pardatschas :
La combe entre Piz Pardatschas et Piz Gendusas :
Et avec le lac visible :
Le fond du lac avec le reflet des sommets environnants. Je n'ai malheureusement pas la possibilité d'effacer l'eau avec mon matériel, comme le ferait Moot :
Nous quittons alors les lieux pour regagner Disentis. Un petit regard en arrière sur notre cirque, avec les Piz Pardatschas et Piz da Strem...
Alors qu'en regardant en direction opposée, on aperçoit Disentis en fond de vallée, et les remontées mécaniques de son domaine juste devant nous :
Re: Destination Grisons
Et voici d'ailleurs un zoom sur Disentis. On distingue sur la droite de la photographie la gare d'arrivée du téléphérique qui par d'Acletta. A l'inverse, tout en haut à gauche on voit Cavardiras où j'ai été quelques jours auparavant.
Nous continuons la descente dans un site désormais bien mécanisé, ici au lieu-dit Gendusas.
Avec parfois d'autres aménagements...
Le Val Magriel et le Val Acletta juste en-dessous de nous (nous avions emprunté le Val Acletta l'an dernier).
Et plein sud une vue bien dégagée sur le massif du Piz Medel et son glacier.
Ce fût l'occasion pour nous de faire une pause sur d'agréables transats en bois... et aussi de se perdre (le chemin réel n'étant pas celui dessiné sur la carte, ce qui est rare sur les cartes suisses). Le sentier final, botanique, nous a permis de redescendre dans le vallon d'Acletta que voici ici.
Et pour finir, l'extérieur et l'intérieur de la chapelle située dans Acletta. Je n'ai pas son nom puisqu'il ne figure pas sur la carte. En tout cas, si je lis bien les inscriptions au dessus du porche d'entrée, elle date de 1670.
Nous voila ainsi de retour au logement pour notre dernière soirée dans les Grisons. Demain, c'est le retour vers Paris!
Nous continuons la descente dans un site désormais bien mécanisé, ici au lieu-dit Gendusas.
Avec parfois d'autres aménagements...
Le Val Magriel et le Val Acletta juste en-dessous de nous (nous avions emprunté le Val Acletta l'an dernier).
Et plein sud une vue bien dégagée sur le massif du Piz Medel et son glacier.
Ce fût l'occasion pour nous de faire une pause sur d'agréables transats en bois... et aussi de se perdre (le chemin réel n'étant pas celui dessiné sur la carte, ce qui est rare sur les cartes suisses). Le sentier final, botanique, nous a permis de redescendre dans le vallon d'Acletta que voici ici.
Et pour finir, l'extérieur et l'intérieur de la chapelle située dans Acletta. Je n'ai pas son nom puisqu'il ne figure pas sur la carte. En tout cas, si je lis bien les inscriptions au dessus du porche d'entrée, elle date de 1670.
Nous voila ainsi de retour au logement pour notre dernière soirée dans les Grisons. Demain, c'est le retour vers Paris!
Re: Destination Grisons
Le 4 août 2012
Des Grisons à Paris : une dernière escapade par quelques grands cols...
Sur le parcours approximatif ci-dessus, on peut voir notre trajet:
- Nous avons quitté Disentis pour remonter le cours du Rhin Antérieur jusqu'au col de l'Oberalp (2044 m).
- Nous avons alors basculé dans le bassin de la Reuss pour redescendre sur Andermatt (canton d'Uri)
- D'Andermatt, nous sommes remontés vers le col de la Furka (vallée de la Furkareuss)
- Nous avons franchi le col de la Furka (2429 m) et brièvement basculé dans le canton du Valais
- Nous sommes alors descendus dans la vallée du Rhône à Gletsch.
- Nous sommes rapidement remontés au col du Grimselpass (2164m) où nous sommes alors passés dans le canton de Berne.
- Nous sommes descendus jusqu'à Interlaken par la vallée de l'Aar.
Je ne reviens pas sur le col de l'Oberalp, maintes fois franchi, de même que sur la descente sur Andermatt, ni la remontée de la Furkareuss en direction du col de la Furka.
Ce col, très élevé, est particulièrement banal... Nous n'y sommes restés que quelques minutes d'ailleurs (en même temps il fallait quand même rentrer sur Paris!). De plus, compte-tenu de la chaleur, tous les sommets environnants étaient dans une brumasse guère photogénique.
Une vue de puis le col en direction du sud-ouest, avec le Tällistock ou ses contreforts à l'extrême gauche. Les eaux qui circulent ici alimentent le Rhône naissant.
Un peu plus en contrebas du col, une vue sur ce dernier, pas très folichon.
Vue ici vers l'est, avec la Furkareuss naissante. Je n'ai pas pu prendre en photo le train à vapeur de la Furka qui montait en direction du col plus bas dans la vallée. Nous avons d'ailleurs aperçu le panache du train montant en redescendant su Gletsch. Pour tout renseignement sur ce train à vapeur : http://www.valais.ch/fr/Activites-et-experience/Trains-touristiques-ete/Train-vapeur-Furka.html (le train empruntant l'ancien tunnel du col initialement abandonné depuis la construction du tunnel de base de la Furka).
Et là une vue sur la vallée du Rhône. On devine sur la droite de la photographie le lit ancien du glacier du Rhône. Devant nous, au fond, les lacets du Grimselpass.
Toujours un peu plus bas, mais en amont de l'hôtel du Belvédère (pour ceux qui connaissent), une vue sur la plaine de Gletsch, ou le glacier du Rhône descendait il n'y a encore pas si longtemps... Sur la droite, on voit les roches encore à nu suite au retrait très récent du glacier. Sur la gauche, la route qui descend du col de la Furka, et au centre de la photo, le Rhône.
Le lit de l'ancien glacier du Rhône, un peu en contrebas de l'hôtel du Belvédère (il y avait trop de monde sur le parking pour que l'on se gare).
Et avec encore plus de recul, un coup d'oeil sur l'ex-langue glaciaire (l'hôtel du Belvédère est bien visible sur la photographie). Les sommets dominants sont ceux du Petit et du Grand Furkahorn.
Et pour information, l'aspect du glacier en 1964, dans le film "Goldfinger" de la suite de films "James Bond". L'hôtel du Belvédère est toujours là, mais plus le glacier (image visible à la trente-troisième minute du film).
(Image extraite du site: http://www.jamesbondfilme.de/schweiz_furkapass_goldfinger.htm )
Le glacier du Rhône étant très étudié, je vous propose un site retraçant son historique : http://www.unifr.ch/geoscience/geographie/glaciers/Les%20Langues/Rh%F4ne/Rhone.htm
Des Grisons à Paris : une dernière escapade par quelques grands cols...
Sur le parcours approximatif ci-dessus, on peut voir notre trajet:
- Nous avons quitté Disentis pour remonter le cours du Rhin Antérieur jusqu'au col de l'Oberalp (2044 m).
- Nous avons alors basculé dans le bassin de la Reuss pour redescendre sur Andermatt (canton d'Uri)
- D'Andermatt, nous sommes remontés vers le col de la Furka (vallée de la Furkareuss)
- Nous avons franchi le col de la Furka (2429 m) et brièvement basculé dans le canton du Valais
- Nous sommes alors descendus dans la vallée du Rhône à Gletsch.
- Nous sommes rapidement remontés au col du Grimselpass (2164m) où nous sommes alors passés dans le canton de Berne.
- Nous sommes descendus jusqu'à Interlaken par la vallée de l'Aar.
Je ne reviens pas sur le col de l'Oberalp, maintes fois franchi, de même que sur la descente sur Andermatt, ni la remontée de la Furkareuss en direction du col de la Furka.
Ce col, très élevé, est particulièrement banal... Nous n'y sommes restés que quelques minutes d'ailleurs (en même temps il fallait quand même rentrer sur Paris!). De plus, compte-tenu de la chaleur, tous les sommets environnants étaient dans une brumasse guère photogénique.
Une vue de puis le col en direction du sud-ouest, avec le Tällistock ou ses contreforts à l'extrême gauche. Les eaux qui circulent ici alimentent le Rhône naissant.
Un peu plus en contrebas du col, une vue sur ce dernier, pas très folichon.
Vue ici vers l'est, avec la Furkareuss naissante. Je n'ai pas pu prendre en photo le train à vapeur de la Furka qui montait en direction du col plus bas dans la vallée. Nous avons d'ailleurs aperçu le panache du train montant en redescendant su Gletsch. Pour tout renseignement sur ce train à vapeur : http://www.valais.ch/fr/Activites-et-experience/Trains-touristiques-ete/Train-vapeur-Furka.html (le train empruntant l'ancien tunnel du col initialement abandonné depuis la construction du tunnel de base de la Furka).
Et là une vue sur la vallée du Rhône. On devine sur la droite de la photographie le lit ancien du glacier du Rhône. Devant nous, au fond, les lacets du Grimselpass.
Toujours un peu plus bas, mais en amont de l'hôtel du Belvédère (pour ceux qui connaissent), une vue sur la plaine de Gletsch, ou le glacier du Rhône descendait il n'y a encore pas si longtemps... Sur la droite, on voit les roches encore à nu suite au retrait très récent du glacier. Sur la gauche, la route qui descend du col de la Furka, et au centre de la photo, le Rhône.
Le lit de l'ancien glacier du Rhône, un peu en contrebas de l'hôtel du Belvédère (il y avait trop de monde sur le parking pour que l'on se gare).
Et avec encore plus de recul, un coup d'oeil sur l'ex-langue glaciaire (l'hôtel du Belvédère est bien visible sur la photographie). Les sommets dominants sont ceux du Petit et du Grand Furkahorn.
Et pour information, l'aspect du glacier en 1964, dans le film "Goldfinger" de la suite de films "James Bond". L'hôtel du Belvédère est toujours là, mais plus le glacier (image visible à la trente-troisième minute du film).
(Image extraite du site: http://www.jamesbondfilme.de/schweiz_furkapass_goldfinger.htm )
Le glacier du Rhône étant très étudié, je vous propose un site retraçant son historique : http://www.unifr.ch/geoscience/geographie/glaciers/Les%20Langues/Rh%F4ne/Rhone.htm
Dernière édition par nrfb le Jeu 11 Juil - 8:56, édité 1 fois
Re: Destination Grisons
Toujours le glacier du Rhône, mais en zoomant on peut enfin distinguer son front actuel!
La descente en voiture jusqu'à Gletsch est ensuite assez rapide (dénivelé de 700 m environ), mais rapidement nous enchaînons sur les premiers lacets du Grimselpass, situé à 2164 m d'altitude. Nous ne connaissions pas ce col qui fait la jonction entre les vallées du Rhône et de l'Aar. Il a été ouvert en 1894.
Voici une vue du col, en direction du Nord (donc dans l'axe de la vallée de l'Aar):
On peut distinguer des fragments de deux lacs de barrage chargés de farine glaciaire.
- Sur la gauche, un morceau du vaste lac du Grimselsee (alimenté par les glaciers descendant des Finsteraarhorn et Schreckhorn, notamment l'unteraargletscher); Avec un volume total de 95 millions de mètres cubes, ce serait le plus important lac de rétention pour la production hydro-électrique de la région.
- et à droite un bout du Räterichsbodensee, alimenté lui aussi par des glaciers (mais moins importants). Volume de volume de 25 millions de mètres cubes.
Voila la vue vers le sud, avec le Totesee au premier plan.
Nous quittons alors le col en direction d'Interlaken. Au programme, une longue traversée de la Suisse via Berne et Bâle, puis retour vers Paris en fin de journée. Nous disons au revoir à la Suisse, et particulièrement aux Grisons, canton que nous aurons parcouru durant trois été, mais qui ne nous aura pas encore révélé toutes ces richesses... Un jour nous y retournerons peut-être.
Merci à tous ceux qui ont parcouru ce fil.
La descente en voiture jusqu'à Gletsch est ensuite assez rapide (dénivelé de 700 m environ), mais rapidement nous enchaînons sur les premiers lacets du Grimselpass, situé à 2164 m d'altitude. Nous ne connaissions pas ce col qui fait la jonction entre les vallées du Rhône et de l'Aar. Il a été ouvert en 1894.
Voici une vue du col, en direction du Nord (donc dans l'axe de la vallée de l'Aar):
On peut distinguer des fragments de deux lacs de barrage chargés de farine glaciaire.
- Sur la gauche, un morceau du vaste lac du Grimselsee (alimenté par les glaciers descendant des Finsteraarhorn et Schreckhorn, notamment l'unteraargletscher); Avec un volume total de 95 millions de mètres cubes, ce serait le plus important lac de rétention pour la production hydro-électrique de la région.
- et à droite un bout du Räterichsbodensee, alimenté lui aussi par des glaciers (mais moins importants). Volume de volume de 25 millions de mètres cubes.
Voila la vue vers le sud, avec le Totesee au premier plan.
Nous quittons alors le col en direction d'Interlaken. Au programme, une longue traversée de la Suisse via Berne et Bâle, puis retour vers Paris en fin de journée. Nous disons au revoir à la Suisse, et particulièrement aux Grisons, canton que nous aurons parcouru durant trois été, mais qui ne nous aura pas encore révélé toutes ces richesses... Un jour nous y retournerons peut-être.
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